Douze ans, sept mois et onze jours de Lorris Murail

Par Karine Simon @karine59630

Le 30 juillet 2015

Synopsis :

Une cabane perdue dans les forêts du Maine. C’est là que Walden est abandonné par son père. À partir de maintenant, le garçon va devoir se débrouiller pour survivre dans les bois. Avec pour seule richesse quelques boîtes de conserve, un livre de Thoreau et une carabine. À la fin de chaque journée, Walden note son âge sur une écorce de rondin. Douze ans, sept mois et quatre jours, au moment ou commence son apprentissage pour le moins étrange…

– 302 pages –

Les premières lignes :

Dans la vie d’une homme, il y a des années clés, des années qui servent de repères pour toujours. Pour les uns, ce sera l’année du mariage, pour d’autres celle du premier enfant. Si on l’avait interrogé, Jack Stephenson aurait choisi sans hésiter l’an 1995.

Mon avis :

J’avais très envie de découvrir ce livre, et j’ai même failli l’acheter à plusieurs reprises après avoir lu de nombreux avis positifs. En fin de compte, je l’ai emprunté à la médiathèque, et c’est tout aussi bien. Je m’attendais à tellement de choses ! Du suspense, de l’aventure, de la peur, de la tension… Malheureusement, je vous le dis de suite, je n’y ai rien trouvé de tout cela ou si peu !

Jack Stephenson, le père de Walden, trouve son fils un peu trop mauviette ! Alors que lui c’est un homme, un pur et dur. Il aimerait que ce dernier s’endurcisse. Il a alors d’idée saugrenue d’abandonner son fils dans une forêt profonde du Maine. Il se rend alors avec ce dernier au lieu-dit, et le laisse dans une cabane au confort spartiate, en lui laissant peu d’informations et de vivres. Du coup, Walden ne sait absolument pas quand son père va revenir le chercher.

Le début du livre m’avait paru prometteur, l’écriture de Lorris Murail étant plaisante. Le personnage de Jack est détestable à souhait et je plaignais le pauvre Walden d’avoir un tel père. J’avais hâte d’enfin arriver au moment ou Walden se retrouverait seul, pour sentir monter son angoisse et la tension ambiante.

Malheureusement, le début a été bien trop lent, j’ai du attendre les cent dernières pages pour qu’enfin il se passe réellement un peu d’action. Je me suis vraiment ennuyée. Walden a passé énormément de temps à lire deux livres dans sa cabane, des livres ennuyeux à souhaits, autant que les pages que je tournais de mon côté, oui je sais, je suis sévère, mais ce n’est que mon ressenti sincère. Je suis vraiment désolée.

Heureusement, la fin sauve tout de même cette histoire, et elle m’a plu. Il n’en reste pas moins, que ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable.

En bref, je m’attendais à un thriller jeunesse, et je n’y ai pas retrouvé les ingrédients nécessaires, c’est une déception. Dommage.

Ce roman est disponible aux Editions PKJ depuis janvier 2015.