La politique cynique de l'Empire - Utilisation préventive du nucléaire

Publié le 05 juin 2008 par R-Sistons
Où il apparaît, dans cette parution, que les dirigeants catalogués "voyous"
sont plus sages que les Grands donneurs de leçons
démocratiques !
   


http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkpuEVkFFVhZQUOHgp.shtml

  

Enfin quelqu'un s'engage
contre l'intolérable !
Mac Govern écrit à l'Amiral Fallon
contre la guerre qui "obsède" Bush


Je suis en congé depuis hier, donc je joins seulement ces textes au sujet de ce qui nous préoccupe tous : La guerre nucléaire contre l'Iran. Eva

Cher Amiral Fallon,

Comme il ne m’a pas été possible de vous joindre directement je vous écris cette lettre en espérant qu’elle sera portée à votre connaissance.

Je voudrais tout d’abord vous remercier de respecter le serment que nous, officiers récemment nommés, prêtons afin de protéger et défendre la Constitution des États-Unis contre tous ses ennemis, à l’étranger comme à l’intérieur de nos frontières. Par ailleurs, vous avez fait savoir que vous n’aviez pas l’intention de vous exprimer, officiellement ou officieusement, sur l’Iran.

Mais notre serment n’a pas de date de péremption. Alors que vous êtes extrêmement conscient des dangers d’une attaque contre l’Iran, il semble que vous manifestiez une réticence toute naturelle à défier le commandant en chef des armées pour contourner ce serment, et pour vous empêcher de permettre au peuple américain d’avoir connaissance de la catastrophe qui risque de lui arriver si, comme c’est probable, notre pays attaque l’Iran.

Il y a deux ans, j’ai donné une conférence à l’École Navale d’Annapolis. J’ai trouvé très inquiétant que plusieurs aspirants que l’on questionnait sur le serment qu’ils prêtent en entrant dans l’École pensaient que ce serment s’adressait au commandant en chef des armées.

Ceci me remémora des photos de généraux et amiraux allemands (ainsi que celles d’autorités religieuses et de hauts magistrats) jurant fidélité à Hitler en personne. Rien à voir avec notre tradition. Et pourtant…

Je fus horrifié de constater que le tiers seulement des aspirants que j’interpellais connaissait la bonne réponse, à savoir que le serment vise à défendre et protéger la Constitution, et non le président.

Attaque contre l’Iran, Constitution piétinée.

Aucun doute : vous savez parfaitement qu’une attaque contre l’Iran serait un viol flagrant de notre Constitution. Celle-ci stipule que les traités ratifiés par le Sénat deviennent des lois suprêmes pour notre pays ; que la Charte des Nations Unies, ratifiée par le Sénat le 28 juillet 1945 par 89 voix contre 2, interdit expressément des attaques contre d’autres pays sauf s’ils présentent un danger immédiat ; qu’il n’existe aucune disposition légale permettant tout autre attaque « de barrage » ou « préventive » contre une nation ne présentant pas un danger immédiat ; et que l’Iran ne présente aucun danger de cette sorte pour les États-Unis ou pour ses alliés.

Peut-être serez-vous pardonné de penser que « 41 ans de service, cela suffit peut-être ; que je pourrai démissionner pour me retirer d’une chaîne de commandement qui risquerait de faire de moi un criminel de guerre en cas d’agression contre l’Iran ; que parler aux journalistes suffit à rendre publique mon opposition active à la guerre ; que tout cela suffirait peut-être ? »

Avec tout le respect que je vous dois, amiral, cela ne suffirait pas.

Les enjeux en présence sont très élevés, et l’intégrité dont vous avez fait preuve accroît votre responsabilité. Malheureusement, la grande majorité de vos collègues officiers généraux ont, pour de multiples raisons, esquivé cette responsabilité. Vous partagez largement cette attitude.

Dans leur désir d’attaquer l’Iran, des fonctionnaires de l’administration feront tout pour vous marginaliser. Et vu l’éminence de votre position, les grands médias feront de même. De fait, il est clair que les médias ont reçu leur feuille de route pour soutenir l’agression contre l’Iran.

Lorsque je travaillais à la CIA, j’analysais la presse soviétique. Vous comprendrez donc que, pour moi, le Washington Post et le New York Times sont la Pravda et les Izvestia de la Maison Blanche.

Force est de constater qu’il est aussi facile qu’à l’époque de la presse soviétique aux ordres de suivre les évolutions de la ligne politique du gouvernement de notre pays en lisant notre presse quotidienne. Bref, cela fait un bon moment que nos journaux ont mis le turbo pour justifier la guerre contre l’Iran.

À certains égards, la manipulation et la dissimulation de l’information dans ce qui nous conduit actuellement à une attaque contre l’Iran sont encore plus flagrantes et répandues qu’avant l’invasion de l’Irak au début de 2003.

Il est fort probable que vous n’êtes pas conscient de cela, justement parce que les médias ont mis l’étouffoir sur tous ces problèmes. Permettez-moi d’invoquer ici un exemple frappant de ce qui se prépare.

