L’hebdo athlétique

Publié le 06 octobre 2015 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! La Coupe du Monde se poursuit et le verdict des phases de poule est proche.

Le pays hôte est sorti! Dans la Poule A, l’Angleterre, qui jouait sa survie dans la compétition s’est inclinée après une lourde défaite face à l’Australie (33-13). Après une première période largement dominée par les Wallabies (17-3 à la pause), les Anglais se sont revigorés et sont revenus dans le match mais n’ont pu renverser la vapeur, notamment suite à l’expulsion de Farrel. Ils quittent donc la compétition tête basse, eux qui avaient pour ambition d’atteindre la finale. Dans l’autre rencontre, le Pays de Galle confirme après sa victoire face à l’Angleterre. Ils ont disposé de vaillants Fidjiens, qui ont essayé de revenir à marque jusqu’au bout (23-13). Même sans bonus offensif, cette victoire est une bonne nouvelle pour les Gallois qui doivent encore affronter l’Australie la semaine prochaine. Bien que dominés athlétiquement, ce qui était flagrant sur les mêlées, les Rouges ont pu compter sur leur homme fort du moment, le demi de mêlée Davies - qui a inscrit deux essais - pour remporter ce match ouvert et spectaculaire.

Le Japon est de retour! Dans la Poule B, le Japon s’est imposé face aux îles Samoa (26-5) et reste en course pour la qualification en quart de finale. Les Japonais ont opposé toute leur intelligence à la force des Samoans, ce qui a payé. En effet malgré un déficit physique certain, ils ont utilisé une tactique malicieuse, faite de possession et de courses pour pousser leurs adversaires à la faute. Ainsi les Nippons ont dominé le match de bout en bout, provoquant trois expulsions et inscrivant deux essais, confirmant qu’ils sont bien la grande surprise de cette coupe du monde. Dans l’autre match, l’Afrique du Sud a disposé de l’Écosse sans difficulté (34-16). Les Springboks ont dominé ce match de bout en bout, n’encaissant un essai que sur contre.

En ce qui concerne la Poule C, la hiérarchie finale devient de plus en plus claire. La Nouvelle-Zélande s’est imposée largement, comme à son habitude, contre la Géorgie (43-10). Vaillants défensivement malgré les sept essais concédés les Géorgiens emmenés par Mamuka Gorgodze - désigné homme du match à l’issu de la rencontre - ont causé pas mal de problème aux All Blacks, principalement en première mi-temps où les joueurs de Steve Hansen se sont montrés maladroits. Ces derniers sont ensuite montés en puissance face à des adversaires épuisés et acculés durant la fin de la rencontre. Dans l’autre match, les Tonga ont dominé la Namibie 35 à 21. Le scénario du match s’est dessiné dans une première mi-temps décousue, au cours de laquelle les Tongiens ont inscris trois essais, profitant de la faiblesse défensive et du déficit physique des Namibiens (22-7 à la pause). La deuxième période fut bien plus équilibrée et à permis à la Namibie de revenir, concédant tout de même le bonus offensif. Le match Argentine-Tonga, était donc décisif pour la qualification. Ce sont les Pumas qui ont pris une option en s’imposant 45-16. Le match a été équilibré en première mi-temps, mais les Argentins ont accéléré en fin de match afin de s’imposer. Les Tongiens ont pourtant fait jeu égal avec leurs adversaires mais ont été en difficulté à la finition et dans le jeu au pied, malgré de beaux mouvements collectifs.

Enfin dans la Poule D, l’équipe de France a signé un match référence. Les tricolores, emmenés par un fantastique Frédéric Michalak se sont imposés 41-18 face au Canada. Après une première demie-heure de grande qualité, les Français menaient 17-0. Cependant un relâchement coupable a permis aux Canadiens de revenir dans le match et de rentrer aux vestiaires avec un écart moindre (24-12). En seconde période, les Bleus ont peu à peu retrouvé leur niveau afin d’obtenir le bonus offensif. Dans l’autre match du groupe, une petite Irlande est venue à bout de l’Italie (16-9). Face à des Italiens très bien organisés défensivement, les Irlandais ont eu toutes les peines à contourner le bloc et n’ont inscrit qu’un essai. Les Italiens ont joué crânement leur chance mais manquent encore de leaders offensifs capables de porter l’équipe et de gagner ce type de match. Le match entre la France et l’Irlande déterminera qui sortira premier du groupe.

