Comme j’ai dit adieu aux femmes de l’association Solidarité Féminine en début de semaine, mardi il a fallu dire adieu aux enfants…
Je pourrais encore vous écrire que c’est dur, que j’en ai marre de dire adieu, que je n’ai pas envie de partir de Djibouti. Je pourrais vous dire, aussi, que mardi soir j’ai pleuré, de douleur de ne plus jamais revoir ces enfants. Que j’ai pleuré de l’injustice dans laquelle ils vivent. Que j’aurais aimé en faire plus, encore plus, tellement plus !
Mais, j’ai la flemme. Parce qu’écrire, ça me fait du bien. Mais ça me fait du mal aussi. Ça remue mon flot d’émotions, ça remonte la tristesse, et le stress du départ.
Alors, cette fois, je n’écris pas, je ne dis rien. Je partage juste avec vous ces photos de nos deux derniers ateliers avec ces enfants si cher à mon cœur.