269 – non, le soleil ne se dilatera pas

Publié le 17 juin 2015 par Jeanjacques

Selon l'astrophysique standard, notre Terre devrait être recouverte par l'enveloppe stellaire dilatée du soleil lorsque celui-ci en refroidissant aura atteint le stade de géante rouge. Les géantes rougessont des étoiles d'une masse au moins égale à celle du Soleil qui, après avoir épuisé l'hydrogène de leur noyau, commencent à consommer l'hydrogène en couche autour du noyau riche en hélium.

Deux phénomènes sont responsables de l'augmentation substantielle du rayon de l'étoile (qui peut atteindre un rayon 1 000 fois supérieur à celui du Soleil). Premièrement, la fusion en couche de l'hydrogène. Et deuxièmement, la contraction du cœur d'hélium, libérant une importante quantité d'énergie gravitationnelle. Lorsque l'hydrogène contenu dans les régions centrales d'une étoile a été transformé en hélium, le cœur stellaire, désormais incapable de soutenir le poids des couches stellaires extérieures, s'effondre sur lui-même.

Ces deux sources d'énergie rayonnées vers l'extérieur induisent une pression interne qui fait augmenter le rayon de l'étoile. L'étoile est alors beaucoup plus lumineuse à cause de l'augmentation de sa surface et, contre intuitivement, sa température en surface diminue. En résultat, l'étoile devient plus grande, plus " froide " et donc de couleur plus rouge ; d'où le nom de " géante rouge ".

COMMENTAIRES

1 - Nous noterons ici a priori deux phénomènes contradictoires : d'une part l'effondrement de l'étoile du à la pression de gravitation engendre sa dilatation, d'autre part l'augmentation de la température du cœur engendre une baisse de la température en surface. CQFD et l'astrophysique le démontre sans gêne aucune.

La conséquence classique d'une baisse de température est la contraction d'un corps et non sa dilatation. Par ailleurs, si la pression de gravitation baisse par suite de la dilatation, il devrait s'en suivre une baisse de la température du cœur. Enfin, on ne voit pas pourquoi cette température du cœur augmentant, celle de sa surface baisserait puisque cette hausse serait transmise à TOUS les atomes, ce qui justifie leur dilatation c'est-à-dire la hausse de leur énergie cinétique.

Pourquoi donc l'astrophysique standard doit-elle une fois de plus recourir à des mécanismes complexes voire contradictoires pour justifier l'existence des géantes rouges ?

La réponse est la suivante : il faut trouver un phénomène qui augmente la température du cœur afin de poursuivre la synthèse des éléments lourds. Il faut également trouver le moyen d'évacuer la couronne gazeuse afin qu'apparaisse le cœur nu de l'étoile pour justifier l'existence des naines blanches et des trous noirs. Il faut enfin qu'une étoile s'emballe et explose pour expliquerla synthèse des éléments les plus lourds qu'une étoile de faible masse ne peut fabriquer. Toutes ces raisons sont suffisamment importantes pour qu'on puisse passer sur toutes les contradictions quant au fonctionnement d'une géante rouge.

2 - Nous pouvons proposer une autre interprétation pour analyser ce stade de la géante rouge.

Le stade de "géante" rouge est celui atteint par les étoiles gazeuses et se manifeste par une baisse de leur température de surface. Une fois qu'une étoile a atteint sa masse finale, en retenant définitivement sa couronne gazeuse, elle a également atteint sa densité minimale et son refroidissementva amorcer sa contraction. Ainsi, Jupiter est-il passé par la phase d'étoile rouge et chaude et a connu une densité plus faible qu'actuellement.

Si nous observons des étoiles géantes ou super géantes à faible densité et au diamètre imposant, cet état ne résulterait pas seulement d'une dilatation d'une masse initiale finie bien plus dense, mais aussi d'un accroissementde volume consécutif à leur croissance, par auto création d'éléments nouveaux que ces étoiles ont produit.

Selon les hypothèses de la nouvelle théorie, une étoile rouge est effectivement un astre en cours de dilatation mais par production d'éléments nouveaux (hydrogène) qui va amorcer son refroidissement et sa lente contraction. Cette dilatation est constante à partirdu stadeinitial de grande densité. L'hydrogène est produit en abondance dans la phase de croissance finale. En conséquence la température moyenne de surface diminue commeralentissent les réactions de synthèse premières de l'hélium ou des atomes lourds (carbone, azote, oxygène).

Dès lors, le refroidissement de surface aura pour origine l'étouffement progressif ducœur la répartition dechaleur sur la masse de l'étoile dans une phase de baisse globale de la température et d'augmentation de densité corrélative.

Le stade de géante rouge correspond au ralentissement progressif des réactions secondes de fusion, et à la baisse de température globale de l'étoile : la création de matière aussi bien que le processus de fusion cessant, nous devons assister par la suite au refroidissement de l'étoile et à sa progressive contraction. Ce parcours est suivi par toutes les étoiles gazeuses quel que soit leur masse.

Non, notre Soleil ne se dilatera pas, ne recouvrira pas la Terre, mais va lentement se refroidir, se contracter et nous serons irrésistiblement attiré vers lui pour finir par nous fracasser sur sa dense surface de naine noire.