Je voudrais mentionner les efforts, très concertés, mais complètement fourbes, ces derniers mois, visant à imputer les problèmes que connaît le sud de l’Irak à l’influence “ malfaisante ” de l’Iran.

Un fiasco, quel fiasco ?

L’amiral Mike Mullen, qui copréside l’état-major, a déclaré le 25 avril à des journalistes que le général David Petraeus apporterait « dans les prochaines semaines des preuves détaillées des menées de l’Iran en Irak afin d’y fomenter des troubles. » Des armes iraniennes saisies à Karbala seraient montrées puis détruites.

Petit problème. Lorsque des experts américains se rendirent à Karbala pour inspecter les caches où étaient censées se trouver les armes iraniennes, ils ne trouvèrent rien qui puisse être relié de manière crédible à l’Iran.

Cela vous étonne ? Les médias ne parlèrent quasiment pas de cet épisode très embarrassant.

Mullen et Petraeus continuent, sans complexes, sans aucune gêne, à rechercher des armes iraniennes afin que les médias puissent proposer une histoire plus crédible pour soutenir les efforts visant à noircir l’Iran. Un fiasco n’est un fiasco que lorsqu’on en entend parler.

Pendant ce temps, on nous dit que le Premier Ministre Irakien Nouri al-Maliki a constitué sa propre commission officielle pour enquêter sur les allégations des Etats-Unis, et pour «  trouver des informations tangibles et non des informations reposant sur des spéculations. »

Les analyses des services secrets dénigrées

Des hauts fonctionnaires ont rejeté les conclusions radicalement nouvelles du Centre National de Renseignements publiées le 3 décembre 2007, conclusions corroborées par les 16 départements de renseignements de notre gouvernement, selon lesquelles l’Iran a abandonné les applications militaires de son programme nucléaire au milieu de l’années 2003. Hélas ! Voulant jouer son rôle, le très docile chef de la CIA, Michael Hayden, nous a gratifié, le 30 avril, de son « opinion personnelle » : l’Iran met au point un armement nucléaire, quoique puisse penser le Centre National de renseignements. Pour faire bonne mesure, Hayden ajouta : « Selon moi, la politique du gouvernement iranien est de faciliter le massacre de soldats américains. Qu’on se le tienne pour dit. » Faut-il vous dire ce que je pense des Hayden et des autres généraux qui se mettent au garde à vous avec tant d’élégance à Washington ?

Je vous propose d’avoir une conversation sérieuse avec le général Anthony Zinni, l’un de vos prédécesseurs au Centre de Commandement, de 1997 à 2000. Comme vous le savez mieux que moi, ce général des marines est un officier d’une intégrité exceptionnelle. Mais, placé dans des circonstances quasi identiques à celles où vous vous trouvez maintenant, il n’a pas pu se faire entendre. Il n’est pas parvenu à interrompre le mouvement irrésistible qui a amené à la guerre en Irak. Zinni fut l’un des soldats honorés à la Convention des Anciens Combattants du 26 août 2002 durant laquelle le vice-président Dick Cheney prononça un discours incroyablement alarmiste, sans l’aval de nos services de renseignements, sur la menace nucléaire et les autres dangers que nous faisait courir Saddam Hussein. Prélude à une campagne publique de sept mois qui allait mener à la guerre contre l’Irak, ce discours servit de référence aux renseignements qu’allaient inventer– je dis bien inventer de toutes pièces – nos services d’espionnage pour convaincre le Congrès de se prononcer en faveur de la guerre. Trois ans et demi après le discours de Cheney, lors de l’émission “ Face à la Presse ”, Zinni affirma qu’il n’y avait « aucune preuve sérieuse que Saddam possédait des armes de destruction massive. » Zinni et les officiels qui partageaient son point de vue auraient pu empêcher, non pas une guerre préventive, mais une guerre d’agression, définie par le Tribunal de Nuremberg comme « le crime international suprême. »

Bien sûr, Zinni aurait dû sortir la tête du bois, s’exprimer seul puisque la plupart des officiels, tel George Tenet, alors directeur de la CIA, manquèrent de courage et d’honnêteté. Dans ses mémoires publiés en 2007, Tenet affirme que Cheney, avant de prononcer son discours de 2002, n’avait pas fait le point avec la CIA, et que George Bush lui-même avait été surpris par la teneur des propos de son vice-président. Il est difficile de croire que ce discours honteux prit Tenet complètement par surprise. Par les services du 10 Downing Street, nous savons que Tenet avait informé ses collègues britanniques que le président américain avait décidé de se lancer dans la guerre pour changer le régime politique irakien.

Iran : bis repetita

Amiral Fallon, il ne fait aucun doute que, comme moi, vous avez pris la mesure de Robert Gates, le Secrétaire d’État à la défense. Malgré l’analyse de nos 16 agences de renseignement qui établissent que l’Iran a mis un terme à son programme d’armement nucléaire, Gates affirme que l’Iran met le paquet pour acquérir ce type d’armes. Dans une interview au New York Times du 11 avril, Gates affirmait être exactement sur la même ligne que le président. Il faut que le peuple des États-Unis le sache.

