Pénélope Jolicoeur revient, HOLALA, 4-VI-08

Publié le 04 juin 2008 par Caroline Rochet

HOLALA


Pénélope Jolicoeur revient !
4 juin 2008


Dans sa prochaine BD, Pénélope Bagieu change de personnage, mais pas de talent. Bienvenue à Joséphine.

  C’est marrant, mais j’ai comme l’impression que je n’aurai pas grand monde à convaincre sur ce site que la prochaine œuvre de Pénélope Bagieu a l’air terrible. Comme si les personnes qui lisent les papiers de Holala étaient susceptibles d’aimer les idées de la jeune illustratrice. Comme si son esprit planait dans le coin… N’écoutant que mon courage, je prends donc le risque insensé de prêcher des convertis. Moi, je suis trop une dingue.
Good news, donc : la dessinatrice aux 25.000 visiteurs par jour (... c’est énervant, hein ?) a décidé de remettre le couvert après le succès de son blog (www.penelope-jolicoeur.com) et de sa première BD. Finie la vie fascinante de Pénélope Jolicoeur : c’est désormais Joséphine, un nouveau personnage, qui va vous faire couiner de rire jusqu’à la mort. Ou pleurer, c’est selon, si par exemple vous vous sentez hautement solidaire de ses aventures (non, je ne parle pas de moi, je n’ai rien dit, taisez-vous).
Joséphine est la parfaite représentante d’une espèce délicieuse, sévèrement malmenée et hélas pas du tout en voie d’extinction (ni de reproduction, d’ailleurs) : la trentenaire célibataire sans enfants, généralement munie d’un chat, de parents culpabilisateurs, d’une maladresse sans nom et d’un fessier parfaitement épanoui. Un cliché, me direz-vous, un thème usé jusqu’à la corde… je dis oui, mais j’ajoute : et à la sauce Pénélope, vous pensez que ce sera comment ? Voilà : merveilleusement revisité, parfaitement raconté, évidemment caricaturé et hautement addictif.
Des angoisses de la salle de gym aux crasses de la vie de bureau en passant par les déconvenues sentimentales, Joséphine/Pénélope réussit à renouveler le sujet avec moult ricanements, tout simplement parce qu’elle baigne à fond dans l’air du temps (et peut-être parce qu'elle est drôle, aussi). Résultat : on en redemande.
Le hic, c’est qu’il faut attendre le 18 septembre pour la lire. Oui je sais, c’est cruel de vous en parler si tôt. En même temps, j’ai jamais dit que j’étais gentille.
Voir le papier sur le site original

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