L’équipe de chercheurs irlandais a inclus dans cette analyse, 77 études de 21 pays dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Espagne pour examiner les effets de l’interdiction de fumer dans les lieux publics sur les effets du tabagisme passif, et les risques associés, dont de maladie cardiaque.
ØSur 44 études d’observation portant sur ce risque cardiovasculaire associé, 33 apportent la preuve d’une réduction significative de l’incidence de la maladie cardiaque suite à la mise en œuvre de ces interdictions. Cette réduction du risque se traduit notamment par une forte réduction du nombre d’admissions de patients non-fumeurs, pour raisons cardiaques.
Des preuves pour des politiques : Bien évidemment, ces données doivent inciter les pays du monde qui n’ont pas encore mis en œuvre ce politiques d’interdiction, souligne le Pr Cecily Kelleher, de l’University College, Dublin, qui souhaite poursuivre les recherches sur l’impact précis de ces interdictions sur les groupes spécifiques de population les plus vulnérables, comme les jeunes enfants, les personnes âgées ou défavorisées.
Les auteurs rappellent que le tabac fait plus de 6 millions de décès chaque année dans le monde, le tabagisme passif, plus de 600.000.
Source: Cochrane Library 4 FEB 2016 DOI: 10.1002/14651858.CD005992.pub3 Legislative smoking bans for reducing harms from secondhand smoke exposure, smoking prevalence and tobacco consumption
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