Le Brunch du Télégraphe

Publié le 15 juin 2008 par Chrisos


Le Télégraphe, restaurant.
41 rue de Lille, 75007 Paris.
Tél. : 01 58 62 10 08. Site Web.

Le Télégraphe, c’était un restaurant cacher haut de gamme, qui a fermé ses portes fin 2007. Repris par l’équipe de la péniche le Quai, il a rouvert en mai 2008. Le FigaroScope lui a attribué deux cœurs, et trouve ça cher, à la carte. John Talbott a également apprécié la terrasse et trouvé le pain très bon.

Je me suis dit qu’il fallait tenter. Après une tentative un soir pour prendre un verre, nous avons découvert que ce n’était ouvert qu’en journée et nous étions rabattus sur la terrasse du Montalembert. Ce dimanche, même si le temps n’est pas spécialement ensoleillé, je réserve une table pour 3 à midi trente. Arrivé un peu avant 12h40, pas mal de tables au bord donnant sur la patio sont déjà occupées, mais c’est très loin d’être complet. La salle, avec une grande hauteur sous plafond et son style Art nouveau, est très agréable, et ressemble beaucoup à ce qu’il y avait déjà avant. On sent qu’il y a eu un bel investissement dans le mobilier, un peu lourd. Mais l’intérieur ne m’intéresse pas beaucoup, je demande s’il est possible de déjeuner dehors. Il y a quelques tables dressées, j’en réquisitionne donc une, en bas de l’escalier. David arrivera quelques minutes après, sans Guillaume.

La cour intérieure aménagée en jardin est très mignonne,avec de grands parasols/parapluie, un plancher en teck, des tables et chaises de bonne qualité.

Belles nappe et serviettes blanches. Les verres à vin et les couverts sont signés Mikasa, c’est classieux.

C’est la même carte qu’en semaine avec en plus une formule brunch à 32€ : panier de viennoiseries et pain genre biscotte et beurre demi-sel, confitures, un verre de jus d’oranges, une boisson chaude.

Le chocolat chaud n’est pas mal, meilleur avec un peu de sucre. Le pain grillé est surprenant au début, il a la consistance d’une biscotte, et c’est plutôt bon. Le mini croissant et le mini pain aux raisins ne sont pas mal, mais un peu mini. La carafe d’eau a une bonne tête. Le jus d’orange n’est pas mauvais, mais sans plus.

On continue avec des œufs : brouillés (bien réussis d’après David), avec du saumon mariné (pas mal, mais pas très copieux) et une salade de crevettes (ça fait un peu léger, mais c’est vrai que les œufs, c’est riche).

Au plat, avec une tranche de bacon, un muffin aux lardons, quelques tranches de tomate et une salade avec des dés de feta. Les œufs et le bacon sont un peu tiède, ce n’est pas grave, mais j’aime bien quand c’est plus chaud et que ça sort juste de la poêle. Les tomates sont absolument quelconques, même avec du sel et du poivre ça n’a pas beaucoup de goût. Avis très proche pour la salade de féta. Le muffin, lui, est bon.

Tout cela est servi avec un pain chaud (maison, ou simplement cuit sur place?) un peu blanc. Le pain a l’air assez standard et je le préfère plus doré, mais David adore le pain aussi blanc et j’avoue que le goût est bon.

Pour finir, un pancake (moins que tiède, dommage), avec du sirop d’érable, avec des fruits de “saison” (frais, mais pas coupés minute, dommage pour les vitamines), sur un lit de fromage blanc (standard, assez bon).

À la fin du repas, David commandera un autre café allongé (contamination Londonienne) qui sera facturé 3,5€. Ce qui nous fait un brunch pas mal, mais pas particulièrement généreux et avec peu d’options à 34€/tête. Le service, un peu jeune, se débrouille plutôt bien, mais pourrait être un peu plus fin.

Nous étions les seuls clients en terrasse, c’était plutôt agréable et très tranquille, très peu de bruit, sauf quand deux petites filles, “surveillées” par leurs mères, se sont mises à faire de la corde à sauter en comptant à voix haute. Pour une fois, ce n’est pas moi qui étais le plus dérangé, mais David.

Globalement, c’est agréable, la nourriture est correcte, mais c’est un peu cher pour ce que c’est, malgré le très beau cadre. À 25€ pour ce brunch ce serait une bonne affaire, là c’est un peu trop cher.
Le Télégraphe, j’y retournerai, je suis dans le quartier, mais peut-être juste pour prendre un verre.