Plaidoyer contre les intellectuels

Publié le 24 octobre 2015 par Le Journal De Personne

Ce qui a été a une partie liée avec ce qui sera.
Entre le passé et le futur, il ne doit pas y avoir de fêlure, de cassure, de rupture. Contrôle continu.
Des figures de la Révolution, nous passons à la révolution des figures.
Pas de regrets à avoir, c'est le progrès des consciences.
La France l'a accompli... en passant du plus terne au plus moderne, des lumières à la lumière, pour que sa devise soit plus claire : Liberté, égalité, fraternité ou la mort... Pas besoin de renforts.
C'est le nouveau plaidoyer des intellectuels : la réaction serait révolutionnaire, la révolution serait réactionnaire... On ne peut pas aller de l'avant sans passer par derrière, sans avoir de pensée de derrière...
Les réactionnaires n'ont pas d'arrière-pensées, ils assurent tout simplement leurs arrières. Nos luttes et nos buts doivent revenir au même, nous disent les intellectuels... il va falloir réviser notre devise :
Ce ne sera plus : liberté, égalité, fraternité ou la mort mais liberté, égalité, fraternité ET la mort... car il n'y a pas de rectitude, ni d'exactitude sans le rappel de notre finitude... l'homme est un être pour la fin, disait Heidegger, le maître à penser de Finkielkraut...

sans racines, on décline !
Il n'y en a pas qu'une mais quatre racines, l'insuline pour nous autres diabétiques, quatre injections nécessaires pour la vie intellectuelle française... qui a plus que besoin de ces quatre assises, pour réussir ses quatre ascèses :

- En premier : la liberté homosexuelle... essentielle et non circonstancielle.
- En deuxième : l'égalité homme-femme... pour passer du jeu d'échecs au jeu de dames
- En troisième : la fraternité avec l'État d'Israël... pour que le ciel ne soit pas surréel.
- En quatrième : la mort de l'antisémitisme... pour mettre fin à la guerre et renouer avec la paix.

Quatre réactions chimiques pour une révolution alchimique... qui distingue le bien et les biens, le mal et les mots. C'est la vérité qui est réactionnaire nous dit Finky qui comme la plupart des intellectuels français reste profondément superficiel... sans ciel mais avec les pieds sur terre.
L'homosexualité ne leur fait pas peur.
La confusion des genres ne leur fait pas peur.
Le sionisme ne leur fait pas peur.
Mais l'islam bouleverse leurs petites âmes.
Et pour cause : l'islam n'a pas peur de leur peur !