PALMA DE MAJORQUE - ILES BALEARES (Espagne)

Publié le 30 novembre 2015 par Aelezig

C'est la ville principale de l'île de Majorque et la capitale de la communauté autonome des Iles Baléares. 

Fondée en -123, au sud de l'île de Majorque et au fond de la baie à laquelle elle donne le nom, c'est un port stratégique en Méditerranée à mi-chemin entre Europe et Afrique, qui attise la convoitise d'un grand nombre de peuples. 

Après l'implantation romaine, Palma est tenue par les Vandales puis par les Byzantins. En 858, la ville est pillée par le chef viking Hasting. En 903, elle est prise par les Almoravides et prend alors le nom de Medina Mayurka.

En 1229, la reconquête des Baléares par les troupes du Roi d'Aragon débute, le 31 décembre, par la prise de Palma, qui chute à l'issue d'un siège de quatre mois.

La cité prospère durant les XIIIe et XIVe siècles en tant que capitale du Royaume de Majorque. Une grande partie des immeubles historiques les plus importants datent de cette période comme la cathédrale ou le Palais Royal de l'Almudaina.

En 1838, la mise en service du bateau à vapeur entre Barcelone et le port de Palma amorce le désenclavement de la ville, comme de l'île.

En 1901, marquant la fin de la menace des pirates barbaresques venus d'Afrique, les murailles antiques sont détruites et remplacées par des avenues (dont le tracé en zig-zag rappelle celui des fortifications).

El Gran Hotel

Le premier hôtel (Gran Hotel), aménagé aujourd'hui en lieu d'exposition par une banque, est construit en 1903.

Palma est une ville foncièrement marquée par l'économie touristique. À l'instar de l'île, la ville accueille un grand nombre de visiteurs attirés par sa position géographique exceptionnelle, de ses charmes culturels et de son bon niveau de sécurité.

Palma s'est donc équipée, avec soin et organisation, de résidences de haut et de moyen standing, plutôt sur les hauteurs et de « quartiers dortoirs », en périphérie qui permettent d'accueillir les amoureux de Palma dans des immeubles chics et de pouvoir héberger les nombreux travailleurs. Des promoteurs découpent les maisons résidentielles traditionnelles pour en faire des appartements de luxe.

Ces immeubles restent de hauteur mesurée et leur conception s'intègre généralement bien dans l'environnement urbain.

De ce point de vue, Palma n'est guère différente des grandes métropoles. Sa grande force est d'avoir gardé une authenticité et des racines, dans une évolution si forte. Le caractère cyclique du tourisme et la préservation d'une activité agricole autour de la ville, dans le reste de l'île, explique, en large part, ce fait.

La cathédrale

Les Palmesans conservent la fierté de posséder l'un des ensembles gothiques les plus grands d'Europe, de voir se projeter dans la mer les colossales silhouettes de la Cathédrale et de l'Almudaina, l'ancien palais arabe, taillé dans l'ocre lumineux du grès majorquin. Ils profitent d'obscures ruelles fraîches parsemées de vieilles maisons aux magnifiques patios visibles des passants, de musées, d'églises ou de basiliques parfois austères, mais accueillantes. Le château de Bellver, la Bourse de mer médiévale, restaurée en 2010, les immeubles modernistes, la vieille commanderie médiévale de l'Ordre du Temple, sont autant de lieux de visite. L'art moderne est également fort présent à Palma, où Joan Miro a vécu et est mort.

À Pâques, les processions traditionnelles réunissent toutes les couches de population, au-delà des convictions religieuses.

Visitée en 1987.

D'après Wikipédia