Significant Mother // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Créée par Richard Keith (ACME Saturday Night) et Erin Cardillo (Speak Now), Significant Mother raconte l’histoire d’un jeune garçon qui, en revenant d’un voyage, découvrir que son meilleur ami sort avec sa mère et que son père veut reconquérir sa mère. The CW tente de nous offrir ici sa recette estivale d’une petite série qui n’a pas grand chose de particulièrement original. Les histoires de cougars et ses clichés, ce n’est pas nécessairement ce dont on avait besoin mais The CW manque de ce genre de séries aussi depuis qu’elle s’est trouvée pour but de faire des séries fantastiques (car cela semble mieux fonctionner). Ce premier épisode cherche à nous raconter les prémices de ce qui est une histoire assez simplette, sans chercher à développer grand chose d’un point de vue comique ou dramatique. Mais dès le début, on comprend que Significant Mother n’est pas là pour être la meilleure série de l’année et avec des épisodes de 20 minutes, il va être difficile de faire quelque chose de particulièrement novateur. Je me demande d’ailleurs si au fond la série n’a pas raté le coche en choisissant ce format. N’aurait-elle pas été mieux avec un format plus long ? Ce qui aurait alors permis de se plonger un peu mieux dans l’histoire des personnages.
Nate est restaurateur à Portland. Lorsqu'il revient d'un voyage d'affaire, il découvre que son meilleur ami et colocataire Jimmy sort avec sa mère. Et c'est le moment que le père de Nate choisit pour vouloir reconquérir son ex-femme.
Car Significant Mother n’est pas une sitcom traditionnelle, on se rapproche ici un peu plus de ce que le câble américain peut servir en termes de comédies douce-amères. Je ne vois pas ça comme une mauvaise chose mais disons que j’aurais probablement apprécié qu’ils parviennent à nous surprendre. La famille Marlowe se compose donc de trois personnages importants : Nate (le fils à qui l’histoire terrible arrive), Lydia (la mère cougar) et Harrison (l’ex mari qui est un peu trop mou du genou pour savoir reconquérir sa femme). De plus, comment Lydia pourrait avoir envie d’être à nouveau avec Harrison quand dans son lit elle a le jeune éphèbe vigoureux qu’est Jimmy Barnes. L’affiche de la série nous l’a vendu comme ça, le torse nu que l’on aurait envie de lécher plus que de quitter. Trêve de plaisanterie, Significant Mother associe alors un casting de seconds couteaux et notamment Josh Zuckerman (connu de The CW pour avoir incarné Max dans 90210), Nathaniel Buzolic (plus connu pour avoir incarné Kol dans The Vampire Diaries et sa soeur The Originals) et Krista Allen dont je me souviens surtout du passage dans Destination Finale 4 mais qui est aussi une ancienne de la poule The CW alors qu’elle incarnait Jennifer Bell dans The L.A. Complex.
En somme, Significant Mother est une série qui a été pioché un peu de partout dans les tiroirs de The CW afin d’en dégoter quelques bons spécimens qui n’ont plus grand chose à faire dans leurs emplois du temps. Au fond, Significant Mother n’est pas totalement ratée mais disons qu’elle use et abuse de tous les clichés que l’on pourrait imaginer sur le monde des cougars avec le fils qui ne peux pas blairer l’idée (cela me rappelle quelque chose que Cougar Town a rapidement oublié car cela ne fonctionnait pas du tout) et je me demande si au fond la série ne va pas chercher à évoluer très rapidement vers quelque chose d’autre. Les prémices étaient peut-être uniquement là pour nous donner envie de regarder car les cougars, ça donne toujours envie de regarder, surtout quand à côté il y a un beau jeune homme comme Nathaniel Buzolic. Il n’y a rien de développé d’un point de vue de la relation que Jimmy entretient avec Lydia en dehors des parties de jambe en l’air qu’ils peuvent partager tous les deux. Est-ce donc un problème ? Oui. Car du coup, Significant Mother déçoit sans trop le vouloir. Malgré une base pas totalement mauvaise, Significant Mother est loin d’être la bonne surprise que j’aurais aimé voir.
Note : 4.5/10. En bref, des clichés et un manque cruellement d’intérêt pour les personnages en eux-mêmes.