En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut

Par Anneju71 @LesMotordus

Les cours, je les prends chez qui ? L’éditeur Finitude

Ok et j’en ai pour combien ? 15,5€

Mais dites moi, il faut compter combien de pages pour un niveau débutant  ? 160 pages

Présentation de ce cours de danse peu ordinaire :

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

Alors Anne-Ju, rien de tordu ?

Si, tordu  dans le sens loufoque…comme ma chronique d’ailleurs. Comme vous l’avez compris, ce livre est une danse (bon, là je viens de me dire que c’est peut-être un peu facile comme métaphore ;-) mais j’ai osé le faire !).

Mon prof de danse, Olivier Bourdeaut , m’a tout de suite mis dans l’ambiance en me parlant d’un couple de danseurs qu’il a bien connu : ses parents. Quand, il commence à me raconter leur histoire, je me suis demandée si il pouvait me dire comment aller sur leur planète ! Ils sont complètement décalés et, ça, (j’achète!! oups sors de ce corps Jean-Marc Généreux) j’adore. Je n’arrivais pas à m’arrêter de rire dans un premier temps. Une enfance où l’école n’est qu’une perte de temps, où les soirées avec les grands de la ville sont de rigueur et surtout où la danse rythme leurs vies. La danse, c’est la vie ? Oui surtout en mettant du Nina Simone. Mais au fait,  c’est qui ce Mr Bojangles , Mr le professeur ?

« Maman me racontait souvent l’histoire de Mister Bojangles. Son histoire était comme sa musique : belle, dansante et mélancolique. C’était pour ça que mes parents aimaient les slows avec Monsieur Bojangles, c’était une musique pour les sentiments. Il vivait à la Nouvelle-Orléans, même si c’était il y a longtemps, dans le vieux temps, il n’y avait rien de nouveau là-dedans. Au début, il voyageait avec son chien et ses vieux vêtements, dans le sud d’un autre continent. Puis son chien était mort, et plus rien n’avait été comme avant. Alors il allait danser dans les bars, toujours avec ses vieux vêtements. Il dansait Monsieur Bojangles, il dansait vraiment tout le temps, comme mes parents. Pour qu’il danse, les gens lui payaient des bières, alors il dansait dans son pantalon trop grand, il sautait très haut et retombait tout doucement. Maman me disait qu’il dansait pour faire revenir son chien, elle le savait de source sûre. Et elle, elle dansait pour faire revenir Monsieur Bojangles. C’est pour ça qu’elle dansait tout le temps. Pour qu’il revienne, tout simplement. »

Il continue par nous raconter des anecdotes avec sa vision de petit garçon de l’époque. Ça donne envie de danser, de se dire que la vie mérite d’être vécue. Ses parents débordent d’imagination et c’est enrichissant. P…. que ça fait du bien !!!

Mais tout d’un coup, la danse est beaucoup moins enjouée. Car derrière cette frivolité, il y a une grande souffrance. Mais je ne veux pas vous en dire plus, car j’ai envie de que vous rentriez dans la danse comme le dirait si bien Grégoire ;-).

Il reste encore plein de places pour assister aux cours d’Olivier Bourdeaut. Il est top comme prof. Je me suis déjà inscrite pour son prochain cours ! Dansons …

Le CV de mon prof de danse :

Olivier Bourdeaut est né au bord de l’Océan Atlantique en 1980. L’Education Nationale, refusant de comprendre ce qu’il voulait apprendre, lui rendit très vite sa liberté. Dès lors, grâce à l’absence lumineuse de télévision chez lui, il put lire beaucoup et rêvasser énormément.
Durant dix ans il travailla dans l’immobilier allant de fiascos en échecs avec un enthousiasme constant. Puis, pendant deux ans, il devint responsable d’une agence d’experts en plomb, responsable d’une assistante plus diplômée que lui et responsable de chasseurs de termites, mais les insectes achevèrent de ronger sa responsabilité. Il fut aussi ouvreur de robinets dans un hôpital, factotum dans une maison d’édition de livres scolaires – un comble – et cueilleur de fleur de sel de Guérande au Croisic, entre autres.
Il a toujours voulu écrire, En attendant Bojangles en est la première preuve disponible.