Et ce n’est qu’au quatrième top (« In the name of Amun ») que l’on aura droit de souffler comme le vent du désert égyptien avec une intro comme on les aime… Avant de reprendre les hostilités…
Le diptyque « What Should Not Be Unearthed » et « Rape of the Black Earth » sont reliés par la même inspiration ; si le titre éponyme ralentit le rythme pour nous engluer dans un death putrescent meuglé par Karl et son growl d’outre-tombe, le viol de la terre sombre réengage le combat des esgourdes.
« Age of Famine » sent bon son zombie death dont la paternité pourrait être assumée par Cannibal Corpse.
« Ushabti Reanimator » reprend la marque de fabrique du groupe : l’interlude à la « Astérix et Cléopâtre » version « La Momie ».
L’album se clôt sur « To Walk Forth from Flames Unscathed », qui enfonce le clou pour un album technique et brutal, sans concession. Sans être un classique (lui préférer Black Seeds of Vengeance ou In their Darkened Shrines), l’album n’a pas à rougir dans la discographie du groupe.
Et comme toujours, Karl Sanders nous livre ses secrets de fabrication et ses inspirations, grand merci à lui ! Où l’on voit la culture du bonhomme, qui casse une fois de plus l’emblématique Sex, Drug & Rock’n Roll :P