Un précédent courageux

Se peut-il, Amiral Fallon, que vous soyez seul ? Se peut-il que vous soyez l’unique officier supérieur à démissionner par principe ? Heureusement, d’autres officiers supérieurs, en activité ou à la retraite, ont pris le risque d’informer les Américains sur la volonté obsessionnelle du président Bush de faire la guerre à l’Iran. Le général Brent Scowcroft, ancien conseiller national à la sécurité de l’ancien président Bush, homme rompu à la discrétion, se décida à accorder, en octobre 2004, une interview au Financial Times de Londres. Il critiqua très sévèrement le président, l’accusant d’avoir été « hypnotisé » par l’ancien Premier ministre d’Israël Ariel Sharon. Inutile de préciser que Scowcroft fut éjecté de la présidence du Comité Consultatif pour les opérations de renseignement à l’étranger et prié de ne jamais plus se présenter à la porte de la Maison Blanche. Il est clair que les successeurs de Sharon pensent que le président Bush s’est engagé à « s’occuper de l’Iran » avant la fin de son mandat. Le 18 mai, Bush déclara à Charm el-Cheikh, de manière tout à fait gratuite : « Permettre au principal commanditaire des terroristes d’acquérir l’arme de mort suprême serait trahir de manière impardonnable les générations futures. »

Une rhétorique qui mûrit

À moins que les Américains trouvent des armes authentiquement iraniennes en Irak, la rhétorique va se concentrer sur ce que j’appelle Le Grand Mensonge, selon lequel le président Iranien a menacé de « rayer Israël de la carte. » Dans un discours controversé de 2005, Ahmadinejad reprenait en fait ce que l’Ayatollah Khomeini avait déclaré au début des années 80 : il espérait qu’un régime qui traitait les Palestiniens de manière si injuste serait remplacé par un autre régime plus équitable. Ce qui n’était pas tout à fait la même chose. Traduit du farsi, Ahmadinejad déclara textuellement : « Le régime qui occupe Jérusalem doit disparaître des pages du temps. »

Le président Bush est complètement largué face à ce problème. C’est évident lorsqu’il improvise, lorsqu’il ne lit pas un discours. Le 17 octobre 2007, toujours aussi « hypnotisé », il affirmait : « Mais ça, on a un leader en Iran qui a annoncé qu’il voulait détruire Israël. Alors j’ai dit aux gens, si ça vous intéresse d’éviter la Troisième Guerre mondiale, vous devriez vous soucier de les empêcher qu’ils auraient [sic] la connaissance nécessaire pour fabriquer une arme nucléaire. Je prends la menace de l’Iran et de son armement nucléaire très au sérieux. »

Certains pensent que Bush ne croit pas vraiment ce qu’il dit. Je suis persuadé du contraire : il semble que les Israéliens l’entendent de leur bonne oreille, alors qu’avec leur mauvaise oreille ils écoutent les services de renseignements américains qu’ils dénigrent.

Il est en votre pouvoir, amiral Fallon de vous exprimer avec autorité sur ce qui risque d’arriver – aux forces américaines en Irak, par exemple – si Bush ordonne à vos successeurs de procéder à des bombardements et de lancer des missiles sur l’Iran. Si vous usez de votre influence, comme votre serment (toujours valide) de protéger et de défendre la Constitution vous l’impose, il est concevable que vous puissiez inciter d’autres personnages sérieux à s’exprimer.

Au bout du compte, si par ignorance crasse et par idéologie, notre pays, encouragé par la grande presse et par nos deux grands partis politiques sous la pression des lobbies israéliens, lançait une attaque contre l’Iran, et si les Iraniens pénétraient dans le sud de l’Irak et prenaient des milliers de nos soldats en otage, vous pourriez vous regarder dans la glace et vous dire qu’au moins vous avez essayé.

Vous n’auriez pas à vivre avec le remords de celui qui ne savait pas ce qui aurait pu se passer, dès lors que vous auriez pu surmonter votre réticence à vous exprimer.

Là-bas en Iran, il y a une grande Poupée de Goudron. Un renard rusé et un ours l’ont fabriquée. Jeannot Lapin a voulu saluer la poupée, mais comme elle n’a pas répondu, il lui a filé un grand coup de pied. Seulement, il est resté collé à la poupée de goudron. Moralité, dans une situation poisseuse, plus on essaie de s’en sortir, plus on s’emmêle les pinceaux et plus on est pris au piège.

Un “ Renard ” Fallon qui a juré de défendre la Constitution ne peut pas garder un profil bas. Pas maintenant.

Avec mes plus respectueuses salutations.

Par Ray McGovern, 19 mai 2008

Officier en retraite des services secrets et analyste à la CIA pendant 27 ans, McGovern collabore aujourd’hui Tell the Word (La Bonne Parole), publication de l’Église oecuménique du Sauveur, à Washington.

