Car certains processus biologiques favorisés par l’effet yo-yo sont favorables au développement du cancer : il s’agit de l’augmentation de l’accumulation des cellules T, l’inflammation du tissu adipeux, une cytotoxicité réduite des cellules T naturelles pourraient bien suggérer une augmentation du risque.
L’étude a rapproché les cycles de poids corporel et l’incidence du cancer chez plus de 132.000 hommes et femmes participant à la Cancer Prevention Study II Nutrition Cohort, destinée à explorer l’effet de la nutrition sur l’incidence du cancer et la mortalité. Ce rapprochement a été effectué pour
15 cancers spécifiques et l’ensemble des cancers, soit plus de 25.000 cas au cours des 17 années de suivi.
ØL’effet yo-yo n’a pas été associé à une augmentation quelconque
· du risque global de cancer chez les hommes ou les femmes,
· du risque d’un des 15 cancers en particulier.
L’étude, à la fois large et complète sur la question se veut donc rassurante et les auteurs concluent que la démarche de perte de poids ne doit pas être découragée par la crainte d’un risque augmenté de cancer.
Source:Am. J. Epidemiol. (2015) July 23, 2015doi: 10.1093/aje/kwv073Weight Cycling and Cancer Incidence in a Large Prospective US Cohort