Des efforts bien plus importants doivent être déployés pour réduire ces facteurs de risque, souligne le Rapport, qui souligne la prévalence, parmi les premières du monde, du surpoids et de l’obésité en Europe, soit entre 45 % et 67 % (figure ci-contre). Une tendance à la baisse, mais insuffisante, du tabagisme et de la consommation d’alcool en Europe est bien constatée. Cependant, en dépit de cette diminution, l’objectif de réduction de 30 %, d’ici 2015, fixé par le programme mondial de lutte contre les maladies non transmissibles est loin d’être atteint. Le Rapport souligne les améliorations significatives en santé que pourrait engendrer une réduction encore plus importante de ces grands facteurs de risque.
Travailler aussi au bien-être : Enfin, l’OMS estime, peut-être pour la première fois, le bien-être subjectif, avec ses indicateurs, si possible objectifs. Un marqueur qui dépasse la notion de longévité et de durée de vie en bonne santé. Un indicateur qui là encore marque des inégalités, avec un score moyen auto-déclaré de satisfaction par rapport à la vie, compris entre 4,2 et 7,8 dans la Région européenne, la note de 10 correspondant à la meilleure vie possible pour les personnes interrogées. Un marqueur à suivre qui devra être retravaillé à partir d’autres types de données, sociales et culturelles, que les seules données de santé ou auto-déclarées.
Si de très gros efforts restent à faire, sur l’alcool, le tabac et le maintien du poids, le Rapport de l’OMS rappelle que l’Europe reste une région où la santé et le bien-être restent » à portée » de main de chacun, à condition d’en rester les acteurs responsables.
Source: OMS Rapport sur la Santé en Europe