Bouteflika a-t-il peur du Peuple algeriens ?

Publié le 10 novembre 2015 par Amroune Layachi
Décret. Sécurité renforcée au périmètre de la Présidence de la République et résidences d’état L’incident de la résidence d’Etat de Zéralda, survenu l’été dernier, qui a conduit au limogeage du directeur général de la sécurité et de la protection présidentielles, le général-major Djamel Kehal Medjdoub plane sur les esprits et les autorités algériennes au sommet de l'Etat veulent éviter son remake. En effet, la présidence décide de revoir les règles de sécurité et de redéfinir les périmètres de protection du siège de la présidence de la République et des résidences présidentielles.«Il est entendu par périmètre de protection, au sens du présent décret, l’espace terrestre, aérien et maritime situé hors enceintes du siège de la présidence de la République et des résidences présidentielles et devant faire l’objet de mesures de sécurité spécifiques. Le périmètre de protection peut être organisé en zones», précise un décret présidentiel publié au Journal officiel n°55, rapporté par El WATAN.Les limites du périmètre de protection et, le cas échéant, des zones qui le composent sont, explique la même source, fixées par décret exécutif, précisant que la sécurisation des périmètres de protection est assurée par le wali territorialement compétent, en concertation avec les services habilités de la présidence de la République.Selon la même source, un plan de sécurisation de chaque périmètre de protection est élaboré sous l’égide du wali territorialement compètent, en coordination avec les services habilités de la présidence de la République. «Toute construction, installation ou activité implantée à l’intérieur du périmètre de protection, susceptible de constituer une menace ou un danger pour la sécurité du siège de la présidence de la République et des résidences présidentielles, peut faire l’objet, selon le cas, de délocalisation, de modification, de démolition ou d’acquisition par l’Etat conformément à la législation et la réglementation en vigueur», lit-on dans le même texte.De ce fait, les bâtisses et les commerces situés à l’intérieur de ces périmètres, souligne le même texte, feront l’objet d’une expropriation et leurs propriétaires indemnisés. «L’exercice et/ou l’organisation de toute activité ou manifestation à l’intérieur du périmètre de protection est soumis à l’accord de l’autorité administrative compétente, après avis des services habilités de la présidence de la République», lit-on dans le même document, qui indique qu’un strict contrôle sera exercé sur toutes les activités exercées ou implantées au niveau du périmètre de protection.«Toute vente, location ou mise à disposition de quelque nature que ce soit, d’un bien immobilier situé à l’intérieur du périmètre de protection, est soumise par le propriétaire du bien ou son mandant, préalablement à sa mise en œuvre, aux services de la commune concernée qui recueillent l’avis des services habilités de la présidence de la République», ajoute le même décret.Inquiétées par le survol du siège de la Présidence par des drones, comme l’avaient rapporté certains titres de la presse nationale, les autorités décident également de revoir la réglementation à ce sujet. Ainsi, lit-on dans ce document, il est interdit, sauf autorisation spéciale, de pratiquer des activités de survol du périmètre par parachute, par ballon, par ULM, par hélicoptère ou par tout type d’aéronef ou objet volant. «Il est également interdit d’installer des équipements susceptibles de constituer une menace pour la sécurité du siège de la présidence de la République ou des résidences présidentielles», ajoute le même texte. http://www.kabylie-news.com/2015/11/decret-securite-renforcee-au-perimetre.html