Les Inrockuptibles sous la plume de Thomas Deslogis, ridiculisent les citoyens engagés…

Publié le 12 novembre 2015 par Philippejandrok

Connaissez-vous Thomas Deslogis ?

Il semble que ce soit un rédacteur, un poète, un chroniqueur qui dit sur la poésie ce que nous disons sur la politique : " elle apparaît figée, communautaire, élitiste même ... " et pourtant, il vient d'écrire un papier dans " Les Inrockuptibles ", désormais propriété d'un banquier français, qui arrange le transit des grandes fortunes Françaises à l'étranger, dit-on dans certains cercles.

Celui-ci a publié un article à charge contre ceux qui ont le culot de déchirer leur carte d'électeur sur Facebook ; mais quelle honte, déchirer sa carte et en plus, le rendre public, c'est un acte de trahison, un jeu, une mode, c'est ainsi qu'il fait passer son message le " journaliste " aux ordres. Il dénigre avec condescendance :

- " Quelques internautes commencent alors à imiter ce geste symbolique " le geste de Dominique Beroud, la première à avoir lancé, non pas une mode, mais un éveil collectif, à cela il ajoute ceci :

- " remarquant au passage que celui-ci cite très rapidement Étienne Chouard, grand défenseur d'une démocratie directe fondée sur le tirage au sort des représentants politiques, mais également personnage polémique du fait de sa relation ambiguë avec l'extrême droite... "

Malheureux ignorant qui ne connaît pas la vidéo d'Étienne Chouard dans laquelle celui-ci indique qu'il n'a absolument aucun lien avec l'extrême droite, mais qu'il a effectivement eu un dialogue avec Alain Soral et qu'il a écouté son point de vue.

Thomas Deslogis aurait peut-être dû ajouter que tous les Allemands sont des nazis, ah ?

Ce n'est pas possible ?

Mais si un homme discute avec un fasciste, cela fait-il de lui un fasciste ?

M. Valls est régulièrement représenté en petit Hitler sur Facebook, et pourtant, il est de gauche, je m'y perds, l'extrême droite à gauche, la gauche à l'extrême droite, hum ! Il faut que Thomas Deslogis m'explique, parce que je suis perdu.

Au fait, j'ai déchiré ma carte d'électeur, je l'ai publié sur Médiapart, Marie-Claire, Facebook et je ne fais pas partie des " Gentils Virus " comme l'affirme notre poète de la mauvaise littérature journalistique, incapable de mener sa propre enquête avec sérieux. Ah, c'est que Monsieur ose se poser des questions - miracle -

- La question se pose alors forcément : se filmer en train de détruire sa carte électorale est-il un acte spontané voué à exprimer un simple ras-le-bol politique, ou s'agit-il d'une action d'un groupe précis, en l'occurrence des Gentils Virus ?

Mais tu sais que tu es formidable là mon grand, tu es exceptionnel, et comme disait Lino Ventura dans les " Tontons, flingueurs " :

- Les cons, ça ose tout, c'est justement à ça qu'on les reconnaît.

Pardonne-moi, Thomas, je peux te dire tu ? Au point où nous en sommes, tout cela est d'un tel niveau de cours de récréation, qu'il faudrait que tu te concentres sur la poésie et la spiritualité, car cela ouvre la conscience qui semble te manquer.

Tu t'es dit, je vais me les faire les " déchireurs" de carte, et actuellement, ce sont eux qui te font cuire à la broche et aux petits oignons. Je n'ai pas été au bout de ton article tellement je l'ai trouvé mauvais, pathétique, au service d'un pouvoir qui s'est bien moqué de toi, comme toi de nous, et tu es aussi pathétique que ton maître que tu sers avec assiduité, Chénier disait :

- " Dieux fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage ", il semble que tu ne sois ni l'un, ni l'autre, mais juste un esclave aux ordres, c'est regrettable, car ceux que tu critiques veulent te montrer comment briser tes chaînes, et toi, tu leur montres que justement tu veux les garder aux pieds, et tu encourages tous tes lecteurs à les garder également, où est ta grandeur de poète, faux chantre de la liberté d'être ?

Ainsi, ton patron aux " Inrock ", celui qui te paye, est un homme très respectable, " le cœur au repos, les yeux bien sur terre [1] " qui n'aime pas que les Français aient une opinion, et qui fait aboyer son chien dans une presse corrompue, un comble pour cette presse Inrockuptibles, qui n'a plus d'incorruptible, que le nom travestit.

Déçu ? Non, il ne pouvait en être autrement avec ces gens-là, ceux qui servent le pouvoir comme on sert la soupe au mendiant qui a faim, mais une soupe empoisonnée, assaisonnée des plus beaux mensonges, mais surtout, d'un plus parfait mépris.

