Jean dufy

Publié le 08 novembre 2015 par Aelezig

Jean Dufy (né le 12 mars 1888 au Havre, Seine-Maritime, mort le 12 mai 1964 à Boussay, Indre-et-Loire) est un peintre français, qui a évolué entre cubisme et fauvisme

Il est le septième d’une famille de onze enfants ; son père est comptable dans une entreprise de métallurgie, et musicien amateur talentueux. Après son service militaire, il s'installe à Paris où il rencontre Derain, Braque, Picasso ou encore Apollinaire. Dans ses premières aquarelles, exposées à la galerie de Berthe Weill en 1914, les tonalités sourdes, bruns, bleus, rouges sombres, côtoient la technique des hachures héritée de Cézanne à travers l’œuvre de son frère aîné Raoul Dufy

La mobilisation, après cette première exposition, n’empêche pas Jean de continuer à peindre ou à dessiner sur des carnets, essentiellement des fleurs, des chevaux, les paysages qu’il découvre, comme Le Val-d'Ajol dans les Vosges, où il séjourne, malade, au retour de la guerre.

De 1916 à 1934, Jean réalisera, pour la porcelaine Théodore Haviland de Limoges des décors – nature florale et animale – qui lui vaudront, lors de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes en 1925, une médaille d’or pour le service « Châteaux de France ».

Ses œuvres, sont montrées au grand jour lors d’expositions successives à Paris et à New York.

Pour l’Exposition universelle de 1937, le directeur général de la Compagnie Parisienne de Distribution d’Électricité charge son frère Raoul d’exécuter la décoration du pavillon de l’électricité confié à l'architecte Robert Mallet-Stevens. Jean l’aidera à réaliser une vaste fresque à la gloire de l’électricité, sur une surface de six cents mètres carrés : La Fée Electricité.

Il séjourne en Limousin et en Touraine, dans les années 1939-1948, contrées qui lui inspirent des œuvres, notamment des paysages et des scènes villageoises. Les dernières années (1950-1960) sont consacrées à des voyages, principalement en Europe et en Afrique du Nord.

Peintre reconnu, régulièrement exposé à Paris et aux Etats-Unis, intégré dans les collections des plus prestigieux musées américains tels que l’Institut d'art de Chicago ou le MoMA de New York, Jean Dufy s’éteint le 12 mai 1964 à La Boissière, hameau du village de Boussay où il s'était installé en 1948. Son décès a lieu deux mois après celui de sa femme Ismérie.

D'après Wikipédia