Les scientifiques de l’Ohio State University expliquent que la protéine MG53, en » voyageant » dans la circulation sanguine, a un intérêt pour les plaies cutanées mais pour de nombreux organes comme le cœur, en particulier en cas de crise cardiaque. Présente et quasiment identique chez tous les mammifères, MG53 stoppe les dommages cellulaires et les lésions tissulaires qui interviennent au quotidien : des actions simples, comme la marche par exemple, peuvent entraîner de microlésions qui ne poseront aucun problème car MG53 va » effectuer les réparations » avant le développement d’effets néfastes.
L’étude, sur l’animal, montre que des souris génétiquement modifiées pour être privées de MG53 montrent des difficultés à récupérer de blessures et de plaies.
MG53 travaille en tandem avec TGF Beta, une autre protéine "cytokine" qui intervient également dans la cicatrisation des plaies et des lésions, blessures, mais, en cas de niveaux trop élevés de TGF Beta, le processus de cicatrisation est si rapide qu’il entraîne des cicatrices. Ainsi, lorsque les niveaux de TGF Beta sont supérieurs à MG53, la cicatrice est plus importante.
L’objectif est donc de développer une thérapie qui va inhiber le TGF bêta et promouvoir MG53 afin d’obtenir une cicatrisation…sans cicatrice.
Source: Biophysical Society 60th Annual Meeting 2-Mar-2016 Communiqué Gene identified that helps wound healing et abstract (2907) MG53 promotes wound healing and reduces scar formation by facilitating cell membrane repair and controlling myofibroblast differentiation (Visuel@Li.et.al. 2015)
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