Traduction Bernard Gensane pour le Grand Soir
http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6731
________________________________________________________________________________________________________


Dirigeants incompétents,
ou psychopathes ???


ROME, 3 juin - RIA Novosti. Les personnes qui dirigent le monde manquent des compétences nécessaires, estime le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

"Le monde est gouverné par des personnes incompétentes. Elles ne respectent ni la vie, ni la propriété, ni la réputation d'autrui. Elles occupent les territoires d'autres pays afin de contrôler leurs ressources. Dominer le monde, voilà ce qui les intéresse",
a-t-il affirmé mardi lors d'une conférence de presse à Rome.

Selon le président iranien, les personnes de ce genre n'ont foi ni en la morale ni en Dieu et ne songent qu'à faire fructifier leur fortune.

M. Ahmadinejad s'est rendu à Rome pour prendre part à la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire qui se déroule au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
http://fr.rian.ru/world/20080603/109170551.html

________________________________________________________________________________________________________
hhhhh.
Résumé d'un rapport stratégique
absolument effrayant
signé par plusieurs sommités
du monde militaire.


« Vers une grande stratégie pour un monde incertain ». C'est sous ce titre que cinq anciens responsables militaires occidentaux ont rédigé un rapport de 150 pages. Ses recommandations et perspectives devaient être examinées lors du dernier sommet de l'Otan, à Bucarest.
Ce document doit être considéré avec sérieux et attention. Tout d'abord parce qu'il n'est pas rédigé par n'importe qui : le général américain John Shalikashvili, ancien commandant en chef de l'Otan en Europe, le maréchal britannique Lord Peter Inge, le général allemand Klaus Naumann, ancien président du comité militaire de l'Otan, le général néerlandais Henk van den Breemen, l'amiral français Jacques Lanxade, ancien chef d'état major de l'armée française. Autrement dit des militaires confirmés ayant exercé des responsabilités au plus haut niveau de la hiérarchie des forces armées de leur pays.
Mais ce document est passionnant, voire effrayant, en ce qu'il révèle de la vision et de la perception du monde de ces hommes.
Leurs analyses s'appuient sur quatre constats :
1- Des bouleversements sociaux gigantesques causés par le changement climatique et les transferts de populations qu'il induira;

2-Un développement du terrorisme international, du crime organisé et de la prolifération des armes de destruction massive.

3-Un affaiblissement des Etats nations et des organisations internationales comme l'ONU, l'Otan et l'Union européenne.

4-La montée des fanatismes religieux.

Afin de faire face à ces nouvelles menaces « asymétriques », ils proposent un « sursaut stratégique » qui envisage l'utilisation préventive de l'arme nucléaire « en premier », même s'il est dit qu'elle doit être un « instrument ultime ».

Face aux nouveaux risques,
la réponse des militaires:
la bombe atomique !

