Quelles perspectives ? Analyse - La question tchétchène.

Publié le 09 juin 2008 par R-Sistons


Interruption publications 
du 10.6.8 au 30.6.8
Reprise au I.7.8 (Congés Eva)

A bientôt pour de nouveaux articles, de nouvelles investigations, de nouvelles infos alternatives, de nouvelles alertes, de nouvelles dénonciations des projets à l'encontre des peuples, de nouveaux appels à résister !
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Mes amis, cette fois, ce n'est pas moi qui prends la plume.
Je laisse "Léon" s'exprimer. Je viens de trouver son article sur l'Aviseur International, un organe d'information indépendant. Oui, il en reste !
Je soumets donc les pensées de ce "Léon" inconnu à votre réflexion !
Vous le savez, je rejette la violence. Je suis une non-violente. 
Mais la spoliation des peuples n'a que trop duré. Les projets des décideurs mondiaux sont abjects, il n'y a pas d'autre mot, puisqu'ils prévoient des "guerres de civilisation" ou "préventives" au bénéfice de la Haute finance et des industriels de la mort, la casse de toutes les solidarités humaines, la fin des Etats souverains, la mort de nos libertés, le triomphe de la société financière, dévastatrice pour tous, etc...
C'est intolérable, et mon blog, justement, dénonce l'intolérable, pour mieux le combattre ! Et cette fois, cela va trop loin, en effet : Puisqu'on n'hésite plus à parler d'euthanasie des retraités, inutiles et coûteux ! Quelle faillite de la civilisation ! D'ailleurs, les Etats-Unis, toutes tendances confondues, viennent de voter une loi scélérate, préconisant le refus de soins dans certains cas, édifiants : Lorsqu'il s'agit, justement, des personnes les plus fragiles, par leur grand âge, leur handicap, leur condition sociale. Société "eugénique" ! Nous voici de nouveau, sans y prendre garde, dans un monde comme celui dont  rêvait Hitler, avec l'élimination des populations gênantes, hier nos frères et soeurs juifs ou tsiganes, aujourd'hui homosexuels ou Noirs(virus du sida conçu pour les éliminer), demain musulmans ou pauvres. Abject !
Alors, cet article de "Léon", je le publie bien que je ne sois pas d'accord avec son refus des explosions sociales. Je le répète, je suis non-violente. Mais la situation est tellement explosive, tellement intolérable pour nos libertés, nos protections sociales, nos vies, même, (menacées par les précarités galopantes, par d'effroyables guerres cette-fois nucléaires,  ou par les projets des labos "fous"), que nous devons réagir, sinon avec violence, du moins avec détermination et dans l'union de tous, quelles que soient nos appartenances (l'adversaire n'est pas "l'autre", mais la mafia mondiale aux commandes), et surtout dans l'union des peuples, car le combat contre l'intolérable programmé par les apprentis-sorciers de la planète, doit être... mondialisé, global. Avec Internet, et si possible des meneurs intègres, désintéressés, expérimentés, ayant une carrure impressionnante, une stature élevée, une voix et des convictions fortes, comme le Général de Gaulle en 40. En temps de crise, il faut les trouver. Ils existent. J'ai parlé dans mon précédent post de Jean-Pierre Chevènement, il y en a d'autres, demandons-leur de prendre, ensemble,  la tête de ce combat aujourd'hui existentiel. Oui, je tiens à le souligner : existentiel ! Pour la civilisation, et même pour l'espèce humaine, afin qu'elle ne soit pas réduite à une caste de privilégiés.
Donc, je vous laisse lire, et comme je suis d'origine russe par ma mère, et par conséquent sensible à la question tchétchène, et qu'au cours de mes pérégrinations sur la Toile je suis tombée sur un article concernant ce pays, ses enjeux, les origines de la guerre, je vous l'envoie aussi. Car je sais bien, au fond, comme moi, que vous vous posez des questions sur ce qui s'est réellement passé là-bas. Voici un début d'explication, à la source, tchétchène.
J'avais commencé à préparer des liens, en lisant le blog d'information de mon ami Marc Fievet, "l'Aviseur International", les voici aussi.
Et j'interromps tout jusqu'au Ier juin, en espérant m'y tenir, car hélas pour moi je suis très réactive et l'info me démange. Une info aux ordres de personne, d'aucun groupe, d'aucun parti, d'aucune "secte" comme il y en a tant aujourd'hui, en vraie journaliste ! Et courageuse, car le courage est nécessaire en temps de crise aigüe.
Bien amicalement, et bienvenue, aussi, à mes quatre nouveaux abonnés hier, je vais regarder si j'en ai d'autres aujourd'hui. 
Votre Eva

