Le Pouvoir de l 'Imaginaire (440 ) :Le Défi....! Conclusion

Publié le 29 novembre 2015 par 000111aaa

Arrivés au terme de ce défi  , je sens obligé de reconnaitre  qu’ il existe dans l’Espace des  évènements si  productifs en énergie   qu’ il est   indéniable  que  la valeur de l’interaction forte résiduelle   soit  dépassée  ….La conséquence immédiate en serait  la « déconstruction » possible  des éléments lourds …. Mais jusqu’à quel stade ? Je ne suis pas sur   qu’il soit le même chaque fois  …. Tout dépendra de la force destructive  de  ce qui va leur tomber dessus …..

 Que certaines  théories  puissent faire appel à d’autres hypothèses supplémentaires  pour arriver au même type de résultat ,je me contenterai de dire que c’est à elles  de le prouver  …..  Que certains de mes correspondants  refusent l’ astrogenèse   nucléaire  telle que présentée dans le MODELE STANDARD  DE LA COSMOLOGIE et refusent en outre   les effondrements gravitationnels  ,la typologie et l’évolution des astres   et   bien d’autres    manifestations associées  encore, je  les félicite de leurs questionnements  mais  ne me  sens pas obligé du tout de les suivre …..Je n’ai pas davantage  le désir  de soutenir les théories qui font du BIGBANG  une  nécessité ….Une grande partie des astrophysiciens  admet  maintenant  que la singularité initiale  (en  t=o  ,E=∞) sur laquelle débouche  en général les divers modèles  d’EINSTEIN   résulte d’une application extrémiste  des  mathématiques  en   sortant des  échelles  astro ,macro , semi micro    et  en  entrant  dans l’échelle quantique  ……Je me refuse donc  à continuer abusivement  de  CROIRE  à un BIGBANG  relativiste orthodoxe  et puriste   pour me contenter  d une sorte de BIG HOT   initial ……. Ainsi  comme moi  ,la chromodynamique quantique suit sa propre voie …  Elle  nous dit aussi que dans un gaz de protons et de neutrons comprimé et porté à une température 100.000 fois plus élevée que celle régnant à l’intérieur du Soleil, ces nucléons vont tout de même se déconstruire. Le résultat sera semblable  pendant un temps très court  à  un liquide ultra dense dans lequel les quarks et les gluons  frétilleront  librement comme des poissons  dans l’eau !!!. Mais dès que la température va descendre en dessous d'environ mille milliards de degrés, ce plasma de quarks-gluons, ( appelé aussi  quagma ou QGP), se condensera en une myriade  de nucléons  généralement instables au sein desquels quarks et gluons seront à nouveau emprisonnés.

Les manips expérimentales de ces  tous derniers temps , au LHC notamment  , sont consacrées  précisément à recréer  ceci  par l’étude de conditions variées de production de plasma  avec des noyaux tres lourds ( plomb)…..  je vous livre le copier-coller des résultats : « Lors de la " saison 1 ", les expériences LHC ont confirmé la nature parfaitement liquide du plasma de quarks et de gluons et l'existence d'un phénomène d'" atténuation des jets " dans les collisions d'ions, qui fait que les particules créées perdent de l'énergie dans le plasma de quarks et de gluons. Ce phénomène très abondant sera pour les expériences un outil permettant de caractériser le comportement du plasma de quarks et de gluons. Les mesures sur les jets à plus haute énergie permettront une nouvelle caractérisation, plus détaillée, de ce très intéressant état de la matière.

" Les données sur les collisions d'ions lourds compléteront celles prises cette années sur les collisions proton-proton, a indiqué Dave Charlton, porte-parole de la collaboration ATLAS. Nous nous réjouissons de pouvoir élargir les études d'ATLAS sur le comportement d'objets énergétiques comme les jets et les bosons W et Z dans le plasma de quarks et de gluons. " 

Les détecteurs LHC ont été notablement améliorés pendant le premier long arrêt du LHC. Avec des données plus nombreuses, les physiciens espèrent pouvoir étudier plus en détail les signaux prometteurs observés pendant la " saison 1 ".  Je vous presente également la photo des cheminements detectés  dans le « run 2 »

inédit.


Une des premières collisions d'ions lourds avec des faisceaux stables, enregistrée par Atlas en novembre 2015. Les trajectoires reconstruites des particules dans le cœur du détecteur sont en orange. Les barres vertes et jaunes indiquent des mesures de dépôts d'énergie. © Cern