Une pareille annonce, à un tel niveau est un évènement majeur. Pourquoi ? Parce qu'il veut affirmer la fin de la doctrine classique de la dissuasion nucléaire, même si la France y reste officiellement attachée (avec la notion d'ultime avertissement), ainsi que la Russie qui vient de la réaffirmer par une déclaration du chef d'état major général des forces armées russes, le général Iouri Balouïevski. Mais la Russie n'a pas été associée à cette réflexion (elle n'est pas membre de l'Otan, tandis que la France met tout en œuvre pour rejoindre le commandement intégré de l'Alliance)
L'arme nucléaire, de fait, n'est plus une arme à part. Elle est simplement la dernière d'une gamme d'armement allant de la baïonnette à la bombe atomique. Elle quitte ainsi son statut d'arme essentiellement politique. Il s'agit là d'une révolution copernicienne, rendue nécessaire selon les auteurs par la multiplication des nouvelles menaces. Menaces qui seraient d'un niveau de dangerosité supérieur à ce que furent les menaces de la guerre froide. Mais quel est donc, selon ces militaires, le nouveau bloc soviétique surarmé qui nous tient en joue et nous maintient dans la terreur ? Le Terrorisme international, la dissémination et la prolifération nucléaire, le fondamentalisme religieux.
Une OPA des USA sur l'Europe
Ce texte contient surtout un véritable projet d'organisation politique qui s'articule parfaitement avec l'idéologie dominante et les projets actuellement à l'œuvre pour nous imposer ce modèle et son fonctionnement politique.
L'Occident serait assiégé et affaibli de l'intérieur et de l'extérieur. De l'intérieur, par la disparition de la volonté de défendre ses valeurs et le règne du relativisme, par le manque de volonté politique de la part de certains pays européens (notamment l'Allemagne, encore gênée par son histoire du siècle dernier) de s'investir plus avant dans le fonctionnement de l'Otan, qui manquerait de relais et de volonté politiques. A ce titre l'Union Européenne doit cesser de jouer les empêcheurs de tourner en rond et accélérer son rapprochement avec l'Otan, pour en devenir en fait le bras politique qui manque si cruellement à l'Alliance Atlantique.
On voit bien le dessin qui se profile à plus ou moins long terme, d'une « fusion » institutionnelle de l'Union Européenne et de l'Otan. Les avantages politiques seraient énormes pour les tenants de cette vision du monde et de l'ordre dominant : une organisation politique multilatérale dotée d'une personnalité juridique et morale (par le Traité de Lisbonne) et d'une organisation militaire. Les choses peuvent aussi se lire en sens inverse : une organisation militaire sous domination des États-Unis organiquement reliée à un pouvoir politique européen, à la merci des volontés et intérêts américains. Nous serions là clairement face à un pouvoir politique complètement exempt d'une légitimité fondée sur la souveraineté des peuples. Ce qu'illustre parfaitement ce qui est prévu en termes de modalités pratiques de ce « directoire », composé des États Unis, de l'Union européenne et de l'Otan qui composeraient un « directoire » occidental
.
Des propositions inquiétantes
Le rapport propose en effet deux règles de fonctionnement, pour plus d'efficacité, qui viendraient officialiser des pratiques en réalité déjà en cours :
1-La fin du vote majoritaire, et donc de la recherche permanente du consensus, ce qui entrainerait la fin du droit de véto. On remarquera ici encore que le même mécanisme sera mis en œuvre au sein des Institutions européennes avec le Traité de Lisbonne, qui prévoit par ailleurs que la défense des pays membres doit être compatible avec l'Otan.
2-L'usage de la force pourrait être requis sans autorisation de l'ONU « si un grand nombre de vie sont en danger », une notion très élastique (comment être sûr qu'à cette aune là, 50 citoyens d'Afghanistan valent 50 citoyens américains ?), d'ordre plutôt moral que politique et stratégique. L'Otan n'avait pas fait autre chose en Serbie en déclenchant une campagne de bombardements aériens. En reconnaissant l'indépendance du Kosovo, l'Union européenne fera un choix politique crucial, participant ainsi de manière totalement illégale au dépeçage d'un Etat aux frontières internationalement reconnues et membre de l'ONU. Par ailleurs on se souvient encore du déclenchement de la guerre en Irak par les États-Unis, sans l'aval de l'ONU, qui a fait des centaines de milliers de morts. A ce titre, pourrait-on envisager que l'Otan bombarde Washington étant donné qu'en Irak « un grand nombre de vie sont en danger » ?

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkpuEVkFFVhZQUOHgp.shtml
________________________________________________________________________________________________________


http://pagesperso-orange.fr/aline.dedieguez/mariali/picrochole/mains/main.htm
La politique cynique de l' Empire
Fidel Castro

Il ne serait pas honnête de ma part de faire silence après le discours qu’Obama a prononcé, le 23 mai dans l’après-midi, devant la Fondation nationale cubano-américaine créée par Ronald Reagan. Je l’ai écouté, comme je l’ai fait pour ceux de McCain et de Bush. Je n’ai aucun ressentiment envers lui dans la mesure où il n’est pas responsable des crimes que son pays a commis contre Cuba et contre l’humanité. Si je le défendais, je rendrais un énorme service à ses adversaires. Je ne crains donc pas de le critiquer et d’exprimer en toute franchise mes points de vue sur son discours.

Qu’a-t-il affirmé devant les annexionnistes ?

« Durant toute ma vie, l’injustice a régné à Cuba. Durant toute ma vie, le peuple cubain n’a jamais connu la vraie liberté. Deux générations durant, le peuple cubain n’a jamais connu la démocratie. ...en cinquante ans, nous n’avons jamais vu d’élections libres et honnêtes à Cuba... nous ne supporterons pas cette injustice ; nous chercherons ensemble la liberté de Cuba... Voilà la parole que je vous donne ; voilà l’engagement que je prends devant vous... Il est temps que l’argent des Cubano-Américains rende leurs familles moins dépendantes du régime castriste. Je maintiendrai l’embargo. »

La teneur du discours de ce fort candidat à la présidence des Etats-Unis m’exempte d’avoir à expliquer les motifs de ces Réflexions.

José Hernández, l’un des dirigeants de la Fondation nationale cubano-américaine auquel Obama tresse des couronnes dans son discours, était le propriétaire du fusil automatique calibre 50 à lunette et à viseur infrarouge que la police a saisi par pur hasard, ainsi que d’autres armes tout aussi meurtrières, quand des membres de cette FNCA les transportaient dans une vedette à l’île Margarita (Etat de Nueva Esparta, au Venezuela) où ils pensaient assassiner l’auteur de ces lignes à l’occasion d’une réunion internationale.

Le groupe de José Hernandez souhaitait renouer le pacte passé avec Clinton que le clan Más Canosa [président de la FNCA pendant de nombreuses années] avait trahi en offrant à Bush par la fraude électorale, la victoire présidentielle en 2000, parce que ce dernier avait promis de m’assassiner, une perspective que tous ces gens-là avaient accepté avec joie. Ce sont là des magouilles politiques propres au système décadent et contradictoire des Etats-Unis.

