Hello les tordus,
Le week end dernier avait lieu le 14 ème week end policier à Neuilly-Plaisance.
Je n’ai jamais entendu parler de ce salon ! Je n’entends pas tout😉. Mais c’est grâce à mon maître Jedi, Geneviève du Collectif Polar, que cette erreur a été réparée. D’ailleurs, on y est allé ensemble.
Elle m’avait dit : » Tu vas voir c’est un petit salon, intimiste. »
Tout d’abord, en sortant du RER, on a trouvé une navette pour nous déposer au salon. C’est une excellente initiative, en plus, le chauffeur était bien sympa. On a fait le voyage avec un des auteurs présents : Benoit Minville qui se remet doucement de l’euphorie du QDP.
Effectivement, une vingtaine d’auteurs dans la petite salle des fêtes de Neuilly-Plaisance, ça change du QDP ou du salon du livre de Paris. Mais, ça fait du bien car ça repose.
Comme vous pouvez le constater, c’est petit mais chaleureux.
Dès notre arrivée, on a le plaisir de retrouver Françoise Manook qui accompagne son mari Ian Manook. J’ai eu aussi la joie de retrouver l’auteure Marie Vindy. Souvenez-vous, un abcédaire lui a été consacré pour son livre Chiennes (ici). J’admire beaucoup cette femme qui mène plusieurs combats de front avec un investissement sans faille pour la lutte des violences faites aux femmes.
J’ai eu le plaisir de découvrir trois auteures très sympa : Catherine Bessonart , Thanh-Van Tran-Nhut et Laetitia Bourgeois. 3 univers totalement différents mais que j’ai hâte de découvrir.
Un arrêt au stand des Manook qui forment un sacré duo : l’une tamponne et l’autre signe😉. Un coucou à Olivier Barde-Cabuçon dont les romans historiques me tentent depuis quelques temps. Frédéric Lenormand a aussi rempli mon panier.
Bon voilà le tour est fini. J’ai passé un excellent moment. Des découvertes, des retrouvailles, des rires, bref je conseille ce genre de salon, car les auteurs sont abordables et nous consacrent du temps.
Je ne suis pas revenue les mains vides, vous vous en doutez bien😉.
Si mes achats vous interpellent, voilà de quoi ils parlent :
Laetitia Bourgeois – Les derniers du Gévaudan :
Lorsqu’un collecteur d’impôts est porté disparu, toute la communauté est immédiatement soupçonnée. Mais un jeune habitant du village, Barthélemy, sergent de justice obstiné et risque-tout, prend l’affaire en main avec l’aide de son amie, une guérisseuse aussi rebelle que talentueuse, la belle Ysabellis.
Ils n’ont qu’une semaine pour découvrir la vérité, sans quoi, les habitants de la vallée seront passés à la terrible » question « , dans les geôles du château seigneurial…
Laetitia Bourgeois – Les assiégés du mont Anis :
Barthélémy y apprend le métier de maçon et Ysabellis tente de vendre ses services de guérisseuse par les rues de la haute ville. Alors que le couple entrevoit une nouvelle vie au sein de la communauté, le corps de leur poursuivant est retrouvé sur le chantier où travaille Barthélémy.
Pour échapper aux lourds soupçons qui ne tardent pas de peser sur les deux étrangers, Barthélémy et sa courageuse épouse devront percer les secrets que renferment les murailles du Puy. Mais ses habitants se montrent d’autant plus méfiants que des routiers pillent les campagnes et sèment la terreur dans la région, se préparant, dit-on, à prendre la ville d’assaut.
Et si leur défunt ennemi était lié à la menace toujours plus inquiétante des routiers ? Pour laver son nom des accusations qui l’accablent, Barthélémy devra prendre les armes dans la terrible guerre qui s’annonce pour défendre le Puy-en-Velay.
Catherine Bessonart – Et si Notre-Dame la nuit … :
Persuadé que toutes ces décapitations sont liées, Bompard désespère de trouver le lien. Très vite, il a le sentiment d’être lié à cette affaire. Ses doutes se confirment quand le meurtrier menace son ex, Mathilde, qui disparaît malgré la protection que Bompart a mise en place pour la protéger. Et si toute cette histoire trouvait sa source dans son enfance ?
Cette première enquête est époustouflante : on dévore ce polar psychologique et on retient notre souffle jusqu’à ce que le nom du tueur en série soit prononcé. Un grand moment de suspense et de plaisir.
Than-Van Tran-Nhut – L’esprit de la renarde :
Au monastère de la Tortue Noire, la porte entre le monde des vivants et le royaume des morts s’entrebâille l’espace d’un instant, pendant que les fidèles s’apprêtent à célébrer la Fête des âmes errantes. Mais les défunts affamés ne sont pas les seuls à se mettre à table, car d’étranges disparitions sont revendiquées par un Gourmet aux appétits cannibales. Dans le port animé de Faifo, marchands chinois, négociants japonais et aventuriers européens se livrent à de mystérieuses transactions à la lueur de lanternes multicolores. Tel un papillon attiré par le chatoiement des lampions, le lettré Dinh se fait prendre à un piège inextricable. Alors qu’il tente désespérément de sauver son ami d’une justice expéditive, le mandarin Tân tombe sous le charme d’une ensorcelante femme-renarde, créature de la nuit et gardienne d’un secret. Il lui faudra pourtant recouvrer toute sa lucidité pour venir à bout d’une énigme aux ramifications insoupçonnées.
Olivier Barbe- Cabuçon – Messe noire :
Un panneau placardé sur la grille d’un autre cimetière donne le ton : « Interdit à Dieu d’entrer dans ce lieu. » La tension est à son comble dans la capitale. Sartine, le lieutenant général de police, craint une résurgence des messes noires sous le règne du très contesté Louis XV.
Volnay, le commissaire aux morts étranges et son nom moins étrange compagnon, le moine hérétique, se trouvent rapidement confrontés à des forces obscures et manipulatrices.
Frédéric Lenormand – Elémentaire, mon cher Voltaire ! :
Ian Manook – Yeruldelgger :
La découverte du cadavre d’une autre fillette va le replonger dans les mêmes tourments. Dans un pays à l’histoire et aux paysages sauvages, une guerre sale d’argent et de pouvoir s’est déclarée autour d’une des richesses minières les plus rares et les plus convoitées de la planète.
Pour lutter contre les puissances qui veulent s’accaparer son pays, Yeruldelgger va puiser ses forces dans les traditions héritées des guerriers de Gengis Khan, dans les techniques modernes d’investigation, et dans la force de ses poings.
Parce qu’un homme qui a tout perdu ne peut rien perdre de plus. Il ne peut que tout reconquérir. Peu à peu, sans pitié ni pardon…