Berck des quatre saisons

Publié le 17 janvier 2016 par Fabianus


Pris dans le mythe de Sisyphe L’année porte quatre saisons Jusqu’au sommet de l’horizon Puis meurt en douze mois décisifs
La chute est signée de Chronos Guidant à l’envers et l’endroit La trame du temps qui fait parfois D’un homme l’étranger à ses noces
L’hiver joue à l’Etat de siège Dans sa trop givrante tenaille L’homme révolté d’un froid canaille S’écrie : « la peste est froid qui piège ! »
L’été tue le malentendu Au fil des rayons sur la plage Berck éblouit son long rivage Sous la chaleur ; la ville mue
Mais déjà revient l’impromptu Vent de l’automne clamant l’hiver Et loin des liesses printanières Sous mes yeux s’étale Berck à mues