Le risque de la violence
Voter ne constitue plus un moyen normal et sanctuarisé
en démocratie de s'exprimer

par Léon
http://www.marcfievet.com/article-20288857.html

Disons-le d’emblée, il y a des raisons de craindre pour la France des explosions prochaines de violence sociale. Si certains irresponsables l’espèrent, nul ne peut vraiment s’en réjouir, le coût humain, économique, matériel et politique pouvant s’en avérer très lourd

1. Des provocations permanentes

Même si, depuis les municipales, cela s’est un peu calmé, le chef de l’Etat a installé un climat de provocations qui, à chaque fois, ont fait monter l’adrénaline chez les opposants, mais aussi dans les relais divers d’opinion comme la presse et qui conduisent à des invectives de plus en plus violentes, même à l’intérieur de l’Assemblée nationale.
Les soutiens du pouvoir en ont été à marquer quasiment tous les jours des « points Godwin », obligés qu’ils sont de trouver des qualificatifs extrêmes aux critiques adressées au président de la République et sa politique. Il y a donc, au niveau du verbe, quelque chose de changé, de clivant et de violent dans le climat politique français depuis la campagne électorale et le début du mandat de Nicolas Sarkozy.
On l’a dit, mais cela se confirme : ce président aime la castagne, et ne semble vraiment à l’aise que dans l’affrontement. Et l’on sent bien qu’un bon nombre de ses partisans (ceux qui lui restent…) sont comme lui, ne rêvent que d’en découdre.
Or, on ne peut que rappeler le principe assez universel suivant lequel une action appelle une réaction de niveau comparable.

2. Déception et niveau d’adhésion devenu très bas

La déception vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, mesurée à la fois par les sondages de popularité et les enquêtes sur leur « moral », est à la mesure des espoirs qu’il avait suscités. Chez ceux qui avaient voté pour lui, la colère d’avoir étés floués est peut-être plus forte encore que chez ses adversaires qui l’ont combattu dès le début. C’est de plus en plus flagrant : les critiques les plus dures qui lui sont faites proviennent désormais des milieux de droite.

3. Le creusement des inégalités et les attaques au pouvoir d’achat essentiel

La faute originelle de ce gouvernement a été le paquet fiscal qui l’a fait apparaître, avec d’autres comportements autour du « bling-bling » comme l’allié des riches. Mais d’autres mesures telles que les franchises médicales ou la traque des supposés assistés, comme l’ennemi des pauvres. Que ce soit à tort ou à raison est un autre débat. Mais alors que l’on demande à la population de travailler plus et, en réalité, de subir une politique de rigueur, l’opinion supporte de moins en moins les annonces des extravagants salaires et parachutes multicolores des grands patrons, pas plus que les robes de chez Dior de la garde des Sceaux.
Et, manque de chance, les prix des denrées alimentaires essentielles, de l’énergie, s’envolent alors que les loyers restent à des niveaux prohibitifs. Le peuple peut s’accommoder sans doute de ne plus aller au cinéma ; ne plus pouvoir s’alimenter, se chauffer, se déplacer est une autre affaire… Et il ne doit pas beaucoup apprécier qu’on le nargue en permanence avec le train de vie extravagant des élites, comme du président et de son entourage.

