Jette Stream - Radio Modern featuring Slick Nick & The Casino Special - Place Cardinal Mercier- Jette- le 10 juillet 2015

Publié le 10 juillet 2015 par Concerts-Review

Tu préfères t'en jeter une à l'Excelsior au lieu d'assister aux allocutions données dans la Raadhuis à l'occasion de la Feest van de Vlaamse Gemeenschap.

Radio Modern est mandaté par Jette Stream pour se charger de l'affiche musicale et des diverses animations ( un beauty boudoir et une danceclass pour amateurs), le band étant prévu à 19h ( douce illusion).

Dj Mensch, Erger Je Niet doit amuser le bon peuple en attendant le live de Slick Nick and The Casino Special.

OSWALD MORIS (Qali Data, SPECTdRUM, Renkin6, Radio Scorpio) et SELECTOR - Z (Risin' Culture) s'attellent à la tâche avec brio.

L'initiation à la danse est menée par Sep Vermeersch qui a bien du mal à rameuter des candidats, après un numéro de racolage digne de la Petite Rue des Bouchers, il réussit toutefois à embrigader une vingtaine de challengers se déhanchant sur le backbeat 'I just wanna make love to you' version Etta James, ensuite vient Freddie King et ses blues charnels avant de se taper du rock avec Chuck Berry et finir sur le génial Wynonie Harris - 'Lovin' Machine' et 'Rip it up' du brave Bill Haley.

Nouvel intermède Mensch, Erger Je Niet tandis que Slick Nick and The Casino Special soundchecke.

20:00, het kan beginnen..

Comme il se doit une courte intro sans le petit Slick Nick.

Facebook annonce le line-up suivant: Jan Schaeken: tenor saxophone, Bart Geysels: baritone and alt saxophone, Michel Van den Bosch: guitar, Christophe Foulon: piano, Johan Kaers: double bass et Jerry Van den Wyngaert: drums, sont tout beaux dans leur costard retro, Nico Dukony rapplique après une minute, la troupe pousse sur le champignon, pas de travaux sur la place, ni de trajectcontroles, volle gas avec 'Rip it up'.

Pas difficile de comprendre que Nick et ses gonzesses sont invités un peu partout ( Peer, Hoeverock, Fonnefeesten, OLT Rivierenhof...) leur savoir-faire n'a d'égal que leur bonne humeur.

Plus de dix couples ont envahi la place et se démènent généreusement, leur exercice ne prendra fin qu'avec les dernières mesures du concert.

Jette are you in the mood to have a party?

Well, 'Let's have a party'!

Un piano sautillant, une section rythmique dynamique, un guitariste flingueur à ses heures perdues, des saxophonistes surchauffés, toute une clique menée par un entertainer hors-pair, pas étonnant que les Jettois aient sorti leurs dancing shoes qui traînaient dans le grenier.

Are you ready for the 'Manneken Pis Boogie'?

Envoie, petit!

On se calme avec un crooning tune, 'Midnight flyer', écoute la version de Nat King Cole, tu en resteras baba!

Une plage que tu peux entendre sur sur leur album ' All Aboard', 'My honey' de Dolly Cooper, un jump r'n'b remuant, précède la gypsy romance ' Guitar Gitan', mettant en évidence le jeu racé de l'homme des bois, Michel Van den Bosch.

Elle est comment ta nana?

'My gal is red hot'.

Confidences, mon copain Johnny, celui qui est né dans la rue, préfère les hamburgers aux moules et aux caricoles.

On s'en tape, Nick, joue!

Comme tu veux, un singalong au refrain Cheyenne, 'Be mine'.

Sur la piste quelques joyeux(ses) ancêtres s'en donnent à coeur joie.

Le collant 'There's Been Some Lonely, Lonely Nights, ( Earl King, BB King, Dr John, Johnny Guitar Watson l'ont tous interprété) inspire Brenda qui s'avance vers toi.

T'es gentille, maske, mais c'est le ramadan, peux pas danser, mais tu peux m'offrir une Jupiler.

Jette, shake anything you want, this is 'The Chicken Shack boogie' d'Amos Wilburn.

Face au podium, deux ou trois acrobates travaillent sans filet, tandis que Foulon a failli se fouler les phalanges en tapotant les touches.

Ambiance face au fritkot.

Le standard swing de 1955, 'You got me reeling and rocking' ( Roy Milton), ne va pas calmer les ardeurs.

Jive, baby, jive!

Bart Geyssels, c'est le paresseux de la troupe: non, Nick, pas de solo, fait trop chaud, demande au piano.

Feignasse!

'Move it on over' autrefois un country de Hank Williams, met le feu, Nick, même taille que Sarkozy avec hauts talons, se paye une promenade parmi les remuants tout en chantant sans micro.

Move it on over, ket!

Un cousin de Bart, demi-frère de Bourgeois, tu connais pas le Vlaamse Leeuw?

Réaction, 'Love me right' ... I'm yours in every way
I'll do anything you say
I'll be yours till the end of time
as long as you love me when the clock strikes nine ..

Suis pas de la pédale, qu'il répond!

Fabriquée dans mon garage, 'Loving machine'.

Consommation?

Pas plus qu'une Buick.

Tu dis, Jan?

Il y a petit vent coquin, ce soir, il soulève les jupes.

'Let the four winds blow' pour rafraîchir davantage l'atmosphère.

Présentation des artificiers, suivi par le fantastique 'Honey Hush', ses yakety-yak et ses hi-ho silver.

Toutes les bonnes choses ont une fin, braves gens, heureusement il y a batman.

'Batman to the rescue' emprunté à Lavern Baker.

Si Batman ou Catwoman font faux bond il te reste Nick Slick and the Casino Special, un remède idéal contre la mélancolie, pas besoin d'antidépresseurs, pas de contre-indications, à prendre avant, pendant et après les repas.

Une performance de 60' aussi énergique que réjouissante.

You want some more?

Yeah!

Celle-ci est pour toutes les belles femmes dressées ( sic) en rouge.

Le rockabilly qui tue 'Red hot mama'!

La soirée se poursuit, sans toi, avec les pépites distillées par Mensch, Erger Je Niet!