C’était le retour des coupes d’Europe cette semaine. Les clubs français, après des débuts prometteurs, retombent dans leurs travers et ont présenté un faible bilan.

En Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain permet de sauver l’honneur (victoire 3-0 contre le Chakhtior Donetsk avant d’affronter le Real Madrid, vainqueur 2-0 de Malmö) et semble parti pour se qualifier aisément. Cependant, Lyon est toujours aussi mal en point. Malgré un bon match traduit par deux tirs sur les montants, les Rhodaniens ont subi la loi de Valence (0-1) et se trouvent en bien mauvaise posture dans leur groupe. Dans le même temps, le Zenith Saint-Petersburg a dominé la Gantoise (2-1) et s’affirme comme prétendant à la première place du groupe H.
Parmi les favoris, tout va bien. Le tenant du titre, le FC Barcelone a souffert mais s’est tout de même imposé (2-1) face au Bayer Leverkusen, le Bayern Munich a écrasé le Dynamo Zagreb 5-0 tandis que le finaliste sortant, la Juventus de Turin a battu le Fc Séville (2-0).
Au rayon des surprises, on retient les défaites de l’AS Roma face aux Biélorusses du Bate Borisov (3-2), de Chelsea sur la pelouse du FC Porto (2-1), d’Arsenal sur celle des Grecs de l’Olympiakos (3-2) et de l’Atletico Madrid face à Benfica (2-1).
Enfin, on peut noter le réveil des clubs de Manchester, puisque City s’est imposé dans les dernières secondes de la partie aux dépens du Borussia M’Gladbach (2-1) alors que United a dominé Wolsburg (2-1).

En Europa League, le bilan des clubs français est famélique. Aucune victoire en quatre matchs mais deux défaites. Ce bilan est rageant, d’autant qu’avec de la précision et du sang-froid, le résultat aurait été bien plus positif. Tout d’abord, l'AS Monaco a fait match nul face aux Londoniens de Tottenham (1-1) dans un match équilibré. Bordeaux a touché deux fois les montants mais n’a pas su trouver la faille et doit se contenter d’un nul (0-0) face au Rubin Kazan. Les deux défaites françaises sont les plus rageantes. Saint-Étienne, en infériorité numérique durant la majeur partie du match a subi la loi de la Lazio de Rome (3-2) tandis que Marseille, incapable de marquer le moindre but malgré de nombreuses occasions, s’est pris les pieds dans le tapis face au Slovan Liberec (défaite 0-1).

Le weekend, les championnats nationaux étaient de retour, voici ce qu’il ne fallait pas manquer.

Angleterre
Week-end plein de matchs chocs en Premier League. Le plus important a vu s’opposer Arsenal et Manchester United. Ce sont les Londoniens qui se sont imposés (3-0) bien aidés par leur ailier Chilien Sanchez. Dans le Derby de la Mersey, Everton et Liverpool se sont quittés sur un score nul (1-1) qui n’arrange aucune équipe et a couté son poste à l’entraineur des Reds Brendan Rodgers, victime des mauvais résultats de son équipe. Sinon, Chelsea est toujours aussi mal en point, les champions en titre ont encore perdu (3-1 face à Southampton) et ne pointent qu’à la 16e place du classement. En ce qui concerne le leader, Manchester City, tout va bien. Les Citizens se sont imposés 6-1 face à la lanterne rouge Newcastle, profitant du quintuplé de leur attaquant Argentin Sergio Aguero et gardent deux points d’avance sur leurs poursuivants, Arsenal et Manchester United.

Allemagne
Choc au sommet entre les deux leaders du classement et deux derniers vainqueurs de la Bundesliga le Bayern Munich et le Borussia Dortmund. Le choc a largement tourné à l’avantage des Munichois qui se sont imposés 5-1 et confortent leur place de leader. Dortmund reste deuxième grâce à la défaite de son principal concurrent. En effet Schalke 04 a chuté lourdement à domicile contre Cologne (3-0). Du coup, le Herta Berlin, grâce à sa victoire 3-0 contre Hambourg se rapproche du peloton de tête. A noter, le difficile début de Wolsburg, deuxième la saison dernière et qui se retrouve à une triste 9e place. Les verts ont perdu face au Borussia M’Gladbach (2-0), qui eux ne cessent de remonter au classement depuis leur changement de coach.

