Nanoparticules : reponse de Lavera sur la gamme Sun

Publié le 12 juin 2008 par Cosmaterra

Concernant l’utilisation du dioxyde de titane sous forme de nanoparticules dans la gamme SUN de Lavera.
Il y a eu pas mal d'articles sur les nanoparticules dans les cosmétiques ces derniers temps, et certains, trop contents peut-être de pouvoir jeter le discrédit sur le marché bio, se sont précipités pour critiquer les solaires bio. J'ai donc demandé à mes fournisseurs de produits solaires bio leur position à ce sujet. Voici le communiqué de presse de Bleu-Vert (distributeur français des marques Lavera, Logona et Santé Natürkosmetik) à ce sujet :

Certaines personnes « ont entendu dire » que le dioxyde de titane pouvait traverser la barrière cutanée, s’il était incorporé sous forme de “microparticules ou nanoparticules” dans les produits cosmétiques.
Avant de répondre en détail à ce point, nous souhaitons vous affirmer que Lavera n’intègre bien évidemment aucune substance toxique dans leurs produits. La qualité des produits de Lavera est régulièrement confirmée par les résultats de test du magazine très critique de consommateurs, Ökotest. Depuis 1992, plus de 350 cosmétiques naturels ont été récompensés avec les meilleurs notes Ökotest; « très bien et « bien ». Tous les cosmétiques de la gamme « sun » sont par ailleurs certifiés BDIH.
Les microparticules du filtre minéral employées dans la gamme solaire « Sun » protègent évidemment bien au-delà de l’indice de protection 10. Pendant une dizaine d’années, Lavera et d’autres fabricants de solaires pouvaient obtenir des indices de protection élevés essentiellement à partir de macroparticules, ce qui rendait les substances très pâteuses, épaisses et laissait des traces blanches. Les traces blanches sont en fait un « effet visuel », qui fait apparaître les macroparticules du composant sur la peau. Lavera a effectué un véritable travail de recherche pendant plusieurs années sur les émulsions et les textures des solaires. Le dioxyde de titane utilisé aujourd’hui est effectivement micronisé, il appartient donc à la catégorie des microparticules ou nanoparticules.
Les particules du filtre minéral (le dioxyde de titane, un minéral entièrement naturel), employées chez Lavera sont enrobées d’acide stéarique dérivé d’huile de coco. L’acide stéarique “fixe” les particules de dioxyde de titane, qui restent stables, inertes et ne pénètrent donc pas dans la peau. Comme pour tous les composants utilisés dans leurs produits, Lavera dispose bien évidemment de fiches techniques et de recommandations d’utilisation adéquate pour ce composant, attestant de son innocuité.
Compte tenu du fait qu’un grand nombre d’allégations ou d'affirmations circulent à travers les medias à grande vitesse (télévision, journaux, Internet…), il est difficile pour un fabricant comme Lavera de répondre spécifiquement à chaque allégation, souvent avancée sans véritable fondement.
En ce qui concerne le cas du dioxyde de titane, Lavera a pourtant décidé de prendre position face aux dires de la nocivité potentielle de ce composant. Lavera est en contact avec Mme Margaret Schlumpf de l’université de Zürich, une scientifique réputée, qui a à son actif une vingtaine d’années de recherche. Le travail de Mme Schlumpf porte, entre autres, sur le potentiel toxique et les effets sur l’environnement des parfums et filtres UV de synthèse. Ces travaux de recherche se recoupent d’ailleurs avec les critères de test du magazine Ökotest. Mme Schlumpf a également élargi sa recherche vers le cas spécifique des nanoparticules, sujet également de différentes recherches au niveau mondial.
Les résultats de recherche de Mme Schlumpf démontrent que les nanoparticules ne pénètrent pas dans la peau. La fonction de barrière de protection de la peau reste intacte, le sujet fait également l’objet d’études effectuées au niveau international.1
La protection solaire 100 % minérale de Lavera est une protection solaire naturelle, qui protége de tous les rayons UV-A, B et C par un principe de réflexion de lumière (tel un miroir) et ne contient aucun filtre UV de synthèse. Les filtres de synthèse sont soupçonnés d’être perturbateur du système endocrinien, ce qui a été démontré par les travaux de Mme Schlumpf. Dans ce contexte, il est important de noter qu’aucune protection solaire à base de filtres UV de synthèse ne nécessite de certificats d’innocuité spécifiques et que ces protections solaires ne sont donc pas dans l’obligation de prouver si les filtres UV de synthèse ont un effet hormonal ou non. La protection solaire minérale est 100 % naturelle, composée uniquement d’ingrédients naturels et de composants dérivés de plantes, ce qui n’est pas comparable à une protection solaire à base de composants de synthèse.

Qu’en est-il d’un rouge à lèvres ou baume à lèvres avec IP 15, qui contiennent du dioxyde de titane ?
Il n’y a pas de risque concernant l’utilisation de rouges à lèvres ou baumes à lèvres contenant le dioxyde de titane. Pour tous les produits de cette catégorie, la même règle est de vigueur : les produits doivent être conformes aux normes alimentaires, car ces produits sont partiellement ingérés. Comme c’est le cas pour tous les produits alimentaires, ils ne doivent pas contenir, par exemple, de plomb, d’arsenic ou d’autres substances toxiques. Dans le cas spécifique du baume à lèvres Sun IP 15 de Lavera, le dioxyde de titane est enrobé de silice, -donc inerte-, et restera soit sur les lèvres ou sera éliminé sans pénétrer dans le corps humain.

Si vous avez des questions, vous pouvez nous contacter. Nous transmettrons vos interrogations à l'équipe Bleu-Vert/Lavera.