4. L’absence de perspective politique alternative

Tout aussi préoccupante est l’absence de débouché politique à la contestation montante dont ce pouvoir fait désormais l’objet.
En effet, ni le PS en plein désordre ni le MoDem en très difficile gestation ni un parti ultragauche anti-libéral, pour l’instant totalement hypothétique, ne sont en mesure de proposer une alternative politique possible.
On se prend à évoquer, au moins théoriquement, une solution à droite par une éviction de Sarkozy au profit d’une personnalité moins « dangereuse ». Sauf que, compte tenu du mandat de cinq ans que le président actuel vient d’obtenir, on ne voit pas comment une telle passation de pouvoirs pourrait se faire en dehors d’une crise grave de régime, que donc les partisans de cette solution s’efforceront (ou « s’efforceraient », mettons le conditionnel…) logiquement de précipiter.
De ce point de vue, la réduction à cinq ans du mandat présidentiel et la synchronisation de son élection avec celle de l’Assemblée nationale est, à l’expérience, une profonde erreur : le chef de l’Etat ne peut plus avoir un statut d’arbitre et de président de tous les Français, mais devient, au mieux, le chef de la partie qui a gagné sur l’autre et, au pire, s’il en a, comme en l’espèce, les prédispositions psychologiques nécessaires, un chef de bande dont la fonction est de mettre un territoire en coupe réglée en éliminant toute forme d’opposition.

5. Le mépris des procédures et des corps intermédiaires

Plus grave, peut-être, est la preuve que les moyens « normaux » « républicains » et légaux ne permettent pas de faire aboutir des mécontentements.
Lorsqu’un gouvernement, pour des raisons dont là encore il ne s’agit pas de débattre ici, fait adopter par des parlementaires un texte que les citoyens ont rejeté par référendum, il peut se vanter d’avoir débloqué l’Europe, mais il indique aussi que le vote majoritaire des électeurs qui ont voté « non » n’a aucune importance pour lui. L’électeur en question est donc en droit de comprendre que voter ne constitue plus un moyen normal et sanctuarisé en démocratie de s’exprimer, d’agir sur la vie politique. Les arguties selon lesquelles les électeurs ont voté pour un candidat qui avait annoncé qu’il le ferait ne tiennent pas la route une seconde, le citoyen n’ayant aucun moyen de trier au sein de son programme ce avec quoi il était totalement en accord et ce avec quoi il l’était moins ou pas.
On peut pareillement constater et peut-être s’inquiéter de ce bras d’honneur de la majorité vis-à-vis des électeurs à la suite de sa lourde défaite aux municipales, en vertu duquel, non seulement on continue comme avant, mais encore plus vite et plus fort.
On ne sait, non plus, si ce gouvernement a mesuré la portée de sa décision de passer outre les textes d’un accord intervenu après de longues négociations entre patronat et syndicats (où ces derniers avaient fait des concessions considérables), qu’il s’était pourtant formellement engagé à appliquer tel quel. Au lieu de cela, il revient sur une disposition relative aux heures supplémentaires que le Medef ne réclamait même pas, ce qui déclenche évidemment une colère unanime des syndicats qui estiment avoir été, à juste titre, victimes d’une escroquerie. Bras d’honneur, cette fois, fait à la négociation sociale...
Si l’on quitte maintenant l’exercice du pouvoir politique, on peut trouver d’autres sujets d’inquiétude dans le domaine des luttes sociales.
Quasiment aucune de celles qui ont été récemment entreprises dans le privé n’a abouti, surtout lorsque celle-ci s’est limitée à cesser le travail.
Alors comment interpréter l’attitude de cette caissière de Carrefour en larmes parce qu’au bout de15 jours de grève (et donc de perte de salaire) tout ce que les employés ont obtenu est une revalorisation de 45 centimes d’euros de leurs tickets-restaurants, alors que dans le même temps l’entreprise annonce des bénéfices records ?
Lorsqu’elles réussissent, en revanche, elles laissent perplexe : on peut ainsi s’interroger aussi sur cette grève chez Dacia où les ouvriers ont obtenu 40 % d’augmentation de salaire ! Si une entreprise peut ainsi, sans broncher l’accorder, on est en droit de se poser des questions sur la manière dont, jusque-là, elle exploitait cette main-d’œuvre…
Résumons donc ce constat que les mécontents de la politique suivie par ce pouvoir peuvent faire : voter ne sert à rien parce qu’on ne tient aucun compte du vote et qu’il n’y a personne pour qui voter ; négocier ne sert rien parce que l’on ne tient pas compte des accords conclus ; faire simplement une grève avec juste une cessation d’activité ne sert à rien  ; manifester ne sert à rien. Alors quels moyens sont efficaces ?
On ne peut qu’être inquiet d’un cocktail qui pourrait devenir détonnant. Depuis la Bande à Baader, les Brigades rouges et Action directe, une révolution technologique est intervenue qui facilite les liens entre groupes ou individus qui peuvent être très peu nombreux, mais très actifs.
On ne peut, non plus, faire abstraction de ces viviers de violence que sont les banlieues, même si, pour l’instant, elles sont beaucoup plus dans une position d’intégration souvent crapuleuse que d’opposition critique à une société qui les rejette.
6. Des signes ?