Espagne
Le Barça encore battu! Le champion sortant s’est encore incliné ce weekend face au FC Sevilla. C’est déjà la deuxième défaite de Barcelone cette saison en championnat, qui apparait en difficulté au point de ne plus être sur le podium de la Liga. Les Catalans sont devancés par Villareal, leader, qui a perdu sur le terrain de Levante (1-0), le Real Madrid, tenu en échec par l’Atletico dans le derby de Madrid (1-1) et le Celta Vigo qui n’a pas réussi à trouver la faille face à Levante (0-0). A noter la nouvelle défait de Valence face à Bilbao (3-1) qui reste en grande difficulté en championnat.

Italie
La Fiorentina est de retour! Les Florentins qui n’avaient pas été leader depuis 1999 confirment leur place de leader de la Serie A. Sereins, les Mauves se sont imposés 3-0 face à l’Atalanta Bergame. Son principal concurrent en ce début de saison, l’Inter Milan a encore laissé filer des points en concédant le match nul face à la Sampdoria de Gênes (1-1). Par ailleurs les clubs de Rome se reprennent puisque la Lazio et l’AS Roma se sont tous les deux imposés et confortent leur place dans le haut du classement. Le champion en titre, la Juventus a enfin gagné (3-1 face à Bologne) et remonte à la 12e place. Enfin le choc du week-end opposait le Milan AC à Naples. Ce sont les Napolitains qui se sont imposés, en humiliant leurs concurrents 0-4 dans leur stade. Ils ne cessent de remonter au classement après un début de saison poussif et sont 6e.

France
Le choc de cette semaine était le classique, PSG-OM. Le match, décousu, a vu les Parisiens s’imposer (2-1) et conforter leur place de leader, d’un championnat qui apparaît d’ores et déjà plié. A noter qu’en inscrivant un doublé, Zlatan Ibrahimovic devient le meilleur buteur de l’histoire du PSG avec 110 réalisations. Le podium est complété par Angers, surprenant promu qui n’en fini plus d'engranger des points (victoire 1-0 contre Bastia) et Caen, qui se régale après une saison difficile (victoire 1-0 contre Saint-Étienne). En ce qui concerne les favoris, Lyon s’est imposé 1-0 face à Reims après une semaine difficile et reste dans le haut de tableau, contrairement à Monaco, qui ne parvient toujours pas à gagner à domicile (1-1 contre Rennes) et reste englué dans le milieu de tableau.
Finale 100% espagnole au tournoi de Kuala Lumpur. Le match a été remporté par David Ferrer aux dépens de Feliciano Lopez. La partie fut très serrée (7-5, 7-5) entre les deux têtes de série du tournoi, Ferrer faisant la décision à chaque fin de set. Il remporte ainsi le 4e titre de sa saison, le 25e de sa carrière et conforte sa place dans le top 10 du classement ATP, il est 8e.
A Shenzhen, c’est Thomas Berdych qui a fait la loi. Le Tchèque, 5e au classement ATP a surclassé l’Espagnol Garcia Lopez en deux sets (6-3, 7-6) pour remporter son premier titre cette saison. Décalé à cause d’intempéries, ce match a finalement tenu ses promesses. Très engagés, les joueurs se sont rendu coup pour coup. L’Espagnol a eu des chances de revenir à une manche partout mais Berdych a accéléré en fin de partie pour s’imposer.
Au tournoi de Wuhan, la numéro 1 au classement ATP Serena Williams a remporté son 47e titre en carrière. Elle a profité de l’abandon de l’Espagnole Muguruza, menée 6-3, 3-0 au moment de jeter l’éponge. L’Américaine termine son année comme elle l’a commencée, par des victoires et des titres. L’Italien Nibali a remporté le tour de Lombardie. Il lui a fallu 6 heures 16 minutes et 28 secondes pour parcourir les 245 kilomètres. Grand favori, le coureur d’Astana a pris de gros risques pour s’imposer devant Daniel Moreno et le Français Thibault Pinot qui terminent respectivement à 21 et 32 secondes du vainqueur. Faisant parti d’un groupe de onze échappés, l’Italien a lancé une attaque très risquée à 17 kilomètres de l’arrivée sans qu’aucun de ses concurrents ne puisse le rattraper. C’est dans le Civiglio, l’avant dernière ascension que Nibali a accéléré, comptant jusqu’à 45 secondes d’avance sur ses adversaires. Il remporte ce titre pour la deuxième fois de sa carrière, après son sacre en 2013.