Kirghizstan – 4 – : Issyk-Koul-gorges de Grigorievka-Karakol

Publié le 05 octobre 2015 par Lesbottieres

Les dimensions du lac Issyk-Koul sont impressionnantes : près de 180 km de long, 70 km de large, profondeur maximale 660 m. Bien que situé à 1600 m d’altitude, son étendue et sa légère salinité font qu’il ne gèle jamais, son nom en kirghiz signifie d’ailleurs “lac chaud”.

A partir des années 1950, il devint un lieu de villégiature réputé et de nombreux sanatoriums s’y créent. Aujourd’hui ses rives attirent toujours de nombreux touristes et alpinistes.

7h du matin, le soleil se lève à peine, la plage est déserte, idéal pour y faire un petit tour. Seul le clapotis de l’eau sur la berge trouble le silence.

Au fond, les sommets enneigés du massif du Terskeï-Alataou

 

 

 

Mais on n’est pas là pour faire bronzette

Direction les gorges de Grigorievka dans un premier temps en voiture, puis à pied.

Le cadre est grandiose

 

 

On y croise quelques “cowboys” et leurs troupeaux

 

mais incontestablement, l’animal symbole et omniprésent dans le pays c’est le cheval. Partout dans les prairies ou les montagnes, nous allons croiser des hardes de chevaux.

Au Kirghizistan, tout le monde monte à cheval et les enfants depuis le plus jeune âge.

 

Hardes en fait n’est pas le bon terme, il faudrait dire plutôt troupeaux puisque ces chevaux ne sont pas sauvages mais bien domestiques. Pendant toute la belle saison, ils occupent les pâturages immenses en totale liberté, ne regagnant les vallées qu’en début d’hiver (ce qui ne saurait tarder).

Spectacle magique !

La randonnée est des plus agréable, on prend le temps d’admirer la flore et même de chercher quelques champignons pour un prochain repas.

 

Rencontre et discussion intéressante avec une famille de bergers qui s’apprête elle aussi à regagner prochainement la vallée.

 

On poursuit jusqu’à un petit village où nous retrouvons notre mini-bus.

Possibilité de prendre un thé élaboré dans des samovars, ustensiles traditionnels dans cette région.

 

Arrivée à Karakol (65 000 habitants) à l’extrémité Est du lac.

On s’arrête au musée et jardin consacrés à Nikolaï Prjevalski, explorateur russe décédé de typhus en 1888 dans cette ville sans avoir jamais pu réaliser son rêve d’atteindre Lhassa et d’y rencontrer le Dalaï-Lama.

  

Demain, nous visiterons Karakol et ses environs, mais pour l’instant on passe à table ; au dîner de ce soir un plat très populaire au Kirghizstan, le plov.