Je peux traduire le discours du candidat Obama par la formule suivante : plus de faim pour notre pays ; liberté aux envois de fonds familiaux à titre d’aumônes ; liberté aux visites à Cuba à titre de publicité pour l’hyperconsommation et le mode de vie intenable qui le sous-tend.

Comment Obama va-t-il se colleter avec le problème gravissime de la crise alimentaire ? Les grains, il faut les distribuer entre les êtres humains et les animaux domestiques, mais aussi les poissons qui, d’année en année, sont toujours plus petits et toujours moins abondants dans les mers surexploitées par les grands chalutiers pêchant à la traîne, une méthode qu’aucun organisme international n’a été capable de freiner. Il n’est pas facile de produire de la viande à partir du gaz et du pétrole. Obama surestime les possibilités de la technique dans la lutte contre les changements climatiques, quoiqu’il soit plus conscient que Bush des risques encourus et du peu de temps disponible. Il pourrait consulter Gore, qui est lui aussi démocrate et qui a renoncé à être candidat, et qui sait bien, lui, à quel rythme les changements climatiques s’accélèrent. Son proche rival politique, bien que non aspirant, Bill Clinton, expert en lois extraterritoriales telles que la Helms-Burton et la Torricelli, peut le conseiller, lui, sur un thème comme le blocus qu’il avait promis de lever et qu’il n’a jamais fait.

Qu’a dit dans son discours de Miami celui qui est incontestablement, des points de vue social et humain, le candidat à la candidature présidentielle étasunienne aux idées les plus avancées ?

« Pendant deux cents ans, les Etats-Unis ont affirmé sans ambages qu’ils ne permettraient pas une intervention étrangère sur le continent. Or, nous sommes témoins d’une grave intervention : la faim, les maladies, le désespoir. D’Haïti au Pérou, nous pouvons faire mieux les choses et nous devons le faire : nous ne saurions accepter la mondialisation des ventres creux. »

Magnifique définition de la mondialisation impérialiste que ces « ventres creux » ! Soyons-en reconnaissants. Mais, voilà deux cents ans, Bolívar luttait pour l’unité de l’Amérique latine, et voilà plus de cent ans, Martí donnait sa vie pour combattre l’annexion de Cuba par les Etats-Unis. Quelle différence y a-t-il entre ce que proclamait Monroe et ce que, deux siècles plus tard, Obama proclame et revendique dans son discours ?

Il a dit presque à la fin :

« Je réinstallerai un Envoyé spécial pour les Amériques dans ma Maison-Blanche [comme l’avait Bill Clinton]... Nous étendrons le Peace Corps et demanderons à davantage de jeunes Etasuniens d’aller à l’étranger pour renforcer la confiance et les liens entre nos peuples... Nous pouvons forger notre avenir, au lieu d’être forgés par lui. »

Belle formule, à nouveau, parce que c’est reconnaître par là l’idée, ou la crainte, que l’Histoire fait les personnages, et non à rebours.

Les Etats-Unis d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec les Treize Colonies qui formulèrent la Déclaration de Philadelphie quand elles se soulevèrent contre le colonialisme anglais. Ils constituent à présent un Empire gigantesque dont les fondateurs ne pouvaient avoir la moindre idée. Rien n’a changé toutefois pour les autochtones et les Noirs. Les premiers furent exterminés à mesure que la nation s’étendait ; les seconds continuèrent d’être vendus à l’encan sur les marchés - hommes, femmes, enfants - pendant encore presque un siècle, malgré la fameuse petite phrase : « Tous les hommes naissent libres et égaux », de la Déclaration d’Indépendance. Les conditions objectives en place sur notre planète ont favorisé l’essor de ce système.

Dans son discours, Obama juge que la Révolution cubaine est antidémocratique et ne respecte pas les libertés et les droits de l’homme. Exactement l’argument que les administrations étasuniennes ont avancé, presque sans exception, pour justifier leurs crimes contre notre patrie. Le blocus est en soi génocidaire. Je ne souhaiterais pas que les petits Etasuniens continuent de s’éduquer dans cette éthique honteuse.

La révolution armée n’aurait peut-être pas été nécessaire sans l’intervention militaire des Etats-Unis [dans la guerre d’Indépendance cubaine], sans l’amendent Platt et sans le colonialisme économique que tout ceci a entraîné dans l’île.

La Révolution a été le fruit de la domination impériale. On ne saurait nous accuser de l’avoir imposée. Les vrais changements auraient pu et auraient dû démarrer aux Etats-Unis dont les ouvriers eux-mêmes lancèrent, voilà plus d’un siècle, la revendication de la journée de huit heures, fille de la productivité du travail.

