Le dernier voyage au pays que mon père s'était choisi, la Dordogne : des nouvelles de l'automne...

Publié le 22 septembre 2015 par Nathpass
Le paysage que mon père s'était choisi à la suite du désir de ma mère, qui était : d'habiter le même pays que son ancien instituteur. Maintenant c'est devenu le pays des chats et du crapaud qui ne se transformera jamais en prince charmant. Mais ça ne fait rien, mon père écrivait des sortes de poèmes plus longs mais plus rares que les haïkus,  même s'il ne les envoyait jamais. Et donc par ma mère je viens d'en recevoir un. Elle l'a retrouvé dans un livre, je ne lui ai pas demandé lequel, il l'a écrit bien avant qu'il soit malade, a-t-elle précisé, comme s'il en était besoin !



 Nous autres les gens qui sommes morts nous embarrassons les vivants de nos corps nous leur donnons "aux vivants" mauvaise conscience d'être dans leur état provisoire nous autres qui sommes dans un état définitif si bien, si bien, que nous n'en revenons jamais et eux s'inquiètent les pauvres chéris de leurs incertitudes pas du tout sûrs de détenirune vérité qui évolue sans cesse comme leurs connaissances alors que nous sans connaissance nous avons la plénitude de notre état d'absent qui peut aussi s'appeler le vide absolu dans lequel indéfiniment la vie se dissolue P.F.





le figuier et ses fruits mûrs


la féline de mon papa, avant qu'il soit malade



les yeux rouges du crapaud marron


 

notre nouvelle féline qui aurait bien aimé mon papa



le fossé de mon papa


la maison de loin avec une voiture de location