Alors on voit déjà réapparaître des pratiques, comme la séquestration de directeurs ou de patrons, qui avaient totalement disparu du paysage des luttes sociales depuis une bonne quinzaine d’années.
On a vu les ouvriers d’une usine menacer de polluer à l’acide une rivière…
Les marins-pêcheurs reprennent leurs bonnes vieilles habitudes de manifestations très violentes . [
1].
Et arrêtons-nous un instant sur
l’affaire des radars sabotés récemment par ces jeunes postiers :
Une information donnée par l’Auto-Journal, qui non seulement n’a pas été démentie, mais même implicitement confirmée par le ministère de l’Intérieur, a rapporté que les radars, pour indiquer correctement la vitesse des véhicules, devaient être disposés avec un angle très précis par rapport à l’axe de la route, ce que, visiblement, les installateurs et utilisateurs semblaient ignorer à peu près complètement.
Cela signifie, en clair, que depuis que N. Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, les a généralisés dans une grande précipitation, des centaines, peut-être des milliers d’automobilistes ont été obligés d’acquitter des amendes lourdes et de perdre des points parfois précieux sur leur permis,
pour de petits dépassements de vitesse qu’ils n’avaient probablement pas commis.

Dans un pays démocratique normal, civilisé, ce racket, cet abus de pouvoir insensé aurait dû déclencher, pour le moins, un tollé général, sinon une émeute.
Des excuses publiques, le remboursement des amendes pour les excès inférieurs à 10 ou 15 km/h et la récupération des points perdus était le moins que le citoyen était en droit d’attendre…
Or, il ne s’est rien passé...
Bizarrement la presse au bout de quelques jours s’est désintéressée de l’affaire. On a le sentiment, même qu’elle l’a étouffée. Mais, il est vrai, elle était encore très majoritairement dans sa période d’admiration béate de l’animal politique nouvellement élu.
Y a-t-il une relation de cause à effet entre cet abus de pouvoir non sanctionné et les destructions des radars ? Peut-être pas directement. Mais il est certain que l’on est d’autant plus enclin à transgresser une norme, certes contraignante et restrictive de liberté individuelle, mais indéniablement utile et destinée à épargner des morts, que celle-ci apparaît injuste, illégitime et sans aucun recours permettant de la corriger (autrement qu’en passant par la voie judiciaire, individuelle, très compliquée et coûteuse, que le ministre de l’Intérieur, aidé de sa majorité, avait bien pris soin de verrouiller pour éviter les contestations).
Il y a quelques mois MAM avait déclaré « ses craintes de voir resurgir un terrorisme d’extrême gauche ». Elle parle en tant que ministre de l’Intérieur, probablement bien informée.
Et elle connaît bien l’histoire de France.
Elle sait que ce peuple aime bien ses rois, mais les guillotine aussi, et que s’il déteste le changement il a tout de même fait cinq révolutions violentes et promené quelques têtes au bout de piques.
Ne nous y trompons pas : que les manifestations ne mobilisent plus beaucoup, que les grèves ne soient plus trop suivies n’est pas nécessairement une bonne nouvelle  : qui peut encore soutenir sérieusement que c’est la marque d’un « soutien massif aux réformes » ?
Cela peut, en revanche, vouloir dire que les opposants ont compris que les moyens normaux, démocratiques, républicains de se faire entendre sont désormais devenus inefficaces, et il n’est pas exclu qu’une partie indéterminée d’entre eux ne devienne réceptive à des actions beaucoup plus radicales.
Nous verrons bien les prochains mouvements de protestation.
Je parie qu’ils se feront un peu attendre, car franchir le pas est difficile, mais qu’ils seront durs, et sans doute beaucoup plus violents.

