Critiques Séries : Jane the Virgin. Saison 2. Episode 9.

Publié le 28 janvier 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Jane the Virgin // Saison 2. Episode 9. Chapter Thirty-One.


Ce n’était qu’une question de temps avant que Glamma ne rencontre son arrière petit fils Mateo et sa présence dans cet épisode joue un rôle très important dans sa réussite. Cela permet à Glamma de faire son show, mais aussi à Jane the Virgin de nous raconter quelque chose d’assez drôle et touchant à la fois. J’aime bien la façon dont l’histoire mélange tout ce qui est présenté. Je dois avouer que le cliffangher de cet épisode joue aussi un rôle important dans mon envie de voir la suite de la saison mais alors que globalement Jane the Virgin a su rester assez clean et efficace, la série continue de surprendre de façon intelligente ses téléspectateurs. Glamma a tout de même pas mal de choses à gérer entre Mateo et son mari qui se découvre être gay après 47 ans de mariage. C’est tout de même sacrément drôle. Elle confie cette information uniquement à Jane, implorant sa petite fille de garder cette information cachée de Rogelio. C’est une idée assez simpliste qui en plus de fonctionner comme sur des patins à roulettes, parvient à développer un peu plus la dynamique entre les personnages et puis aussi les relations entre ceux que l’on connaît bien. Jane et Mateo, Jane et Rogelio, etc.

Glamma a donc un rôle important dans cet épisode car c’est aussi elle qui fait plus ou moins la pluie et le beau temps. Elle influence grandement l’épisode et son déroulement. L’épisode est bourré d’intrigues différentes avec des messages et des tons totalement différents eux aussi. Ils sont unis par l’idée qu’elles sont des mères qui font du mieux qu’elles peuvent avec leurs enfants. Ces mères jouent aussi des rôles parfois un peu hypocrites, mais cela participe grandement au plaisir que l’on peut prendre. Surtout Jane. Certes, c’est surtout Jane qui a peur (ou pense) être hypocrite. Elle se sent coupable de faire passer ses propres besoins avant ceux de son fils, ses désirs avant le reste, etc. Cela peut se comprendre mais à un moment donné Jane ne doit pas non plus ruiner sa vie à cause de Mateo. Il a un père, il a une grand mère et une arrière grand mère à la maison. Il a tout le monde. Jane n’est cependant pas la seule personne affectée par les cris de Mateo et Alba n’a pas de patience pour les méthodes de Jane. J’ai adoré Alba dans cet épisode, encore une fois fidèle à elle-même dans ce genre d’intrigues qui lui sied bien. Continuellement, cet épisode n’a de cesse de rappeler toutes les intrigues de la série afin de rappeler aussi ce qu’elles impliquent pour nos personnages favoris.

Jane a par ailleurs besoin de devenir un peu plus ferme à la fois avec son fils mais aussi avec ses étudiants qui deviennent incontrôlable. C’est assez cocasse mine de rien mais cela permet aussi d’avoir une réflexion assez soignée autour de tout le reste. Les idées de Jane (comme le basket) sont bonnes et apportent un peu de légèreté dans un univers bien chargé avec toutes les intrigues de chacun des personnages. Matt « McBaskets » McNeil était donc le parfait personnage pour faire face à Jane même si cela aurait pu être poussée à son paroxysme mais ce n’est pas dénué de sens ou encore d’humour pour autant. Les développements se déroulant au Maribela ne sont pas aussi enchanteurs que ce qui se passe chez les Villanueva. Madga/Petra, c’est une intrigue qui roule sans pour autant briller et puis il y a aussi Rafael. Ce dernier va surtout se heurter au cliffangher de l’épisode duquel il fait effectivement parti. Je me demande bien si Jane the Virgin ne va pas chercher à créer un kidnapping pour le prochain épisode mais attention à ne pas tomber dans certaines facilités scénaristiques qui pourraient gâcher la fête qui se prépare car pour le moment, tout fonctionne comme sur des roulettes.

Note : 7.5/10. En bref, Jane the Virgin continue de nous offrir de belles petites choses.