La BAD débloque 10 millions $ pour le secteur privé aux Seychelles

Publié le 28 septembre 2015 par Enjeux.info @enjeuxinfo

Par Thomas Haeflin - 28/09/2015 | 1:02

La Banque africaine de développement (BAD) vient d'accorder aux Seychelles un prêt de 10 millions de dollars américains destiné au financement des projets du secteur privé du pays.

Ces fonds consistent à soutenir une série de " réformes ambitieuses " pour faire face aux contraintes qui entravent le développement du secteur privé dans l'île de l'Océan Indien.

Selon un communiqué de la BAD, les Petites et Moyennes Entreprises (PME), devraient être les principales bénéficiaires des diverses initiatives qui seront mises en œuvre.

Le système électronique d'enregistrement foncier, la modernisation des lois afférentes à la concurrence, l'amélioration de l'accès aux services financier et le soutien pour les jeunes pousses, sont des initiatives inscrites sous ce prêt.

" Ces réformes auront non seulement un impact positif direct sur l'environnement de l'entreprise, mais ils vont aussi améliorer la qualité et l'efficacité des dépenses publiques, maximisant ainsi les rendements de l'investissement public dans les infrastructures économiques et les services publics qui sont essentiels à la compétitivité économique et l'inclusion ", lit-on dans le communiqué.

Les Seychelles, archipel de 93 000 habitants, misent beaucoup sur les petites et moyennes entreprises pour relancer son économie et créer de la richesse.

L'économie des Seychelles est actuellement sous un plan de réforme macroéconomique assistée par le FMI, visant à faire baisser la dette publique à 50% du PIB d'ici 2017.

Ce programme se heurte cependant à des problèmes de financement des PME qui ont du mal à trouver des fonds à des taux abordables pour financer leur développement.

Le "prêt d'appui budgétaire ", octroyé par la BAD au titre de l'année fiscale 2015, soutiendra la deuxième phase du Programme de compétitivité inclusive du développement du secteur privé par le gouvernement des Seychelles.

Lors de la première phase approuvée en 2013, le programme avait permis au pays de bénéficier d'un prêt de 20 millions de dollars, pour soutenir entre autre le lancement d'un plan de financement consacré aux micros, petites et moyennes entreprises (MPME).