Foehn.

Publié le 06 février 2016 par The1310





Ames malades des fièvres hivernales, Elles sont happées  par une destin fatal  Quand Foehn les emporte  dans son sillage Où en rien funeste fortune ne leur présage, Aussi elles se laissent aller au voyage, Fol vagabondage dont elles seront les otages Quand la tiède haleine émolliente de Foehn Les dissout en tisane de jeune, Laquelle en vapeur réduite, il inhale,  Aspirée par sa puissante inspiration infernale, Il laisse maintenant ces espaces, aseptisés et vides   Où des miasmes libérés résonne comme un lied Qui pleure la fin de ces malheureuses âmes Que ce mauvais sort infâme condamne.
J.C Tannenbaum directeur de la station d'art météorologique.