Critiques Séries : Defiance. Saison 3. Episode 4.

Publié le 13 juillet 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Defiance // Saison 3. Episode 4. Dead Air.


Pour que Defiance tente de nous surprendre, les scénaristes ont réellement pensé qu’il fallait nous offrir une scène aussi laide visuellement que celle de la destruction de cette arche. Les effets visuels de Defiance étaient au début un peu plus ambitieux et l’on sent que la série souffre d’une réduction de budget de plus en plus importante. Cette année encore plus que les autres. Avec la démultiplication des lieux et maintenant une scène aux effets visuels dignes d’un Sharknado, je ne sais plus trop où donner de la tête. Je me demande même si les effets visuels de Sharknado ne sont pas moins laids que cette scène qui donne l’impression qu’elle a été fait en amateur sur un vieille ordinateur des années 90. Mais alors le pire c’est que l’arche ne s’est pas détruite complètement, créant forcément le besoin de voir des morceaux de l’arche encore intacts. Déjà que je n’ai jamais vraiment compris l’utilité de cette arche, cette explosion dégueulasse et ridicule veut nous prouver qu’elle ne servait strictement à rien et que la laisser intacte était peut-être le choix le plus judicieux à faire, visuellement parlant. J’ai été agressé jusqu’à la rétine. Par ailleurs, Amanda a repris plus ou moins une place digne dans la série et ce n’était pas gagné d’avance. J’apprécie ce que la série fait de ce point de vue là, permettant de cerner un peu mieux l’univers et ce que ce dernier peut bien pouvoir nous raconter.

« Dead Air » aurait pu être le pire épisode de Defiance mais grâce à Amanda, je dirais que ce n’est pas vraiment le pire, juste un épisode tout ce qu’il y a de plus médiocre dans une série qui n’a toujours pas compris ce qu’elle devait faire pour nous donner envie de revenir. Le double épisode qui ouvrait la saison était ambitieux (presque). Et ce n’est pas avec la mort de Pottinger que la série va réellement m’intriguer. Alors certes, cela permet aussi de donner un coup de fouet au côté plus sombre que Defiance a voulu développer cette année. De toute façon, de tous les personnages de la série, on ne peut pas dire que Pottinger ait volé sa mort après ce qui c’était passé dans la saison 2 mais disons que cela arrive presque au mauvais moment. James Murray ne servait de toute façon pas à grand chose et son personnage m’avait plus ennuyé l’an dernier sous les traits de ce violeur-stalker-très étrange que la série a voulu faire. Du coup, s’il faut s’en remettre au reste de l’épisode je ne comprends pas trop non plus ce qu’ils peuvent faire. Berlin et Irisa ? Ce n’est rien de plus qu’une intrigue plus dramatique que réellement intrigante. C’est sans parler du fait que tout ce que cela apporte n’a pas forcément l’impact nécessaire.

Dès le premier épisode, Defiance a voulu être une série ambitieuse et j’ai justement trouvé dommage qu’ils n’aient pas été plus loin. Il aurait été fort de créer un véritable sentiment de surprise et de folie, de nous plonger dans ce monde sombre de façon un peu plus efficace. Stahma est par exemple l’un de mes personnages préférés mais Defiance semble perdue. La série a beau ne pas trop savoir quoi faire d’elle, on se rend très vite compte que Stahma n’a pas de direction cette année et ce n’est pas T’evgin qui va me dire le contraire. La relation entre ces deux personnages n’a pas de vraiment d’intérêt narratif. Surtout si c’est pour nous offrir du sexe interracial de cette façon. Finalement, ce nouvel épisode de Defiance plonge la série dans un chaos encore plus visible qu’auparavant et je suis véritable déçu du résultat. Moi qui avait envie d’une série de SF qui se rapproche un peu plus de ses ancêtres je n’ai rien eu de tout ça. Je me demande encore ce que la série peut bien nous raconter dans les futurs épisodes. Elle est en train de se casser le dos à faire des trucs dont tout le monde se moque complètement pendant que les meilleures intrigues de la série sont en train de partir en sucette. Comme quoi…

Note : 2/10. En bref, entre effets visuels ridicules et intrigues pompeuses, Defiance retombe dans ses travers.