" Le cœur bien au chaud, les yeux dans la bière " il m'arrive de penser à Voltaire ou à Baudelaire qui nous donne des leçons sur le politique, aveugle et sombre, qui voit en ce peuple qu'il méprise, une race à part, pire, une race ennemie, sorte d'Arlequin diplomatique privé de sa république, mais si seulement il en était privé de cette république oligarchique ce pantin, la traitresse sublime au service du grand capital, se servant d'un roi constitutionnel qui est " un automate en hôtel garni[2] ", représentant d'une constitution, qui n'est que chiffon ou torche-cul.

Comme cet article de M. Thomas Deslogis, qui déballe des opinons téléphonées, ou de service, en pointant du doigt de véritables démocrates, qui en déchirant leur carte d'électeur, ne s'amusent pas plus qu'ils ne méprisent la démocratie, mais qui s'en inspirent et qui la transpirent, pas comme ce sbire, cet homme de main à la mauvaise plume, payé pour écrire ce que l'élite veut entendre et diffuser.

Oh, c'est qu'il n'est pas coupable Médor, il obéit aux ordres et se cache certainement derrière un pseudo pour ne surtout pas être reconnu dans la rue, des fois qu'on lirait son torche-cul, encore un bel acte de courage, rien à voir avec les citoyens qui se sont filmés en déchirant et en brûlant leur carte d'électeur, qui eux, assume leur acte.

Oui, j'ai aussi entendu ceux qui prétendent qu'il vaut mieux voter blanc que de déchirer sa carte d'électeur et de ne pas voter.

Mais, c'est que, ceux qui nous gouvernent ont fait en sorte que le vote blanc ne soit pas comptabilisé, pas plus que l'abstention, alors, voter blanc ou ne pas voter, revient exactement au même.

En revanche, déchirer sa carte d'électeur est un acte symbolique indiquant aux forbans qui dirigent notre pays, eux-mêmes dirigés par d'autres voyous, que nous ne sommes plus dupes de leurs malfaisances, de leurs mensonges, de leurs tricheries, de leurs putasseries, de leurs abus en tout, et de leur irrespect des lois qu'ils ont eux-mêmes votées.

Les gouvernants sont une clique de profiteurs arrivistes qui sont au pouvoir pour s'enrichir et ruiner les peuples, mais surtout en France, le pays le plus corrompu d'Europe, enfin une première place, et la France la mérite.

Je salue nos politiques pour cette belle victoire, mais je salue également mes camarades, qui sans se connaître, parviennent tous à la même conclusion :

- LA FRANCE EST UNE OLIGARCHIE QUI N'A PLUS RIEN À VOIR AVEC LA DÉMOCRATIE !

Nous aimerions que Médor écrive davantage sur cette réalité pour véritablement aider les citoyens à prendre leur destin en main, au lieu de parler d'un jeu ou d'une mode de déchirer sa carte d'électeur, et d'appartenir à des groupes révolutionnaires, révolutionnaires, parce qu'ils osent manifester une opinion contraire ?

Qui est le fasciste dans cette histoire, le gouvernement PS avec sa fausse propagande gauchiste, ou le véritable démocrate citoyen qui réclame l'application des principes de la république et de la démocratie ?

Il n'y a rien d'amusant à déchirer un document officiel, ce ne peut être un jeu, car personne n'y a pris le moindre plaisir, mais au contraire, une certaine colère sourde et insupportable, le cri étouffé du citoyen qui est bâillonné par cette oligarchie qui l'empêche de faire valoir ses droits de citoyen au cœur d'une république.

Je ne suis pas un homme de l'image au sens propre et vous me pardonnerez de ne pas me filmer, je suis de l'écrit, c'est dans ce domaine que je me sens à l'aise, alors pour que cesse la peinture électorale de mauvais gout, mauvaise peinture de ces politiques corrompus et au service de ceux qui ont payé pour les mettre en place, je souhaiterais un tirage au sort national pour les députés et les sénateurs, et si par malheur nous tombons sur un con, et bien, cela ne nous changera pas, il y en a déjà tellement en place, ils inondent nos radios et nos télévisions d'une éloquence politique, d'une prose pathétique et parfois, d'une bêtise onirique qu'ils croient intelligentes.

Je m'adresse aux citoyens, mon père a fait une révolution en 1956 à Budapest, il demandait avec des amis polytechniciens, juste le droit à la parole, le gouvernement leur a répondu par les balles. Aujourd'hui, c'est notre tour en France dans le pays de la liberté de réclamer ce droit à la démocratie, et comme toujours, le gouvernement nous traite de canailles et d'anarchistes que nous ne sommes pas, nous sommes de véritables démocrates et nous réclamons notre droit à la parole, celui que l'on nous refuse dans le pays de la démocratie ?

Elle est là la honte, pas ailleurs, et ceux qui déchirent leur carte d'électeur sont les nouveaux héros d'un véritable renouveau démocratique.

Nous vivons une époque formidiable...

[1] Jacques Brel, les Bourgeois...

[2] Baudelaire " Le politique "