PART-TIME FRIENDS – Fingers crossed (2016)

Publié le 20 mars 2016 par Papasfritas69

De qui parle-t-on ? :

Groupe français composé de la chanteuse Pauline Lopez de Ayora et du musicien Florent Biolchini.

 

De quoi parle-t-on ? :

Electrofolk enjouée et aérienne dans la lignée du dernier opus des australiens d’Angus & Julia Stone.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Ensemble plutôt enjoué, mais une mélancolie ambiante qui n’incite guère à la danse.

 

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Le duo Part-time Friends est un chantre de la fluidité mélodique.

 

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Style plutôt apprécié du grand public, le choix du français sur quelques titres phares devrait s’avérer payant.

 

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Popsongs éthérées et graciles facilement écoutables en format compressé.

 

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Amoureux de l’Alaska au point de se faire tatouer sur leur avant-bras les contours de cet état austère et glacial, Part-time Friends propose une pop festive plutôt tournée vers le soleil, aux antipodes de leur désir de grand nord.   

Les français ne se cachent pas, en préface des incontournables remerciements dans le livret intérieur de l’album ils parlent brièvement de leurs galères, leurs bons moments, leur histoire en somme. Toutes ces années d’errance et d’espoir ont construit les douze chansons, douze tranches de vie, de la constellation Fingers crossed. Le duo peut déjà souffler et se rassurer, cet aboutissement mélodique leur laisse entrevoir le bout du tunnel. Douze titres, douze singles potentiels, douze ritournelles synthétiques, aériennes, folk ou pop, chantées alternativement en français et en anglais, des invités de renom, Dan Black l’ancien leader de The Servant sur le lumineux Summertime burns, les normands de Granville sur le sautillant La mer et l’Alaska et enfin un tube annoncé, porte-drapeau de cet opus, le radieux Here we are.  

La pochette de Fingers crossed sera certainement prémonitoire, cette image où les deux français ont les yeux tournés vers un ciel étoilé préfigure vraisemblablement leur avenir. Part-time Friends devient à son tour une étoile, un nouvel astre éblouissant de la pop hexagonale.