LES ÉLECTIONS DU 4 SEPTEMBRE 2015 (17 et enfin …….fin)

Par Citoyenhmida

SUITE ET FIN !

La boucle est enfin bouclée, ou presque : les conseils municipaux des principales villes ont été constitués après l’élection des présidents.

Principale remarque : on note une vague verte du P.J.D. sur pratiquement l’ensemble des grandes villes du pays.

De Casablanca à Salé, de Tanger à Témara, de Taza à Agadir, de Fez à Tétouan, de Kénitra à Safi, de Marrakech à Rabat, le P.J.D. remporte les présidences, avec parfois des majorités plus que confortables, frôlant l’unanimité comme à Fez.

Que l’on soit pour ou contre ce parti, cette situation assez exceptionnelle nous amène à quelques conclusions :

> le P.J.D. s’impose comme force urbaine incontournable .

> ces majorités confortables annoncent des conseils stables et donc aptes à mener une politique locale claire et homogène. On ne verra plus de conseils bloqués ou em^échés de travailler.

> la rédition des comptes des élus locaux sera plus aisée : soit ils réussissent leur mission et les électeurs le verront ; soit ils la ratent et les électeurs les sanctionneront.

Ces résultats ne doivent pas nous faire oublier le Maroc profond, celui des campagnes, des petites localités, des communes rurales où le P.A.M. trouve un très large écho !

Les chiffres sont édifiants et doivent tempérer l’enthousiasme des partisans de la Lampe!

En effet, après l’élections de 1488 présidents sur les 1503, c’est à dire 99 % des postes à pourvoir, la victoire du parti du tracteur est nette et sans ambiguïté :

> P.A.M. : 350 présidences (23,52%)

> P.I. : 230 (15,46%)

> R.N.I. : 230 (15,46%)

> P.J.D. : 176 (11,83%)

> M.P. : 156 (10,48%).

Les partis qui ont enregistré moins de 10 % des présidences sont :

> U.S.F.P.: 143 (9,61%)

> P.P.S. : 80 (5,38%)

> U.C. : 62 (4,17%)

> M.D.S. : 18 (1,21%)

Les autres partis politiques et les Sans Appartenance Politique se paratge le reste des présidences :

> Autres et SAP : 43 (2,89%).

Ces résultats se retrouvent forcément pour la formation des conceils provinciaux et préfectoraux dont la majorité revient au P.A.M.

On peut aussi retenir la déroute attendue de l’U.S.F.P. qui s’est pratiquement sabordée par les déchirements internes de sa direction.

Pour finir, une note assez discordante : à Oujda, capitale de l’Oriental et longtemps fief historique du parti de la balance, le sort de la présidence du conseil municipal n’est pas encore réglé au mozent où j’écris ces ligne : la lutte entre PAM et PJD sera arbitrée par les conseillers PI minoritaires !

Bon courage donc aux nouveaux conseillers : ils auront six ans pour nous prouver que le Maroc est une vraie exception dans la zone de turbulence qu’est le monde arabe!

S’ils réussissent, bravo à eux! Sinon, leur responsabilité sera énorme et historique !
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