Blessé Gérard de NERVAL se défendit en vain, face à Jules Janin qui lui avait consacré une fielleuse notice nécrologique en 1841.

Par Bernard Vassor

Par Bernard Vassor

"Le Feuilleton" du 1er mars 1841.

Jules Janin.

Quelques temps avant , Gérard fut conduit à la suite d'une crise dans une "maison de correction" de la rue Picpus près de la barrière du trône au numéro 6. C'est une nommée Morel qui dirigeait cette institution inscrite sous le nom de "Veuve Marcel Ste-Colombe, maison établie depuis plus d'un sièclepour maladies mentales, vaste agréable et salubre; jardins, corps de logis pour dames enczeintes et maladies qui exigent des traitementqs particuliers". Gérard fut un mois plus tard transféré à Montmartre chez le docteur Esprit Blanche.

"Je ronge la lime, le Sphynx aveuglait ceux qui ne saisissaient pas le calembour (..)"

Extrait d'une lettre délirante que n'aurait pas désavouée un surréaliste, écrite le 7 mars 1841, lors de son séjour rue de Picpus.

Dans une autre lettre Gérard demande à son correspondant avec quel argent on l'a conduit dans la maison (à Picpus) où il séjourne et où sa dépense a été largement payée.... 

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Le même jour, la Revue de Paris à propos d'un aricle donné par Gérard 1 mois auparavant publiait cet avertissement :

La nouvelle, intitulée

les

AMOURS DE VIENNE

était signée du nom d'emprunt  : Henri de Brégeas.

La suite de Les  AMOURS DE VIENNE ne vit le jour que douze ans plus tard.

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ENFERMÉS !!!

C'est le cri de colère exprimé par le timide Gérard Labrunie après le venimeux article publié dans le Journal des Débats après l'internement du poète dans la Maison de santé du docteur Blanche à Montmartre.  Ce pluriel : enfermés, inclut Antony Deschamps (1800-1869), un autre poète hospitalisé avec lui rue Norvin. 

 

Jules Janin ne fit jamais paraître de rectification dans le Journal des débats.

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Paru en 1852

lorely.pdf

Gérard reprend en préhambule la nécro de Jules Janin.