ZERMATI & LINECOACHING # 7 Je découvre la faim

Par Dolphinatlantica

Il est peut être temps, après la publication de diverses recettes, de me recentrer sur mon avancée concernant le programme Linecoaching né de la méthode du Dr Zermati et du Dr Apfeldorfer. J’avance petit à petit, doucement mais sûrement mais je suis ravie de ce programme car je me rends compte jour après jour à quel point la vie est plus facile dès lors qu’on se défait d’une relation à la nourriture problématique. Je suis de celles qui avaient établi avec l’alimentation une relation assez compliquée ; je pensais plus que je ressentais. Or, je suis convaincue maintenant de l’importance de se fier à ses sensations alimentaires.

En ce début de programme, j’ai appris à observer mon comportement alimentaire pour commencer. Force est de constater qu’en remplissant mon carnet alimentaire, j’ai été amenée à prêter une attention particulière sur les sensations que procure le fait de manger, sur le contexte de la prise alimentaire. J’ai appris à tenir compte de la satiété, état de non faim auquel l’on parvient à l’issue d’un repas satisfaisant.

La seconde étape était de découvrir la faim en l’expérimentant, en appréhendant les causes de mes excès alimentaires (est-ce que je mange pour me détendre ? pour aller mieux ? parce que je suis tentée ? par respect des conseils nutritionnels ? par difficulté de laisser ? par insatisfaction ? par peur d’avoir faim ? par respect des obligations sociales ?). La méthode de pleine conscience m’a permis d’observer ce qu’il se passait en moi sans jugement et sans chercher à influencer le cours des choses. En outre, elle permet de mieux percevoir les sensations de faim, de mieux les respecter, de mieux les supporter, de ne plus avoir peur de la faim, d’apprécier le goût des aliments, de renforcer mon rassasiement, d’identifier la « bonne » faim.

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Maintenant que je viens de vous dresser rapidement mon petit parcours, je tiens à vous livrer aussi les changements que j’ai perçus doucement s’inscrire dans mon comportement alimentaire mais aussi dans ma façon d’être.

  • Petite perte de poids voire stagnation malgré des difficultés personnelles assez perturbantes (en effet, les EME, les Envies de Manger Emotionnelles sont plus rares : je parviens à ne plus manger parce que les émotions prennent le dessus).
  • Je prends compte du fait que je mange trop rapidement alors j’essaie de m’organiser pour poser mes couverts entre chaque bouchée pour parvenir à un temps de repas assez long (la durée d’un repas dépend de ce que l’on mange et des quantités, 20 minutes semblent être un minimum).
  • J’instaure des pauses dans le repas (boire un peu d’eau) tout en me demandant si j’ai ou non encore faim. Dois-je continuer de manger ? Suis-je rassasiée ?
  • Je ne m’amuse plus à faire je ne sais combien de repas pour coller aux envies de chacun (envie de sain pour moi, envie d’alimentation pour enfants pour mes hommes) : je mange comme eux ou eux comme moi. En tous les cas, j’essaie d’écouter plus mes envies que les préceptes nutritionnels.
  • Je ne m’oblige plus à manger les repas tels que me les présentait la diététicienne : entrée, plat et dessert avec tant de protéines, tant de glucides et tant de lipides. Si je n’ai pas faim, je peux, comme hier, manger une soupe et un dessert.
  • Je fais du sport : du yoga, du vélo d’appartement et, bientôt, de la piscine.
  • Je prends soin de moi et de mon corps. J’ai des crèmes pour le corps, j’ai des masques pour le visage. Je me maquille quasi tous les jours. J’ai investi dans une palette de maquillage. J’ai aussi les ongles longs maintenant et divers vernis.
  • J’ai changé de taille : je mets du 38-40.