Pitchfork paris 2015 | l’abécédaire

Publié le 27 octobre 2015 par Acrossthedays @AcrossTheDays

Le meilleur rendez-vous de la Toussaint pour tous les allergiques à la citrouille (ou les intolérants au gluten), c’est le Pitchfork Music Festival. L’édition parisienne, qui prend ses quartiers dans la Grande Halle de la Villette le week-end du 1er novembre, commence dès ce soir. Tous les ans, c’est la même chose : une déferlante des artistes (globalement, indie rock) les plus excitants de l’année – quand ce n’est pas de la décennie. On y a vite trouvé nos marques : maintenant c’est bien plus qu’une habitude, c’est un rendez-vous qu’on se refuse à manquer. On vous file nos meilleurs conseils pour profiter des meilleurs concerts, sous forme d’un abécédaire (on vous l’avoue d’emblée : il manque des lettres mais faites semblant de pas remarquer).

A comme After party : si les deux premiers jours du festival (les 29 et 30 octobre) la Grande Halle ferme ses portes à 1h du matin, les festivités ne s’arrêtent pas pour autant : le Trabendo propose des afters en partenariat avec RBMA (on y reviendra, rendez-vous à la lettre R) jusqu’au petit matin : des lives de Nosaj Thing ou d’Andre Bratten, des DJ sets de Rustie ou d’Omar S…

B comme Burger : la nourriture de festival par excellence, Pitchfork ne déroge pas à la règle. La seule différence (et pas des moindres), c’est qu’il sera ici servi par les Burger brothers : ça vaut le coup d’y lâcher une poignée de tokens (voir plus bas).

C comme Concert : parce qu’on est quand même là pour ça.

D comme Deerhunter : parce qu’on est quand même là pour ça. Voir Deerhunter en live, c’est célébrer le talent de l’immense Bradford Cox et s’en souvenir toute sa vie.

E comme Expo « Girls of Pitchfork Paris » : Vincent Arbelet photographie les concerts du festival depuis 2012. Juste à côté de la Grande Halle de la Villette, il y expose les photos des artistes féminines qui y sont montées sur scène : c’est gratuit, c’est au Pavillon des Canaux, c’est la meilleure des raisons d’arriver en avance.

F comme File d’attente : la crainte de toute festivalier. Pour l’éviter, rien de plus simple : arriver tôt, prévoir son achat de tokens de manière à éviter de devoir y retourner toutes les trois heures. Il y a aussi des toilettes secrètes, mais on vous dira pas où c’est.

G comme Godspeed You! Black Emperor : toute une vie ne suffirait pas pour voir Godspeed autant qu’on le voudrait. Alors à chaque fois que l’occasion se présente, il faut être au rendez-vous.

H comme Horaires : le bras gauche du festivalier. Très utile pour prévoir ses pauses burger (voir plus haut).

I comme Instagram : le bras droit du festivalier pour partager des photos souvent trop floues. Ne surtout pas oublier le hashtag #P4kParis (et surtout pas #pitchforkparis, ce hashtag étant réservé à ceux qui ne connaissent pas le festival – et vous ne voulez pas être de ceux-là).

K comme Klin d’oeil : le marché de créateurs investit une des mezzanines de la halle pendant tout le week-end. L’occasion de chiner quelques belles pièces ou de participer à des petits ateliers DIY.

L comme Lights : ce n’est pas le seul intérêt du festival, mais c’est incontestablement une des raisons pour lesquelles on l’aime autant. Les lights (aka « lumières » pour les gens normaux) sont toujours extrêmement bien travaillées : on allie donc le plaisir des oreilles au plaisir des yeux.

M comme Merchandising : évidemment, qui dit festival dit souvenirs à ramener. Il faut reconnaître qu’ici, les tote bags sont sobres et les t-shirts sont beaux : un festival dont on peut porter le merchandising sans en avoir honte, c’est assez rare pour qu’on se doive de le souligner.

O comme Opening Night : c’est ce soir, c’est dans le XIe arrondissement de Paris, c’est dans trois lieux différents et c’est bien. C’est ainsi que sera lancé le festival : par une soirée itinérante entre le Café de la Danse, le Badaboum et la Mécanique Ondulatoire, où l’on verra Empress Of (qui nous avait marqué à son premier passage par le festival en 2013) mais aussi LA Priest, Moses Sumney, Speedy Ortiz et Mild High Club.

P comme Pitchfork (on a pas été chercher très loin, c’est vrai) : le média originaire de Chicago vient d’être racheté par Condé Nast. Les couloirs (dont les murs ont des oreilles) bruissent d’une rumeur depuis quelques années : Pitchfork voudrait lancer une version française. Le projet, qu’on a un temps pensé au point mort, est semble-t-il relancé. Wait and see…

R comme Red Bull Music Academy : la Music Academy de la boisson qui donne des aiiiiles change de QG tous les ans. Cette année, c’est Paris l’heureuse élue : de fin octobre à fin novembre, des événements autours des musiques électroniques sont organisés quasiment tous les soirs, notamment les deux afterparties de Pitchfork (jeudi & vendredi), ainsi que la partie « club » du samedi, à partir de 23h.

S comme Super! : « agence d’épopées musicales », c’est ainsi que se décrivent ceux qui sont à la fois tourneurs, programmateurs, producteurs, organisateurs de plein de chouettes choses musicales. Ce sont eux qui se cachent derrière l’organisation du festival.

T comme Tokens : monnaie locale. Des petits bouts de plastique qu’on achète en avance afin de pouvoir laisser son porte-feuille tranquillement au fond de son sac. Attention, ça part vite.

V comme Villette : le QG du festival, qui se joue entre entre la Grande Halle de la Villette et le Trabendo. Le grand parc le plus agréable de tout Paris, rien que ça.

Pitchfork Music Festival Paris, ouverture ce soir dans le XIe arrondissement, festivités principales du jeudi 29 au samedi 31 octobre 2015, Grande Halle de la Villette.