La saga Sex and the City

Publié le 12 juin 2008 par Lamodeusedanslespres

Véritable défilé de mode à lui seul avec la présence de 163 griffes de mode et de luxe, le film Sex and the City, qui est en ce moment à l’affiche des salles de cinéma, est une manne marketing pour les marques, les fabricants et les médias.

En tête de ce business, Sarah Jessica Parker vient de sortir son deuxième parfum baptisé Covet. Celui-ci, vendu de 35 à 70 euros en exclusivité chez Sephora, se veut ultra féminin et gourmand avec un mélange de notes vertes et fraîches, de nuances florales et de senteurs boisées. Et la campagne de communication n’a pas été négligée, puisque c’est Jean-Paul Goude qui en signe le visuel avec en toile de fond la Place Vendôme et une Sarah Jessica Parker habillée en robe haute couture de Christian Lacroix.

La prochaine étape sera le lancement de la première collection de prêt-à-porter de la star : Bitten. Présentée à New York lors d’un défilé, celle-ci sera vendue dans les magasins de l’enseigne américaine populaire Steve and Barry’s. Accessibles, les pièces (lingerie, jeans et accessoires) n’excèderont pas les 15 euros.
Tout aussi médiatique, Kristin Davis, alias Charlotte, a été invitée aux Etats-Unis par la chaîne de magasins Belk à créer sa ligne de vêtements. Disponible pour l’hiver 2008, celle-ci décline prêt-à-porter, homewear, bijoux, chaussures et sacs. « J’ai grandi en achetant chez Belk. C’était la plus belle boutique que nous avions et j’économisais mes allocations pour y aller », a confié l’actrice.
Bref, un véritable jackpot pour les quatre femmes. Il faut dire que le succès est au rendez-vous pour Sex and the City qui, en un week-end aux Etats-Unis, a rapporté 35,92 millions d’euros, soit plus qu'Indiana Jones et le double de ce qu’espérait le distributeur Warner Bros.

Pour marquer le coup, l’édition américaine de juillet du magazine Marie Claire consacre même quatre couvertures différentes à Sarah Jessica Parker, Cynthia Nixon, Kim Cattrall et Kristin Davis. Chaque star a droit à sa propre couverture... Aux fans de choisir la leur !
Enfin, must have, les inconditionnels peuvent se procurer le livre Sex and the City, The Movie chez Harper Collins qui propose d’en savoir plus sur les quatre New-Yorkaises. Riche d’informations, celui-ci alterne interviews, confessions et plus de trois cents photos.
Bref, un véritable phénomène de société qui a même fait l’objet d’une étude de l'agence américaine de publicité JWT. La série reflète un nouveau courant social, selon celle-ci. « Il est important pour les spécialistes marketing de comprendre cette population de célibataires en pleine expansion qui perçoit ses amis comme sa famille, le luxe comme un dû, l'individualité comme un besoin, le sexe comme un produit et la ville comme un foyer à son image », résume l’étude. Soit, un modèle de consommation éclairée et exigeante qui représente un potentiel lucratif de longue durée pour les spécialistes du marketing dont le film ne sonne que la première heure.

Source: fashionmag.fr - article de Céline Vautard