La première chose que les dirigeants cubains ont apprise de Martí, c’est créer une organisation appelée à faire la Révolution et à agir en son nom. J’ai toujours disposé de facultés préétablies et, une fois la Révolution institutionnalisée, j’ai toujours été élu dans le cadre d’élections auxquelles participent - selon une coutume désormais courante chez nous - plus de 90 p. 100 des électeurs, à la différence de la participation ridicule de moins de 50 p. 100 qu’affichent bien souvent d’autres pays, dont les Etats-Unis. Aucun autre petit pays, soumis comme le nôtre à un blocus, n’aurait été capable de résister si longtemps - rien qu’à partir d’ambitions, de vanités, de duperies ou d’abus d’autorité de ses dirigeants - à un voisin aussi puissant. L’affirmer constitue une insulte à l’intelligence de notre peuple héroïque.

Je ne conteste pas la vive intelligence d’Obama, ses dons de polémiste et son esprit de travail. Il maîtrise les techniques de la communication et dépasses ses rivaux en matière de concurrence électorale. J’observe avec sympathie sa femme et ses filles qui l’accompagnent et l’encouragent tous les mardis ; c’est là sans doute un tableau humain réconfortant.
Je me vois toutefois contraint de lui poser plusieurs questions délicates, sans attendre pour autant des réponses de lui :

1. Est-il correct que le président des Etats-Unis ordonne l’assassinat de personnes dans le monde, sous quelque prétexte que ce soit ?

2. Est-il éthique que le président des Etats-Unis ordonne de torturer d’autres êtres humains ?

3. Le terrorisme d’Etat est-il vraiment un instrument que doit utiliser un pays aussi puissant que les Etats-Unis pour instaurer la paix sur la planète ?

4. Une Loi d’ajustement, appliquée pour punir un seul pays, Cuba, et le déstabiliser, même si cela coûte la vie d’enfants et de mères innocents, est-elle bonne et honorable ? Si elle est bonne, pourquoi ne donne-t-on pas le droit de séjour automatique, non seulement aux Cubains, mais aussi aux Haïtiens, aux Dominicains et autres Caribéens, et ne fait-on pas pareil à l’égard des Mexicains, des Centraméricains et des Sud-Américains qui tombent comme des mouches sur le mur érigé à la frontière mexicaine ou dans les eaux de l’Atlantique et du Pacifique ?

5. Les Etats-Unis peuvent-ils se passer des immigrants qui cultivent des légumes, des fruits, des amandes et d’autres gâteries pour les Etasuniens ? Qui balaierait les rues, qui servirait de domestique, qui réaliserait les travaux les plus rudes et les plus mal payés ?

6. Les descentes de police contre les sans-papiers, qui touchent même des enfants nés aux Etats-Unis, sont-elles justes ?

7. Le vol de cerveaux et les saignées continuelles des meilleures intelligences scientifiques et intellectuelles des pays pauvres sont-ils moraux et justifiables ?

8. Vous affirmez, comme je l’ai noté au début des mes Réflexions, que votre pays avait, voilà bien longtemps, averti les puissances européennes qu’il n’admettrait pas d’intervention de leur part dans le continent. Or, votre pays, tout en rappelant cette mise en garde, réclame le droit d’intervenir partout dans le monde, fort de ses centaines de bases militaires, de ses forces navales, aériennes et spatiales disséminées à travers la planète. Est-ce là la façon dont les Etats-Unis expriment leur respect de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme ?

9. Est-il juste d’attaquer par surprise et à titre préventif une soixantaine de sombres recoins du monde, comme les appelle Bush, quel qu’en soit le prétexte ?

10. Est-il honorable et sensé de gaspiller des billions de dollars dans le complexe militaro-industriel rien que pour fabriquer des armes qui peuvent liquider plusieurs fois la vie sur la Terre ?

Vous feriez mieux d’apprendre, avant de le juger, que notre pays, grâce aux programmes d’éducation, de santé, de sports, de culture et de science qu’il applique non seulement chez lui, mais encore dans d’autres pays pauvres du monde, et au sang qu’il a versé par solidarité avec d’autres peuples, malgré le blocus économique et financier et les agressions de votre puissant pays, constitue la preuve qu’on peut faire beaucoup avec très peu. Nous n’avons même pas permis à notre meilleure alliée, l’URSS, de tracer notre destinée.

Quand ils coopèrent avec d’autres pays, les Etats-Unis ne peuvent dépêcher que des spécialistes liés au secteur militaire, tout bonnement parce qu’ils n’ont pas les personnels capables de se sacrifier pour d’autres et d’apporter un appui significatif à un pays en difficultés, bien que nous ayons connu à Cuba d’excellent médecins étasuniens et qu’ils aient coopéré avec nous. Ils ne sont pas coupables du fait que votre société ne les éduque pas massivement dans cet esprit.

Nous n’avons jamais subordonné la coopération de notre pays à des conditions idéologiques. Nous l’avons même offerte aux Etats-Unis quand le cyclone Katrina a durement frappé la Nouvelle-Orléans. Notre brigade médicale internationaliste porte le nom glorieux d’Henry Reeve, un jeune homme né dans votre pays qui s’est battu et qui est mort pour la souveraineté de Cuba lors de notre première guerre d’Indépendance.

