Marxisme et esthétique. Par Roger Garaudy. Deuxième partie

Par Roger Garaudy A Contre-Nuit
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Deux analogies peuvent nous guider dans larecherche du point de départ d'une esthétique  

Daumier. Les fugitifs. 1852

marxiste : la méthode élaborée par Marx dans le Capital, qui est sa « grande logique » appliquée au cas particulier de l'économie politique, et la méthode élaborée par Marx sous le nom de « matérialisme historique », et dont il a donné des exemples éclatants d'application en particulier dans le 18 - Brumaire de Louis Bonaparte.Lorsqu'il aborde l'étude d'un phénomène historique Marx souligne que ce sont les hommes qui font leur propre histoire, mais qu'ils ne la font pas arbitrairement.Le point de départ de Marx est donc celui de laphilosophie allemande et surtout de Kant, deFichte, de Hegel.Mais, à la différence de ce grand idéalisme allemandqui a eu le mérite de dégager le « momentactif » de la connaissance et, d'une manière plusgénérale, le rôle de l'acte créateur de l'hommejusqu'à considérer l'histoire entière comme unecréation continuée de l'homme par lui-même, Marxconçoit cet acte créateur d'une manière nouvelle,matérialiste. Il insiste sur l'action réciproque constanteentre l'homme et les êtres de la nature extérieureà lui et indépendante de lui, et il recherchecomment la liberté émerge de la nature au niveaudu travail humain.
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