I’m back… ?

Publié le 24 novembre 2015 par Emmanuel S. @auxangesetc

Au moins une éternité que je n’ai pas parlé de sport sur ce blog ni ailleurs d’ailleurs. Me voilà de retour. Je viens de synchroniser ma GARMIN CONNECT putain je ne savais même plus comment faire j’avais même oublié mon identifiant MALINMALIGNE.

J’ai recouru.

Rappel pour les étourdis : arrêt total de la course à pied depuis 2 mois 1/2, pas d’entraînement digne de ce nom depuis juin, 2 tendinites (talon d’Achille, aponévrose) et un syndrome du 2ème rayon à combattre avec du repos. J’ai en effet refusé toute thérapie musclée type BRI avec ondes de choc, laser ou bien encore aiguilles vaudou. J’ai abusé j’ai déconné je dois payer sans creuser le trou de la Sécu.

Envie d’aller voir ailleurs si j’y étais. Aussi.

Et finalement au fil des semaines la douleur qui était permanente à la marche, surtout le matin au réveil, surtout dans les chaussures de ville, a fini par s’estomper, et presque disparaître. Alors l’autre jour on était dimanche 15 novembre le surlendemain des attentats la piscine de Sartrouville était fermée j’avais besoin d’évacuer la tristesse  j’ai enfilé mes VOMERO mes charentaises du pied. J’ai pas eu mal en tout cas pas plus qu’à la marche j’ai attendu fébrile le lendemain matin pour pousser un petit cri de yes! la douleur n’avait pas augmenté j’ai remis ça dimanche 22 novembre.

Pour le moment je reste très prudent, le grand âge sans doute mâtiné d’expérience,  je ne veux pas vendre la tendinite avant de l’avoir tuée.

J’ai couru 4 km à ma 1ère sortie, 6 à la seconde, dimanche 29 je pousserai jusqu’à 8. « Pousser » est le verbe adéquat j’ai des pulsations dignes de mes meilleurs temps sur 10 bornes quand j’atteins péniblement les 11 km/h mais je m’en fous je cours après toutes ces années j’avais oublié que courir est un privilège un luxe une joie qui ne sont pas donnés à tout le monde.

En y réfléchissant bien et si je dois avouer avant qu’on me torture à la gégène ce n’est pas la course à pied qui me manque ce qui me manque vraiment c’est… la compétition. L’envie de me surpasser. Affronter mes chronos. Et courir un marathon. Ayé je l’ai écrit je ne veux pas finir ma carrière sur une déroute morale (clic). Berlin soit qui mal y pense.

Je n’oublie pas que cette longue période d’abstinence de running m’a concilié avec l’eau on ne peut toujours pas dire que je nage mais c’est un vrai plaisir pour le coup qui n’a rien à voir avec la performance. Ou si peu. Partir de rien pour arriver à zéro c’est pas donné à tout le monde.

Voilà. Maintenant je sais.

Je sais qu’on ne sait jamais.

A écouter en boucle.


jean gabin – je sais par bisonravi1987