Et j’espère me tromper...

[1] Il faut tout de même se rappeler que c’est à la suite de précédentes manifestations des marins-pêcheurs que tout l’équipement des CRS et gendarmes mobiles avait été revu, avec ces sortes d’armures de Robocop, tellement il y avait eu de blessés très graves parmi les forces de l’ordre. Certains sont restés infirmes, à vie. Il n’y a pas eu un seul blessé sérieux chez les manifestants
http://fr.wikipedia.org

Dans le prolongement de mon post
sur la Russie...
La question tchétchène -
une région riche en pétrole !


http://le-monde-libre.skyrock.com/
Dans mes pérégrinations, je suis tombée sur ce texte qui explique le conflit Tchétchène. J'ai pensé que vous vous posiez des questions, comme moi. Alors, je vous offre cet article....
Les Tchétchènes forment un groupe musulman multiethnique composé de fermiers et de gardiens de troupeaux qui vivent dans le Nord du Caucase depuis environ un millier d'années. Ils parlent une langue distincte du Caucase qui est ni slave, ni turque, ni persane. Le romancier russe Mikhail Lermonotova écrit sur les Tchétchènes en 1832 : « leur Dieu est la liberté et leur loi la guerre »
La Tchétchènie a une superficie approximative de 17000 km2 se trouvant sur le flanc méridional de la Russie, celle-ci a une frontière commune de 80 km avec la Géorgie.
Les Tchétchènes se sont reconvertis à l'Islam au 16ème siècle. L'athéisme imposé selon la règle soviétique a mené à une renaissance islamique parmi certains tchétchènes. La Russie a attiré l'attention sur les combattants arabes et étrangers en Tchétchènie et accuse des rebelles d'être liés aux groupes radicaux Islamistes comme les Talibans et Al Qaida, bien qu'il soit difficile de mesurer leur influence dans la région.
Le Caucase Du nord principalement musulman inclut les provinces russes de Kabardino-Balkaria, Karacheyevo-Cherkessia, Ossetie Du Nord, Ingushie, Tchétchènie, et Dagestan .
Et peut être dans cet intérêt , alors que la majorité de l'ancienne Union soviétique de 48 millions de musulmans ont gagné l'indépendance avec la dissolution de L'URSS en 1991, la Fédération Russe contient toujours plus de sept millions de musulmans éthniquement et linguistiquement divers. Les deux groupes de ces "musulmans internes" les Tatars et les Tchétchènes sont importants pour la Fédération russe fondamentalement pour deux raisons principales.
La première est économique, tous les deux Tchétchènie et Tatarstan possèdent des réserves substantielles de pétrole. La deuxième raison est politique: de toutes les anciennes républiques russes et régions autonomes, seuls la Tchétchènie et le Tatarstan ont refusé de ratifier le traité de la fédération russe en 1992 qu'a établi le président Yeltsin de la Fédération Russe. Le Kremlin a immédiatement attaqué les deux groupes sécessionnistes, qui sont a l'origine de l'éruption d'une longue guerre sanglante.
Le conflit entre Tchétchènes et Russes a un siècle de désaccord. Quand la Tchétchènie méridionale voisine, la Géorgie chrétienne étaient d'accord pour une union avec Moscou en 1783, Sheikh Mansour, chef local charismatique dans le nord du Caucase a mené une "guerre sainte" en 1780. Les Tchétchènes n'ont jamais accepté les règles russes et la guerre s'est prolongée encore pendant 47 ans, pour s'achever finalement en 1864.
Joseph Staline, qui accuse les Tchétchènes d'avoir aidé les allemands durant la 2è guerre mondiale, a envoyé la nation entière en exil, tuant environ un tiers d'entre eux pendant le voyage au Kazakhstan .
Le mouvement de liberté a pris graduellement de l'élan et la Tchétchènie s'est détachée de la Russie en 1991 et le président tchétchène Dzochar Duduayev a déclaré l'indépendance et proclamé la règle individuelle en 1993. Les troupes russes ont envahi la Tchétchènie afin d'évincer Dudayev en décembre 1994, guerre qui a duré plus de treize mois et qui a fait jusqu'à 30000 victimes. En 1997 les soldats russes tuent Dudayev. Les combats se terminent en 1999, après plusieurs raids effectués par les rebelles tchétchènes dans les régions voisines et les bombardements qui ont tué quelques 300 personnes dans les immeubles des villes russes. Les leaders russes ont vivement critiqués ces bombardements sur la population Tchétchène.
