Critique: A peine j’ouvre les yeux

Par Cinedingue @cinedingue

Réalisation Leyla Bouzid

Scénario Leyla Bouzid
Marie-Sophie Chambon

Acteurs principaux

Baya Medhaffar
Ghalia Benali
Montassar Ayari

Sociétés de production Sandra da Fonseca

Pays d’origine  France
 Tunisie

Genre Drame social

Durée 102 min

Sortie 23 décembre 2015

Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin… mais elle ne voit pas les choses de la même manière.Elle chante au sein d¹un groupe de rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.

Après avoir fait le tour des festivals (Venise, St Jean de Luz, Bordeaux…) ce premier film de la Tunisienne Leyla Bouzid était projeté hier soir en ouverture du festival Version Originale de Gujan Mestras, sur le Bassin d’Arcachon.

La réalisatrice nous offre le portrait d’une jeune femme à quelques jours du début de la Révolution tunisienne. Alors que sa mère ne souhaite que la réussite de sa fille dans ses études de médecine, celle-ci n’aspire qu’à une chose, faire de la musique avec son groupe de rock et chanter les troubles de son pays, tout en découvrant l’Amour. Véritable hymne à la liberté, le film combine message politique fort et musique électrisante! Les scènes de concert, avec une musique enregistrée en live, sont une vraie réussite et donnent au film une force et une rage surpuissantes. Quant à la jeune Baya Medhaffar à la fraîcheur et à la sensualité folles, elle brûle l’écran!