Critiques Séries : Gotham. Saison 2. Episode 9.

Publié le 06 décembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Gotham // Saison 2. Episode 9. A Bitter Pill to Swallow.


Je trouve dommage que la série n’aille pas du tout au bout de son idée de départ. En effet, cette saison 2 a été labellisée Rise of the Villains. C’était au début logique quand on avait pu voir la montée en puissance de la violence sauf que voilà, ce n’est pas vraiment de cette façon que les choses doivent avancer. Les intrigues de cet épisode sont connectées de façon assez étrange alors qu’au fond, il n’y a pas grand chose à retenir de ce qui est fait. J’aime bien la place de Galavan, j’aime bien ce qu’il parvient à faire sauf qu’il n’est pas vraiment très utilisé dans cet épisode. Gotham ne capitalise pas sur l’épisode précédent et ce qui a pu être fait dans le bon sens. Mais je suis habitué. La série aime bien enchaîner un bon épisode et quelque chose de beaucoup moins sympathique par la suite car elle n’est tout simplement pas capable d’être à la hauteur des attentes. Cet épisode donne souvent l’impression d’être un empilement d’intrigues en tout genre qui cherchent à retrouver une certaine unité. Les choses se passent mais rien n’est véritablement efficace et/ou pertinent. On se retrouve donc avec quelque chose qui n’a pas la saveur voulu, comme si le but était de balancer tout en pleine figure du téléspectateur alors que personnellement, c’est très loin d’être ce que je recherche.

C’est d’ailleurs assez complexe car les intrigues n’ont pas forcément non plus d’impact. Tabitha cherche une certaine forme de vengeance sur Gordon pour son rôle dans la condition actuelle de Barbara. Elle a envie d’éliminer Gordon et si l’idée reste sympathique sur le papier, l’exécution est très étrange car cela donne l’impression d’être la sous intrigue d’un épisode qui cherche à raconter bien d’autres choses. Le fait de recruter des assassins afin de tuer Gordon c’était suffisamment pertinent pour que le rythme de cet épisode reste bon. Mais la série ne fait même pas une bonne utilisation de ce rythme et nous laisse nous retrouver avec quelque chose d’assez médiocre et sans grande saveur. Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ça. De plus, on a aussi Gordon et ce dernier nous donne l’impression de faire encore et encore les mêmes choses depuis pas mal de temps maintenant. Je trouve ça dommage car j’aurais justement apprécié que Gordon arrête de nous donner l’impression qu’il a déjà tout fait. Qu’il a déjà fait des aller retour dans la série. La série cherche aussi à nous envoyer le message avec Parks que faire les bonnes choses dans le bon sens n’apporte pas forcément toujours les bonnes conséquences.

Mais tout est tellement mal fichu qu’encore une fois la morale de l’histoire nous est balancée en pleine figure sans peser véritablement les choses. Et c’est sacrément problématique. Puis il y a aussi le Penguin. Ce dernier, introduit dans la première saison nous donne l’impression d’être un personnage problématique qui n’est jamais très bien utilisé. Gotham continue donc d’être une série particulièrement décevante qui a ses excès de bonté par moment mais ce n’est pas suffisant pour être véritablement intéressant ou en tout cas pour nous donner envie d’en voir un peu plus. Par ailleurs, l’absence de Donal Logue dans cet épisode se fait là aussi ressentir. Bullock n’est pas le personnage le plus important dans l’histoire de cette série et pourtant, je trouve qu’il a une place toute particulière et l’on parvient à voir justement quand il n’est pas présent.

Note : 4/10. En bref, une déception de plus au compteur.