Foie gras ou Insectes pour le Réveillon de la Saint Sylvestre ?

Par Françoise Attali

Le réveillon de la Saint Sylvestre

« A l’approche du réveillon de la Saint Sylvestre, synonyme de surconsommation alimentaire et de gaspillage, je voudrais vous faire part de la préconisation des scientifiques de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), celle de consommer des insectes, une des solutions envisagées pour nourrir d’ici 2030, les 9 milliards de personnes que nous serons. »

Ainsi, la FAO remet en question le régime occidental à base de viande de bovin, de porc ou de volaille qui ne permettra plus à cette époque, de répondre à cette nouvelle demande.  

La production d’insectes

– C’est la raison pour laquelle les scientifiques mettent aujourd’hui en exergue, les avantages d’une production d’insectes à grande échelle car seulement 2 kgs d’aliments sont nécessaires pour produire 1 kg d’insectes, tandis que celle des bovins en exige 8 kgs pour ne produire qu’1 kg de viande.

La consommation d’insectes se fait à l’état larvaire et on les mange frits, grillés, lyophilisés, réduits en farine ou écrasés entre deux tranches de pain.

La consommation d’insectes

– Même si les vers de farine sont très riches en protéines et moins gras que les viandes classiques, je ne suis pas certaine qu’en tant qu’européens, nous apprécions autant un « steak d’insectes » que du foie gras pendant les repas de Fêtes !

Des brochettes d’insectes

– Si nous nous nourrissons uniquement d’insectes, nous pensons plus à notre santé qu’à notre plaisir et nous oublions l’aspect épicurien que la cuisine procure tout en sachant que cette denrée est un mets de luxe qui a aussi,  un coût ! »

• L’élevage des insectes

L’élevage des insectes

L’élevage des insectes est facile car il peut se faire à partir des déchets organiques (les déchets alimentaires et le compost) et il a un impact écologique très limité car ces « petites bêtes » utilisent moins d’eau et produisent moins de gaz à effet de serre que le bétail.

Les insectes produisent peu de gaz à effet de serre

– En effet, l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre est limité aux transports des aliments dont on nourrit les insectes (un mélange de graines de céréales et de carottes).

– Contrairement aux ruminants, les deux insectes rattachés à la famille des coccinelles et des scarabées n’émettent pas de méthane au cours de leur digestion.

Les insectes n’ont pas besoin de beaucoup de place et peuvent être manipulés sans difficulté et leur reproduction ne pose aucun problème.

Françoise Attali – www.danslamaisondefrancoise.fr

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