War and Peace (TV)

Publié le 09 février 2016 par Bigreblog

Eeeeeeeh me revoilà!!!

Hier matin je me suis donc jetée comme tous les lundis depuis six semaines sur la dernière création de ma BBC one adorée: l’adaptation en mini-série de l’un de mes romans préférés, War and Peace, ou Guerre et Paix, de Léo Tolstoy.

Verdict? J’ai jamais autant pleuré de ma vie…

Pas de spoilers! Même si bon, les connaisseurs savent déjà de quoi il retourne. ;)

La Russie est en guerre contre la France de Napoléon. Dans ce climat d’insécurité et de mort, s’entrecroisent les destins de Natasha Rostova et de sa famille; de Pierre Bezukhov; et du Prince Andrei Bolkonsky

Je n’étais pas encore sur la blogosphère en 2007, mais ceux et celles qui vivaient dans ma vicinité à ce moment-là se souviennent encore des cris que j’ai poussés en tombant sur l’adaptation télévisée et européenne d’un roman apparemment classique.

Quelques années plus tard, l’université me demande de lire ce fameux roman, et forte de mon visionnage, je me lance dans la lecture avec une boite de mouchoirs à côté de moi.

Je peux dire sans aucun mensonge que Guerre et Paix est l’un des SEULS romans classiques que j’ai aimé lire durant cette période. Avec Liaisons Dangereuses, mais c’est pas vraiment le même univers… XD

Bref, vu que je connais par cœur la version avec Clémence Poésy et ses miaulements de « André« , je ne pensais pas aimer autant une énième version, même si créée et réalisée par ma BBC adorée.

Ô mais que je peux être con des fois. ;)

Cette adaptation est encore plus fidèle au postulat de base, n’hésitant pas à présenter des personnages secondaires avec la même profondeur que Tolstoy, et leur donnant à chacun leur moment de gloire. Je pense tout particulièrement à Boris, Denisov et Sonya. :)

Mais bon, sinon, on ne va pas se voiler la face, j’ai surtout gloussé de plaisir en voyant les noms défiler au génériques…surtout un, mais on y reviendra. :P

Natasha est donc incarnée par la petite chérie de l’Angleterre en ce moment, Lily James. Elle sera Lizzie Bennet dans Pride, Prejudice and Zombies pas plus tard que cette semaine (je me jette dessus dès vendredi), et elle était déjà ma Rose. J’adore sa candeur qui cache une force énorme et je l’aime.

Pierre est, lui, interprété par Paul Dano, le seul de deux Américains dans la distribution, mais quel bon choix! Je ne le connaissais pas outre le bruit qu’a fait son passage dans Prisoners (pas vu), mais il est une sacrée révélation. Moi qui aimais déjà Pierre sur papier là il l’a rendu irrésistible dans le sens où tu passes les six épisodes à prier pour que cet enfant ait un happy end. Trop chou.

Le Prince Andrei, réputé dans le roman pour sa beauté froide, est incarné par James Norton, que je ne connaissais pas non plus si ce n’est pour son rôle dans Grandchester (faudrait-il que je m’y mette?). Seigneur Jésus wow. Je n’aime pas Andrei. Du tout. Mais là, effet Darcy Matthew McFadyen = je l’aime. Je sais pas d’où ça vient…

Parmi les seconds rôles, j’ai retrouvé mon chouchou Aneurin Barnard (vu dans The White Queen); Stephen Rea qui est définitivement trop rare; Mathieu Kassovitz qui fait un EXCELLENT Napo; ou encore Brian Cox qui a exorcisé ma haine de tous ses rôles en rendant un extraordinaire Général Khutuzov.

Mais voilà, mon petit plaisir à moi, ç’aura été de voir arriver avec ses gros sabots, une moustache très (trop?) sexy et un uniforme que j’ai juste envie d’arracher avec mes dents – je me calme, je vais bien, je suis calme, je suis sérénité… Tom Burke, ben oui, mon Athos chéri d’amour, qui a donc réussi à me faire presque aimer ce connard de Dolokhov rien qu’avec ses yeux bleus de merde et sa voix qui me – je vais bien, je vais bien…

Sex on bloody legs…

En gros, cette adaptation, tournée en plus dans les pays de l’Est (mais rarement en Russie) vaut surtout pour sa fidélité au support de base, pour ses décors, ses personnages, et le magnifique casting qui rend hommage à Monsieur Léo Tolstoy. Bravo la BBC!

Note: 9/10