World of Warships, la bataille navale 2.0

Publié le 24 septembre 2015 par _nicolas @BranchezVous
Exclusif

Après avoir lancé avec succès World of Tanks, voilà que Wargaming nous gratifie d’un nouvel opus mettant en scène des machines de guerre de la Seconde Guerre mondiale, mais cette fois-ci, sur l’eau. Voici World of Warships, la bataille navale telle qu’on l’a tous rêvé (ou presque).

Il est de ces jeux que le temps ne réussira jamais à dénaturer et la bataille navale est l’un d’eux. Avec plus de 100 millions de joueurs, World of Tanks est sans aucun doute l’un des jeux multijoueurs les plus aboutis du marché. Wargaming, l’entreprise russe à l’origine du titre, a bien essayé de réitérer l’exploit avec World of Warplanes, mais le décollage fut pour le moins raté, sans mauvais jeu de mots. Loin du succès de son prédécesseur, le jeu est encore actuellement en ligne mais souffre d’un manque criant de joueurs. 

Un bateau comme un char d’assaut, ça va à droite à gauche et puis ça tire, that’s it!

Ce ne fut pas le cas de la bêta de World of Warships qui débuta un peu plus tôt cette année. Plus proche de la jouabilité de World of Tanks, puisque les déplacements des bateaux comme ceux des tanks ne se limite qu’à deux plans et non trois comme les avions, le jeu est plus accessible grâce à une courbe d’apprentissage linéaire et faible. Un bateau comme un char d’assaut, ça va à droite à gauche et puis ça tire, that’s it!

Trop facile, donc plate?

Pas du tout! Et c’est là où Wargaming fait très fort. Malgré l’absence malheureuse de sous-marins (le moteur du jeu ne supporterait pas l’existence des profondeurs marins selon les concepteurs), le titre offre une variété de jouabilités appréciables grâce à différents types de navires. Vous pourrez effectivement prendre la barre de destroyers, de croiseurs, de cuirassés et enfin de porte-avions. 

Chacun de ces bâtiments possède ses forces et ses faiblesses. Tandis que les destroyers disposent d’un large nombre de lanceurs de torpilles, d’une vitesse élevée et d’une grande maniabilité, les cuirassés eux, sont équipés de canons titanesques d’une portée de tir hallucinante et d’un blindage épais.

À chaque type de joueurs son type de bateau. Même les amateurs d’avions pourront trouver leur compte aux commandes de porte-avions lançant chasseurs, torpilleurs et bombardiers en piqué. Des commandants que vous pourrez faire progresser aideront aussi grandement le raffinement de vos tactiques de combat.

Je veux plus de bateaux!

Comme à son habitude, Wargaming distille son contenu parcimonieusement, non seulement pour cultiver la rétention des joueurs, mais aussi parce qu’en bon free-to-play, il est toujours judicieux d’en vendre une partie. En effet, World of Warships est, à l’image de ces deux cousins, un jeu totalement gratuit.

Vous pourrez vous amuser des heures durant sans dépenser la moindre cenne et sans ressentir un débalancement volontaire du jeu poussant à la consommation. De plus en plus de concepteurs de jeux AAA ont d’ailleurs saisi le message et offrent désormais plus de contenus gratuits autrefois payants.

Vous pourrez vous amuser des heures sans dépenser la moindre cenne et sans ressentir un débalancement volontaire du jeu poussant à la consommation.

Pour l’instant le jeu n’offre que les navires de quatre nations, dont deux exclusivement réservées aux navires premium. Le principal avantage de ces monstres de métal est d’offrir un accès plus rapide aux tiers les plus élevés contre des écus sonnants et trébuchants. Ces bateaux plutôt coûteux (jusqu’à 90$ pour certains) ne sont pas forcément plus puissants que les navires standard. Ils permettent en revanche d’accumuler plus d’expérience et de crédits dans le jeu, sans pour autant débalancer les combats par leur simple présence. Le temps de jeu contre de l’argent, le meilleur moyen de ne pas s’attirer les foudres des joueurs tout en connaissant un succès financier.

C’est tu beau? C’est tu le fun?

La réponse est officiellement oui aux deux questions, à moins que vous ne disposiez d’un PC du siècle dernier. Chaque navire est fidèlement rendu, les effets d’explosions, de feu et l’eau sont criants de vérité et la jouissance de voir ses ennemis sombrer est à la hauteur de l’immersion (désolé, là, je n’ai pas pu résister).

Grâce à une évolution progressive des navires, le joueur débutant ne sera pas mis à mal avec une pluie d’informations à retenir et à assimiler. De plus, le jeu offre la possibilité de jouer aussi contre des intelligences artificielles afin de se faire la main. Vous gagnerez certes moins de points d’expérience, mais votre égo lui, sera sauf.

Digne de sa réputation, Wargaming promet déjà de nouvelles armes à son arsenal avec des destroyers et des croiseurs russes et allemands. Il ne reste plus qu’à maîtriser les premiers engins offerts avant de fondre sur ses nouveaux jouets dont la sortie est prévue courant octobre. Il en ira de même pour le reste du jeu, puisque à l’image de World of Tanks, on peut s’attendre à de nouvelles cartes, différents style de météo, de nouveaux modes de jeu et de nombreuses évolutions des moteurs physiques et 3D.

Enfin pour finir, le jeu n’est malheureusement disponible que sur PC, mais son prédécesseur a fini par être porté sur Xbox 360 et Xbox One et le sera très prochainement sur PlayStation 4. Joueurs consoles, un peu de patience sera donc requise.