Immobilier locatif : bon depart pour le pinel

Publié le 28 août 2015 par Martine Denoune @mdenoune

AVEC LE REGIME PINEL, LES INVESTISSEURS SEMBLENT REDECOUVRIR LES ATTRAITS DU PLACEMENT PIERRE.

La Présidente de la Fédération des Promoteurs retrouve le sourire

L’investissement locatif dans le neuf revient de loin. Alors que la loi ALUR concoctée par Cécile Duflot décourageait les investisseurs, le sérieux lifting apporté à ce dispositif par Sylvie Pinel est plus attractif. Sur les 24. 749 ventes enregistrées par les promoteurs au 1er semestre 2015, la commercialisation aux investisseurs connaît une forte hausse (+66,2%) et représente 51% du total des transactions au détail du semestre (40% au 1er semestre 2014).

UN PLACEMENT FAMILIAL

« Profitant des faibles taux d’intérêt, le dispositif Pinel renforce l’intérêt du placement pierre. Surtout les particuliers apprécient de pouvoir donner leur bien en location à ses descendants ou ascendants » me confie Alexandra François-Cuxac, Présidente de la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers). D’ailleurs la FPI table sur environ 8.000 ventes par an, dans le cadre familial. En attendant, le volume des ventes dans une optique d’investissement retrouve un niveau comparable à celui de 2011.

Dans la pratique cette embellie concerne surtout les logements « ordinaires », comprenez les biens banalisés. En toute logique, elle devrait profiter aux logements gérés comme les résidences étudiantes pour loger un enfant ou les résidences seniors pour héberger un parent âgé. C’est loin d’être le cas, les ventes de résidences avec services (étudiants, seniors tourisme) accusant un retrait (‐4,3% au 1er semestre),

TROIS DUREES DE PLACEMENT

Avec le dispositif Pinel, il est possible d’investir sur 6, 9 ou 12 ans. En fonction de la durée de l’engagement du propriétaire bailleur, la réduction d’impôt sur le revenu se chiffre à 12%, 18% ou 21%.

En résumé Dès septembre 2014, la mise en place du dispositif Pinel a modifié la donne : s’appuyant sur un zonage actualisé durant l’été 2014, il procure donc plus de souplesse aux particuliers avec le choix de la durée conditionnant l’avantage fiscal, et possibilité de location aux ascendants/descendants. Autre bonne nouvelle : la suppression de l’encadrement des loyers (sauf à Paris et à Lille) prévu initialement par la Loi ALUR. Encore faut-il ne pas investir les yeux fermés pour éviter les mauvaises surprises.