L’assassinat de l’abbé Gélis part 2.

Par Elwood88

L’assassinat de l’abbé Gélis part
L'église de Coustaussa.
Il y a un suspect principal.

Le principal suspect a été Joseph Pagés, un membre de la famille de Gélis.

Celui-ci raconte que la soirée de l’assassinat, rentrant tardivement, il frappe à la porte de L’abbé Gélis, mais personne n’ouvre. Il y a de l’éclairage à l’intérieur, Il essaye un peu plus tard, puis rentre chez lui. Il déclare avoir rencontré un habitant du village sur le chemin du retour, mais celui-ci nie avoir rencontré Joseph Pagés.
Il est improbable que Joseph Pagés ait assassiné l’abbé Gélis. Il ne l’aimait pas, c’est de notoriété, mais pas suffisamment pour le tuer.

Il semble pourtant que Joseph Pagés a été tout près de l’assassin, en frappant à la porte de l’abbé Gélis. Du sang de la victime retrouvé sur une fenêtre de l’étage, fenêtre pouvant permettre de voir qui frappe à la porte. Ce détail semble nous dire que l’assassin est monté voir qui frappait à la porte, donc cela innocente Joseph Pagés, mais cela me fait dire qu’il connaissait bien les lieux.

L’abbé Gélis a été frappé plus d’une douzaine de fois, il a été assassiné dans sa cuisine, pourtant du sang a été trouvé dans sa chambre à coucher à l’étage. Il est alors facile d’en déduire que lorsque Joseph Pagés a frappé à la porte, le meurtrier soit monté pour voir qui frappait.


Des indices étranges.

On trouve près du corps de l’abbé Gélis du papier à cigarettes de la marque Tzar. Aucun magasin ne les vend dans les alentours.

« Dans le livre de 1996 sur ce meurtre, les auteurs ont découvert que la marque avait existé, qu’elle était faite à Paris, mais que la majorité était destinée à l’exportation, dans des pays tels que la Roumanie, la Bulgarie, la Serbie, la Belgique et l’Autriche-Hongrie ».
L’abbé Gélis n’est pas fumeur et refuse fermement que l’on fume à l’intérieur de sa maison. L’assassin est en toute logique : fumeur, Parisien ou étranger, ou encore il aurait fait un voyage à l’étranger et il utilise du papier à cigarette de la marque Tzar. (Je n’ai rien trouvé sur cette manufacture de papier à cigarettes).

Mais l’indice le plus étrange est une note, sur laquelle était gribouillé « Viva Angélina ». La police a sauté sur cet élément et recherché si une « Angélina » faisait partie des proches de l’abbé tout d’abord, ou si une maison employant des femmes de petites vertus vivait ou travaillait dans la région, mais la aussi aucune piste.

D’autres indices à mettre au conditionnel.

On apprend que l’abbé Gélis allait le 1er novembre 1897 célébré sa dernière sa dernière messe, en effet il prenait sa retraite et avait demandé à un cousin demeurant Grèzes, de lui trouver une maison près de chez lui, ce qui fût fait. Peut-on alors en déduire que ses assassins savait qu’il passait sa dernière nuit au presbytère avant son départ définitif, et qu’ils avaient la une dernière chance, d’obtenir ce qu’ils cherchaient ?

En 1881 l’abbé Gélis aurait déposé une plainte pour tentative d’assassinat. Mais on en sait malheureusement peu sur cette plainte, elle est rapportée dans l’audition de Joseph Pagés, mais les faits sont anciens et on pourrait penser que le suspect a fait cette déclaration pour s’innocenter.

Personnellement, je pense que l’affaire de Rennes le château et le meurtre de l’abbé Gélis n’ont aucun lien, mais rien ne dit que d’autres personnes n’en ai pas fait un…. A tort ou à raison.  

Trés belle église, mais moins luxueuse que l'église sainte Madeleine de Rennes le Château.