Mon livre de l'été : La vérité sur l'affaire Harry Québert {avis livre}

Publié le 18 août 2015 par Fay @petitfourbi


J'ai du mal à trouver par où commencer cet article. J'ai lu ce gros pavé en quelques jours, complètement obnubilée par l'histoire et les personnages. Quand on lit un livre, on trouve toujours quelque chose à redire. Il y a bien toujours un point qui nous chafouine un peu. Et bien, pas dans celui-ci. J'ai trouvé ce livre parfait d'un bout à l'autre. Divertissant, enrichissant, intéressant, passionnant et attachant.

Synopsis 

A New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain a succès, est dans la tourmente: il est incapable d’écrire le nouveau roman qu'il doit remettre a son éditeur d'ici quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui: son ami et ancien professeur d’université, Harry Québert, l'un des écrivains les plus respectes du pays, est rattrape par son passe et se retrouve accuse d'avoir assassine, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements: l’enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre a trois questions: Qui a tue Nola Kellergan? Que s'est-il passe dans le New Hampshire a l’été 1975? Et comment écrit-on un roman a succès?
Sous ses airs de thriller a l’américaine, La Vérite sur l'Affaire Harry Québert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

Mon avis


Comme expliqué plus haut, je n'ai pas juste dévoré ce livre, je l'ai littéralement gloutonné. J'étais en vacances à l'autre bout du monde, et j'ai cherché à m'arranger pour ne pas quitter mon bungalow afin d'avancer plus rapidement dans ma lecture. Oui, c'en était pathologique. Non, ce n'est pas si grave.
Je trouve le synopsis franchement pas à la hauteur du bouquin. Il est question de tellement de choses dans ce livre...On assiste à un parallèle entre une amitié, une histoire d'amour, une enquête, et l'angoisse de la page blanche. Mais il ne faut pas oublier la critique des médias, de la société américaine et d'un système juridique/policier un brin foireux.
L'auteur nous embarque au milieu de toutes ces réflexions avec une tripotée de personnages mordants, vivants et complètement captivants. Le personnage principal est parfois puant, mais il sait être drôle et attachant.
Il va si bien nous plonger dans ses problèmes qu'il m'a été impossible de reposer le livre.

Les critiques

"C'est rare, mais quand cela arrive, rien ne peut couper court à l'excitation. Jeune ou moins jeune, lecteur difficile ou facile, femme ou homme, on lira sans discontinuité jusqu'au bout le roman français de Joel Dicker, 'La Vérité sur l'Affaire Harry Québert'. On n'en sortira qu'épuisé et ravi par le jet continu d'adrénaline littéraire que le narrateur n'a cesser d'injecter dans nos veines." Marc FUMAROLI, de l'Académie Française, Le Figaro Littéraire.


"Si vous mettez le nez dans ce gros roman, vous êtes fichus. Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu'à la six centième page. Vous serez manipulé, dérouté, sidéré, agacé, passionné par une histoire aux multiples rebondissements, fausses pistes et coup de théâtre." Bernard PIVOT, de l'Académie Goncourt, Le Journal du Dimanche.

A recommander

C'est un livre qui peut séduire à peu près tout le monde. En particulier les amoureux des livres, que ce soit des grands romans, des thrillers, des bouquins de plage... C'est un livre qui donne envie d'écrire, de lire et de ne jamais s'arrêter. Et j'espère de tout cœur que l'auteur ne s'arrêtera pas en si bon chemin, j'ai hâte de lire tout ce qui sortira de sa plume.

Ma Note

Pour moi c'est un sans faute.«««««
Je terminerai sur une citation de l'auteur :
"Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé". Joël Dicker