Dorian Mortelette, à Rio pour une troisième médaille olympique

Publié le 06 février 2016 par Playeur.co @playeurco

Une médaille de bronze à Pékin, une en argent à Londres, Il ne manque plus que l'or à Dorian Mortelette. Entretien pour le blog avec ce rameur qui, avec Germain Chardin, sera à Rio pour obtenir une 3ème médaille olympique.

On a qualifié la coque l'année dernière aux championnats du monde à Aiguebelette. Maintenant il faut gagner sa place dans l'équipage aux championnats de France bateaux courts. Ensuite, à Rio aller chercher une troisième médaille ça serait super. L'or risque d'être difficile car les néo-zélandais gagnent tout ou presque depuis 2009. Après, sur une course, tout est possible ! Mais il y a du chemin jusqu'à la finale olympique.

On commence par les championnats de France début avril, ensuite les championnats d'Europe puis deux étapes de coupe du monde pour se préparer avant les JO. On devrait être bien rodé en arrivant aux JO.

En termes d'entrainements hebdomadaire ça représente combien d'heures ?

On est en pleine période de préparation donc on s'entraine environ quatre heures par jour sur 12 entrainements par semaines. On va réduire avant les championnats de France pour travailler la technique et ensuite on repartira pour un stage de foncier terminal juste avant les JO.

Est ce que le peu de médiatisation du sport est quelque chose qui vous gène ?

Je fais ça car j'aime l'aviron, j'aime la compétition, j'aime me faire mal. Après c'est sur qu'on gagne pas notre vie grâce à l'aviron. On doit avoir un métier a coté, j'ai la chance d'être dans l'armée qui me détache à 100% pour me consacrer à l'aviron. Le manque de médiatisation a parfois du bon. Nous sommes plutôt tranquilles et avons moins de pression que dans d'autres sports. Et donc plus de sérénité dans le travail.

Après ta carrière tu a pensé à ce que tu voulais faire ?

J'aimerais vraiment rester dans l'armée car c'est grâce à eux si je peux faire de l'aviron aujourd'hui donc ça serait une forme de remerciements. Je me suis rendu compte que l'armée était aussi une vraie famille donc ça me donne d'autant plus envie de continuer après.

Est ce qu'on peut dire que pour un rameur, une médaille olympique est une consécration ?

Après notre deuxième médaille olympique à Londres, on aurait pu arrêter avec Germain mais quand je suis rentré chez moi à Nancy, ma première pensée a été de dire je veux aller à Rio ! je me lève depuis quatre ans en pensant à ça, il n'y a pas une journée où je ne pense pas aux JO. Les championnats du monde, c'est bien mais ce n'est qu'une étape pour aller aux jeux.

Jack's