Lolita USA, Madonne sombre de films policiers, Chanteuse onirique : Lana part en Honeymoon.

Publié le 21 septembre 2015 par Pascal Iakovou @luxsure


L'actualité culturelle de la rentrée est multiple et riche. Au milieu de ce flot de nouveautés, Lana Del Rey a été largement guettée. Après le succès de Born To Die, les ballades plus rocks D'Ultraviolence, la laconique chanteuse sort un troisième opus plus jazz, qui renoue avec ses premiers succès, et explore de nouvelles couleurs : une Honeymoon entre Deep Blue, et Blue Velvet produite par Mark Ronson.

Romantique, mais aussi violente. Diva, ou strip-teaseuse vénale et tourmentée : depuis que des millions d'internautes ont appuyé sur le " play " de You tube, et visionné Vidéo Games, la chanteuse est entrée dans nos vies, comme un mystère troublant. Les médias se questionnent : marketing, chirurgie esthétique, mauvaise performance live, fausse timidité ? Qui est-elle ? Voilà : le succès à frappé; et son nom est au bout de toutes les lèvres, à tout jamais.

Chaque album devait être le dernier, mais il semble que rien ne soit jamais totalement terminé. Lana aime écrire, s'inspire des couleurs , de Nabokov, des rêves en noir et blanc de Woodkid ( qui a réalisé les clips pour Born to die , et Blue Jeans) ou de David Lynch...La musique la rappelle. Ici, c'est l'histoire du moment le plus haut dans une histoire d'amour, un moment qu'on se remémore quand on regarde en arrière : la lune de miel.

Le nom en lui-même et exquis, sucré et mystérieux. Le souffle pris pour prononcé le " H " du début demande une inspiration-une inspiration profonde.

Pop mélancolique, Lana déclenche des questionnements. Dur de décrypter cette créature, entre divas en longue robe du soir, lolita pop, madonne en grief, poupée pour vieux messieurs elle chante dans les bars de motel, vie au Château Marmont, et fend la foule comme une first lady.

Betty Boop, Lisa Marie Presley, Jackie Kennedy, Jessica Rabbit : autant d'héroines qui fonde les looks de Lana. Question mode, elle combine habilement tout ces looks avec cuirs noir ou veste de " racing ", chaussures plates et grandes boucles d'oreilles or " gangsta ". Mulberry lui consacre un sac, et elle pose pour les campagnes H&M en 2012. Une mode qu'elle agrémente elle même, solidifiant son mythe. Mixer des robes sixties, avec des bijoux gansta : innimitable. Un hasard peut-être : son album sort le même jour que celui d'une légende du rock, un pirates, un survivant, un Suggar Daddy : Keith Richards, 71 ans. Rendez-vous dans une quarantaine d'année Miss Del Rey ?