Nous avons attendu et attendu, en avons manqués quelques-uns mais n'avons rien vu de bien spectaculaire ; notre guide César nous a alors emmené sur un des raccourcis qu'il connaissait, bien loin de la foule de badauds, et c'est là que nous avons pu commencer à admirer et observer ces oiseaux emblématiques. Grands, impressionnants et planant sans effort apparent, ces majestueux charognards faisaient leur travail de nettoyage !
Toute la journée, nous avons roulé entre 4 et 4500 mètres d'altitude et cette dose continue de parcours en haute montagne n'a pas contribué à aider l’état de santé des membres de notre groupe. Cette nuit-là, nous étions tous logés dans un hôtel assez prétentieux, le José Antonio, situé à la périphérie de la ville de Puno et mon épouse et moi étions tellement malades que nous avons même pris de l'oxygène en espérant que cela nous aiderai un peu, mais ce ne fut pas le cas.
De toute évidence, je me sentais toujours aussi mal et une fois de plus, je ne pouvais pas fermer l’œil de la nuit, aidé en cela par quelques chiens qui ont aboyé toute la nuit, juste sous nos fenêtres qui donnait justement sur ce magnifique lac de Titicaca. Cette fois, j'en avais vraiment marre et je m’étais mis à penser sérieusement à rentrer à la maison le lendemain …