Notre Révolution peut convoquer des dizaines de milliers de médecins et de techniciens de la santé. Elle peut aussi convoquer massivement des enseignants et des citoyens disposés à partir vers n’importe quel recoin du monde pour remplir n’importe quel noble objectif. Non pour usurper des droits ni s’emparer de matières premières.

La bonne volonté et la bonne disposition des personnes offrent des ressources infinies qui ne se conservent pas ni ne tiennent dans les coffres-forts des banques. Et qui n’émanent pas de la politique cynique d’un Empire.

Fidel Castro Ruz
25 mai 2008
La propagande militaire : Disneyland s'installe en Irak
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9184

_________________________________________________________________________________________

 
La conférence de l'Aipac
Les rendez-vous avec l’AIPAC - American Israel Public Affairs Committee - principal lobby juif américain - sont généralement incontournables pour les politiques israéliens et américains. Depuis lundi, John McCain, Condolizza Rice et, pour la première fois, le Premier ministre israélien, Ehoud Olmert, y ont pris la parole, pour évoquer les thèmes majeurs au cœur de relations israélo-américaines.


Crée en 1951, l’AIPAC, acronyme d’American Israel Public Affairs Committee, est le lobby juif américain le plus influent des Etats-Unis , s’appuyant sur un réseau de plus de 70 organisations.



http://www.marcfievet.com/article-20181353.html

 
Obama et l' Aipac
 L'intégralité de son discours est disponible sur le site du Washington Post.
Disponible sur le site du Washington Post, c'est atterrant de bout en bout.
Mais quelques détails dépassent le «consensus» habituel américain :
"Mais tout accord avec le peuple palestinien doit préserver l'identité d'Israël en tant qu'État juif, avec des frontières sûres, reconnues et défendables

" Et Jérusalem doit demeurer la capitale d'Israël, et doit rester unifiée. Pour rappel, l'ONU refuse que Jérusalem soit la capitale d'Israël, et considère que Jérusalem Est est un territoire occupé.

Nous avons, selon Obama, la tentative de développer des armes de destruction massive par la Syrie. Mais Obama n'étant pas Bush, on est donc prié, cette fois-ci, d'y croire.
Ne pas rire, Obama évoque de grands prédécesseurs pour sa manière de gérer la «menace» que représente, selon lui, l'Iran (..) Il cite Reagan... Celui de l' Irangate ?

http://www.marcfievet.com/article-20181237.html

Israël a besoin de son mai 68 !
http://www.marcfievet.com/article-20151796.html
Les Palestiniens renoncent à construire légalement

Photo: Shabtai Gold/IRIN

Bilal Jaber devant sa maison à Beqaa. Il est à l'inquiet à l'idée que sa maison puisse être démolie, car il n'aura pas les moyens d'en construire une autre

JERUSALEM, 4 juin 2008 (IRIN) - Les Palestiniens qui vivent dans la Zone C, une région de Cisjordanie placée sous autorité israélienne, construisent sans permission, ayant renoncé à obtenir des permis de construire auprès des autorités, et de ce fait, 3 000 constructions sont constamment menacées de démolition sur ce territoire, selon un rapport des Nations Unies.

« Plus de 94 pour cent des demandes de permis de construire déposées auprès des autorités israéliennes par des Palestiniens de la Zone C entre janvier 2000 et septembre 2007 ont été rejetées », d’après le rapport
(en anglais), publié par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et intitulé « Les démolitions faute de permis et les déplacements qui en résultent dans la Zone C ».

Au cours du premier trimestre de 2008, 124 constructions palestiniennes, construites sans permis, ont été détruites par les autorités israéliennes ; sur l’ensemble de l’année 2007, environ 208 bâtiments ont été démolis. Enfin, entre 2000 et septembre 2007, quelque 1 600 structures ont été rasées, selon le rapport
.


suite à http://www.marcfievet.com/article-20181188.html

Débat Ségolène Royal - Olivier Besancenot, sur Marianne
http://sego-dom.over-blog.com/article-20169692.html


Présidence Française de l' Union Européenne
http://www.marcfievet.com/article-20181180.html 
Tout aussi miraculeux, cette façon bien spéciale dont l’exécutif français s’apprête à célébrer les quarante ans de Mai 68. En principe, l’université de la Sorbonne, haut lieu des « Événements », devrait accueillir début juillet une réunion de flics européens. En l’occurrence, la task force des chefs de police ! Dans le même registre ubuesque, la présidence française sera l’occasion — c’est ce qu’espère le gouvernement — de montrer que les technologies high tech de flicage n’ont pas que du mauvais. C’est même l’objectif de cet étonnant séminaire prévu les 23 et 24 octobre à Paris et à Charleville sur « la valorisation des nouveaux titres biométriques en Europe ». « La biométrie est une priorité de la France.



Un point de vue sur le Tiers-Mondisme
http://www.marcfievet.com/article-20181176.html