L'effondrement de l'Union soviétique a eu pour conséquence des batailles sanglantes en 1994 et 1995. Sans compter les milliers de massacre de civils, la guerre a privé les villes, ruiné les infrastructure, elle a coupé les services essentiels comme l'électricité, le chauffage et l'eau dans la plupart des villes et villages, cela a poussé plus de 200.000 personnes à partir dans les camps de réfugié de l'Ingushie voisine.
En 1994 les forces russes envahissent la Tchétchènie mais elles sont forcées de se retirer après avoir subi de lourdes pertes environ 80000 morts. L'accord de cessez-le-feu finissant le conflit a laissé le statut national Tchétchène de coté jusqu'en 2001.
Moscou respecte la Tchétchènie en tant qu'élément de la Fédération Russe; la constitution de 1993 écrite par l'ancien Président Boris Yeltsin pour ne pas reconnaître le droit de sécession à tout territoire. Les montagnes qui surplombent le Caucase du Nord passent dans le Caucase du sud où la Russie joue avec l'Ouest pour garder le contrôle sur ses états de l'ancienne Union Soviétique et sur le rendement potentiel des vastes gisements du pétrole caspien.
La Russie semble tout miser sur la victoire militaire et a uniformément éliminé tout dialogue avec les Tchétchènes. Il a été dit que le chef Tchétchène Pro-Moscou Bislan Ganomirov aurait passé un certain temps en prison pour détournement et aurait été gracié par le président Yeltsine et envoyé en Tchétchènie, certainement pour diriger un gouvernement de marionnettes. La plupart des analystes croient que la Russie peut rentrer dans les villes et villages tchétchènes, mais doutent qu'il puisse gagner une guerre prolongée contre des Tchétchènes hautement motivés et des forces irrégulières capables de bouger à tout instant.
Avant que le combat ait commencé, la population avoisinait les 1,1 million, deux-tiers sont Tchétchène et un quart d'entre eux sont des Russes. Presque 400.000 personnes ont habité dans la capitale Grozny, qui est maintenant complètement ruinée. Des dizaines de milliers de civils sont censées avoir été tués lors des combats.
Après les combats en 1994 et 1995, la situation en Tchétchènie s'était légèrement calmée lorsqu' un enlèvement en janvier 1996 a incité le régime de Yeltsine à entreprendre des démarches afin de permettre la création d'un Etat séparé. Cela ne s'est jamais concrétisé, cependant Putin a transformé ce mouvement en mouvement anti-séparatiste. Pour battre du tambour plus fort et avoir le soutien des puissances occidentales, il a également essayé d'utiliser les incidents du 9/11 contre les Tchétchènes en les accusant d'avoir des liens avec Al Qaida. Irène Khan, Député Secrétaire d'Amnesti internationale, a rapporté les violations graves des droits de l'homme, tels que les abus sexuels, le viol des femmes et des enfants par les fonctionnaires russes.
La Tchétchènie est également devenu un embarras important pour Moscou sur la scène internationale parce que, d'une part, la Russie semble maintenant être indécise et faible, et d'autre part elle apparaît comme brutale.
L'incompétence mélangée à la brutalité est une combinaison pitoyable. Où est-ce que cette corrosion s'arrêtera, personne ne sait. En effet cette incapacité à montrer des résultats ou la résolution d'employer la force militaire, une stratégie d'arrêt de conflit en d'autres termes, est un aspect important de l'échec stratégique profond représenté en Tchétchènie.
Mais Putin a trompé le mouvement séparatiste, et ceci a embrasé le mécontentement en Tchétchènie cela a conduit au drame horrible des otages.


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Un piètre bilan pour le Conseil français du culte musulman
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Liste non exhaustive, je me réserve le droit d'en ajouter avant le 10 (congés). Au gré de mes découvertes.